Dans sa définition, Safari est le mot « swahili » soit pour un long voyage utilisant tous les moyens. Dan la langue arabe, la racine, « safar » signifie « voyage ». La définition du terme safari la plus connue des Occidentaux tient son origine d’une expédition britannique de 1836-1837. C’est William Cornwallis Harris qui a établi ce style de voyage : il mena cette expédition uniquement dans le but d’observation et à la documentation de la faune et des paysages de l’Afrique australe. Découvrez les origines safari à nos jours et les nouveaux safaris éthiques !
Histoire et origines du safari en Tanzanie
Histoire et origine du style et du terme safari
Dans l’élaboration de ce voyage safari, l’expéditeur britannique a décrété un quotidien avec un lever le 1er jour, une journée de marche énergique, un après-midi de repos puis un diner formel. Cette organisation a été suivi dans l’époque coloniale par de nombreuses expéditions et parties de chasse dans les savanes du continent africain. C’est aussi lors de cette époque que le style vestimentaire safari a vu le jour avec ces vêtements kaki ou beige, des vestes de safari multi-poches, les casques et les accessoires imprimés léopard.
Aujourd’hui, le terme safari largement surexploité est utilisé pour désigner une expédition organisée dans un parc national ou une réserve naturelle pour observer – et éventuellement photographier – des animaux sauvages. Sachez que c’est un terme qui est ancré principalement à L’Afrique de L’Est, au Kenya et à la Tanzanie.
Pourtant le mot safari désigne aussi une expédition de chasse aux gros animaux sauvages d’Afrique. Interdite depuis 1977 au Kenya, la chasse aux trophées est un sport pratiqué dans toute l’Afrique et particulièrement apprécié des riches américains. L’association du « safari découverte » aux « expéditions de chasse » provient d’un passé douloureux de l’histoire de l’Afrique comme l’esclavage, le massacre d’éléphants pour le commerce de l’ivoire dû notamment à la colonisation des pays d’Europe.
Les safaris d’hier à nos jours
1840 : Arrivée des premiers Européens en Afrique de l’Est
Les premières expéditions sont organisées à partir de la côte (Mombasa et Zanzibar). Les missionnaires catholiques, romains et protestants choisissent le swahili comme langue d’évangélisation. Ils sont bientôt suivis par les premiers explorateurs à la recherche des sources du Nil. En 1846, l’un des premiers missionnaires Johannes Rebmann conçoit le premier dictionnaire allemand-swahili qui sera publié en 1882. Il est aussi le premier qui verra et parlera du mont kilimandjaro ( 1848). David Livingstone découvre les chutes Victoria en 1855. Trois ans plus tard, Richard Burton et John H. Speke atteignent le lac Tanganyika.
Le glissement du mot safari vers l’expédition de chasse
A partir de 1880, les expéditions en Afrique se politisent clairement. Les voyageurs mandatés par leur nation tentent de contracter des liens politiques avec les indigènes rencontrés en échange d’une protection contre les négriers et autres nations d’Europe. La conférence de Berlin en 1885 définit les zones d’influences en Afrique des puissances européennes : le Kenya est cédé au Royaume-Uni, le Tanganyika à l’Allemagne.
C’est l’ère de la colonisation en Afrique. Les colons allemands, puis britanniques s’adonnent à de grandes expéditions de chasse, qu’ils appellent « des safaris ». Devenus des chasseurs de trophées, ces colons européens vont faire passer en bateau, les défenses d’ivoire des éléphants, les fourrures des grands félins sauvages vers le continent… Tristement la faune en Afrique diminue comme peau de chagrin.
1926 : Créations des parcs nationaux en Tanzanie
En 1926, l’administration coloniale britannique va créer le tout premier parc national africain : le parc Kruger qui sera rapidement ouvert au public et quelques années plus tard, le premier parc national du Kenya celui de Nairobi. Le parc national le Serengeti fut créé en 1951 au Tanganyika en Tanzanie.
Pourtant le tourisme de safari de chasse se développe dans toute l’Afrique australe et orientale et rapporte de l’argent. Pour l’abattage des cinq mammifères africains mis en relief par les autorités à savoir le lion, le léopard, l’éléphant, le rhinocéros noir et le buffle) et rapporter leur trophée dans leur pays, les chasseurs doivent débourser des sommes faramineuses (en 2009, il devait débourser plus de 10 000 euros pour un animal du big five).
Aujourd’hui, la chasse aux trophées rapporte chaque année plus de 100 millions de livres (soit 115 millions d’euros) à l’Afrique du Sud, mais l’industrie touristique rapporte annuellement plus de 800 millions de dollars (soit 560 millions d’euros) au Kenya (chiffres de 2009 – source : The Guardian).
1950 à aujourd’hui : les nouvelles formes de tourisme en Afrique centrale
On note aussi que des années 1920 à 1950, des formes de tourisme ont émergé en Afrique centrale par la domination française. Un tourisme conçu autour d’activités de nature et de découvertes des cultures locales qui a contribué à la mise en forme du safari dès l’entre-deux-guerres. Les opérateurs privés du voyage, les administrateurs coloniaux et les touristes eux-mêmes ont mis à jour un processus touristique autour du patrimoine africain et activités codifiées. L’objectif étant que le touriste puisse voir le maximum de choses pendant son séjour. Les beautés naturelles, le patrimoine des pays traversés sont mises à la portée du voyageur, mais aussi les folklores indigènes, les tribus et toutes les curiosités de la vie locale.
En 1958, la Revue des voyages vante les charmes de nouveaux circuits touristiques organisés en Afrique occidentale française (1 Revue des voyages, no 3 (dossier spécial AOF), 1958, p. 14.)
Ce développement touristique en Afrique « noire » française est aussi dû aux conditions de transport qui s’améliorent — constructions des routes, lignes ferroviaires desservant les villes et aéroports (Haumonté 2005). Les progrès du transport aérien dans l’après- guerre met Dakar ou Brazzaville à quelques heures de Paris.
Les safaris de nos jours
Aujourd’hui, il n’y a pas un safari, il y en a plusieurs, impossible à les énumérer tous sans parler des options voyage. Selon le style d’organisation séjour pour un safari en Afrique, l’hébergement, le transport, les visites, les agences safaris Afrique proposent diverses options selon la région choisie en Tanzanie.
L’image la plus commune et le safari le plus demandé est le safari des parcs en formule 4X4. Les voyageurs sont conduits en 4×4 par un guide à travers la savane à la recherche des «big five » soient les plus grands animaux d’Afrique : les éléphants, lions, léopards, rhinocéros et buffles.
Les parcs les plus connus sont le parc national Kruger, en Afrique du Sud, le cratère de Ngorongoro en Tanzanie, la région du Delta de l’Okavango au Botswana et les parcs nationaux Tsavo Est / Ouest. Dans ses parcs et réserves naturelles en Tanzanie comme dans tous les pays d’Afrique, les réglementations sont très strictes tant au niveau des activités, comportement des voyageurs dans l’environnement et les guides safari ceci pour le respect de la nature mais aussi pour assurer la sécurité des visiteurs.
Les nouveaux safaris en Tanzanie
Les safaris ethiques
Plus responsables et durables respectant les environnements, les safaris éthiques ont largement la cote aujourd’hui chez les voyageurs du monde et de l’Afrique. Ideal pour sortir de l’idée du safari de chasse, traque des animaux du big five, fusil à la main et fier du trophée cadavre ! Aujourd’hui, on découvre une nouvelle génération d’aventuriers qui ont délaissé le fusil pour s’armer d’un matériel inoffensif : l’appareil photo. Le safari photo et éthique est né.
Plusieurs pouvoirs et solutions ont été délégués pour atteindre l’objectif d’un tourisme plus durable :
Redonner le pouvoir aux peuples africains
Si la création des parcs nationaux et réserves protégées étaient toujours au détriment des populations, aujourd’hui, les villageois et les populations africaines sont devenus totalement des parties prenantes en matière de préservation et conservation de la faune et de la flore. Face à la difficulté de gérer leurs parcs nationaux, les gouvernements ont été soutenus par des organisations privés à l’instar d’African Parks, une ONG fondée dans l’unique but de sauver les réserves africaines et leurs habitants (développement économique et lutte contre la pauvreté).
L’Afrique l’a bien compris, la protection de la nature et le sauvetage des espèces menacées ne peut pas se passer du soutien des communautés sur place. En effet, la plupart des animaux d’Afrique vivent hors des parcs nationaux dans des zones de conservation qui sont sous la responsabilité des habitants. C’est aussi dans ces lieux que se déroulent les meilleurs safaris du marché du tourisme africain. Les aires de conservation ont réellement réinventé les safaris.
Judy Kepher-Gona, l’une des meilleures expertes en écotourisme d’Afrique explique
« La création d’aires de conservation gérées par les communautés locales (conservancies, en anglais) – comme celle de Naboisho, au Kenya – a marqué un tournant important » .
Donner la force d’implication aux femmes
De présidente (Ellen Jonhson Sirleaf) à militante écologiste, le leadership au féminin a fait son œuvre en Afrique.
Aujourd’hui, on découvre une nouvelle génération de femmes africaines qui n’hésitent pas à remettre en cause les gouvernances de l’industrie du safari.
« Les hommes répétaient à l’envie que nous n’avions pas les compétences pour être de bons guides », dit Tshepiso Vivian Diphupu, du Chobe Game Lodge, au Botswana, à la tête de la première équipe d’accompagnatrices 100 % féminine d’Afrique.
« Mais d’après mon expérience, nous avons toutes les qualités nécessaires pour ce travail. Nous savons mieux communiquer, nous sommes plus à l’écoute des centres d’intérêt des visiteurs, nous sommes sûres de nous et toujours prêtes à apprendre. »
L’expérience comme guide de safari en Tanzanie a incité Maggie Duncan Simbeye à créer la Dare Women’s Foundation, une ONG locale aidant les femmes et les jeunes filles à poursuivre leurs ambitions professionnelles.
« Mon objectif en tant que guide est de rendre chaque safari unique, instructif et distrayant. J’ai toujours adoré la nature, et j’ai une connaissance approfondie de la faune et de la flore. »
( source : https://www.nationalgeographic.fr)
Innover contre les braconnages
Marché en pleine croissance, source vitale d’emplois, le tourisme en Afrique à l’orée de l’année 2030 devrait générer plus de 240 milliards d’euros annuel. Ce chiffre en progression chaque année est en partie tiré par les safaris photos. Les initiatives les plus novatrices en matière de lutte contre le braconnage et protection de la faune sauvage sont financées par les agences de safaris en grande partie.
Le projet d’introduction du kangal ( berger d’Anatolie)
A Bushmans Kloof, en Afrique du Sud – un établissement membre du réseau National Geographic Unique Lodges of the World a mis à jour un projet limitant le braconnage des léopards d’Afrique, Une des espèces de félins les plus menacés car tués pour leurs prédations des troupeaux.
Une étude a permis de comprendre que les chiens kangals protègent d’instinct les moutons et les chèvres contre les prédateurs, nous avons donné ces animaux aux villageois pour veilleur sur leur élevage », confie Brett Tollman, le PDG de The Travel Corporation. Le résultat est très positif car il y a une baisse significative du braconnage des léopards d’Afrique.
Comment réussir son safari en Tanzanie ?
Faire un safari en Afrique et en Tanzanie est une expérience unique et inoubliable. La Tanzanie est la plus grande réserve naturelle d’animaux sauvages au Monde. Et pas seulement le big five, les 5 plus grands animaux dont les chasses du temps passé ont laissé plus de dégout qu’autre chose. Avec son riche métissage culturel, ses réserves protégées et ses parcs nationaux, le foret tropical et la savane tanzanienne, ce pays chaleureux a tellement plus à offrir ! Et le nombre et les différentes formules safari proposés par les agences et guides de voyage en Afrique le prouvent bien.
Son passé colonial et ses vagues migratoires ont fait de la Tanzanie, un peuple indépendant et très cosmopolite. Lors de votre séjour circuit voyage culturel, vous ressentirez cette influence multiple tout au long de votre périple tant dans ses monuments remarquables que dans l’architecture de ses villes.
Attirant de nombreux touristes qui souhaitent en faire partie, la Tanzanie est le pays africain ou se déroule la grande migration. Chaque année, ce sont des milliers de gnous, de zèbres et d’antilopes qui parcourent des centaines de kilomètres pour trouver la nourriture, des pâturages plus verts et de l’eau.
Quel safari choisir Tanzanie ?
>Safari du Nord de plusieurs jours au parc de Serengeti, Tarangire et cratère de Ngorongoro
En safari de plusieurs jours pour découvrir les richesses de faune sauvage du parc de Serengeti, Tarangire et le cratère de Ngorongoro (volcan) au Nord de la Tanzanie au départ d’Arusha ou une expérience insolite en formule 4X4, randonnées ou trekking itinérant au cratère de Ngorongoro. Et pourquoi pas, vous offrir un safari montgolfière et petit déjeuner à Serengeti, le tout est de choisir et pourquoi choisir d’ailleurs. Tout est possible en safari.
Si vous souhaitez être le témoin de la grande migration dans un espace gigantesque de près de 15 000km2 de savane, traverser des paysages boisés tapissés des plus belles fleurs tropicales et vallonnées, passer de plaines à l’altitude, vous immerger dans les tribus massai, le Parc de Serengeti est certainement la meilleure destination safari. Tout au long de l’année, vous pourrez découvrir plus de 25 000 espèces d’animaux, le parc contient notamment la plus grande densité de lions d’Afrique, sans oublier les gnous, hippopotames, hyènes, antilopes et les flamants roses maternant au bord des lacs.
En plein rift africain, au sud-est de Serengeti, bordés de hauts sommets et de lacs, vous atteindrez le cratère de Ngorongoro, site classé au Patrimoine mondial de l’Unesco.
La meilleure période pour y aller : les paysages au Parc de Serengeti sont magnifiques en juin
>Safari au Parc du lac de Manyara , Tarangire depuis Arusha
Dans votre circuit safari du Nord, non loin de Ngorongoro, et le parc national de Tarangire, direction le parc de Manyara et son lac qui occupe les 2/3 de la surface du parc. La biosphère du lac Manyara fait partie des sites protégés par l’UNESCO.
Situé sur la route classique des safaris en Tanzanie, à 130 km du parc du Serengeti (2h30 de route) et à 85 km de la zone protégée du cratère Ngorongoro (2h30 de route également).
C’est l’endroit idéal pour percer les secrets de la vie des lions se prélassant sous l’ombre des arbres. Le lieu est fait d’habitats naturels comme les zones forestières très luxuriantes qui hébergent les singes bleus et les babouins et de nombreux oiseaux. Ce sanctuaire boisé et humide abrite également des familles d’éléphants, de zèbres, de girafes, d’hippopotames et de flamants roses, entre autres.
Tarangire se situe à 1h30 de route à l’Est du parc de Manyara
C’est sans conteste le paradis des éléphants, c’est ici qu’il y a la plus grande densité mondiale avec plus de 3000 spécimens protégés. Le parc national de Tarangire offre un environnement magique avec la savane d’acacias et de baobabs et la vue des grands mammifères d’Afrique. N’oubliez surtout pas votre appareil photo, car le parc héberge des espèces animales très rares comme le gerenuk, le grand koudou ou l’oryx.
La meilleur période pour y aller : Pour organiser vos safaris de la Tanzanie du Nord, les meilleurs moments de l’année sont le mois de juin et octobre mais les parcs se visitent toute l’année. A Tarangire, privilégiez de partir entre août et janvier, c’est à ce moment-là que la concentration d’animaux est la plus importante.
>Au départ de Zanzibar – le sud- est de la Tanzanie et la réserve Selous et safari à Makumi
Prenez le cap vers le sud-est de la Tanzanie vers la réserve de Selous. En forme safari d’un jour au départ de Zanzibar ou pour un safari de plusieurs jours pour découvrir les richesses de la réserve de Selous, ces circuits hors des sentiers battus se combinent bien pour un séjour balnéaire et séjours loisirs aquatiques dans l’archipel.La réserve de Selous, classée par L’Unesco offre sur 55 000 km2 une multitudes d’ écosystemes protegés et des panoramas naturels sublimes. L’avantage de ce lieu ou la faune sauvage est présente autour des lacs et de la rivière Rufiji est qu’il est peu fréquentée et on s’y déplace à pied et en bateau.
La meilleure période pour y aller : Idéalement lors de la saison sèche ( aout à octobre).
- Au départ de Zanzibar, programmez un safari d’un ou de 3 jours au parc de Makumi , à la frontière de la réserve de Selous. De mai à juillet, les plaines sont verdoyantes et les herbivores sont présents en grand nombre.
- Autre formule pour un safari de 10 jours au sud : Itinéraire Réserve de gibier de Selous, parc national de Mikumi et parc national de Ruaha et montagne d’Udzungwa.
Faq : Organiser et réussir son safari en Tanzanie
Quelle est la plus belle réserve en Tanzanie ?
Avec la réserve de Selous, la plus grande du continent Le Parc de Ruhua est l’un des plus beaux et le deuxième plus grand parc avec ses 13 000 km2 de superficie. Les pistes de safaris suivent le cours de la grand rivière Ruaha, où cohabite de nombreuses espèces animales : éléphants, hippopotames, crocodiles, koudous, impalas, lions, léopards, chacals. Sans oublier les oiseaux, c’est le site naturel en Afrique qui concentre le plus grand nombre d’oiseaux avec plus de 550 espèces !
Tout y est fait pour découvrir la nature et notamment les lodges dont la situation est exceptionnelle. Ces hébergements fonctionnent de la même façon que les réserves privées incluant toutes les prestations attendues lors d’un safari animalier.
Quelle agence choisir pour un safari-photo en Tanzanie ?
Réaliser un safari photo en Afrique de l’Est en Tanzanie est le rêve de tout voyageur en quête d’aventure et de vues insolites. Pourtant, il est pratiquement impossible d’organiser soi-même le voyage. La plupart des touristes passent pour plus de sécurité et pour bénéficier des meilleurs conseils voyage à tous les niveaux par des agences voyage spécialisées dans les safaris sur mesure :
- GALAO EXPEDITIONS : une agence basée à Arusha (ville située aux abords du Parc National Arusha) et sur l’archipel de Zanzibar. Elle fait partie du réseau d’agences locales de NOMADAYS.
- TANZANIA SPECIALIST : une agence de voyages néerlandaise spécialisée dans les safaris en Tanzanie, les voyages sur l’archipel de Zanzibar et les expéditions sur le Kilimandjaro.
- TUMBILI : une agence de voyage lyonnaise spécialisée dans les séjours solidaires et équitables en Tanzanie.
Pour aller plus loin : Safaris en Afrique : les meilleurs agences spécialisées Afrique sud et Afrique de l’Est
Quelle est la meilleure saison pour faire un safari en Tanzanie ?
Quel que soit votre envie de voyage en Tanzanie en Afrique de l’Est, sachez que vous pourrez pleinement profiter de vos safaris animaliers, safaris photo des parcs nationaux ou circuits balnéaires à l’archipel de Zanzibar tout au long de l’année. Si la saison sèche est plus particulièrement conseillée, le climat est tempéré en toute saison. Malgré tout, selon le type et la région en Tanzanie ou vous prévoyez votre safari, étudiez en amont les particularités climatiques rencontrées dans les hauts plateaux, les plaines et sur le littoral de l’océan indien.
La grande saison des pluies commence en mars en Tanzanie, pour finir en mai. Alors que la petite saison des pluies est comprise entre les mois de novembre et décembre. On peut constater sur ce graphique météorologique et climatique que la meilleure période pour prévoir un voyage en Tanzanie se situe entre le mois de mai et octobre.
Lire aussi : Climat Tanzanie : Tout ce que vous devriez savoir avant d’y aller
Quel est le plus beau pays pour faire un safari ?
L’excellence pour réaliser un safari animalier est sans contestation possible la Tanzanie. Magnifique pays d’Afrique de L’Est, terre des lions et des éléphants, des buffles, des zèbres, des girafes et d’une multitudes d’autres d’espèces animales impressionnantes. L’attraction pour un voyage safari en terres tanzanienne est surtout dû à la grande diversité de paysages. Entre relief montagneux avec le mythique kilimandjaro et ses régions volcaniques, hauts plateaux de plaines au Centre, littoral avec l’océan indien aux plages de sable immaculés et au Nord, ses plus belles réserves et parcs nationaux, les possibilités de voyage safari en Tanzanie sont infinies.
Comment se rendre en Tanzanie depuis la France et l’Europe ?
A partir de l’aéroport de Zurich en Suisse, le vol en avion international est direct avec atterrissage à l’aéroport international du Kilimandjaro. La Tanzanie possède trois aéroports principaux : Dar es-Salaam, Kilimandjaro (Moshi/Arusha) et Zanzibar.
Les vols pour la Tanzanie
- Air France / KLM proposent des liaisons sur les deux aéroports Dar es-Salaam et Kilimandjaro./
- Ethiopian Airlines et Kenya Airways avec des escales à Addis Abeba et Nairobi.
- Qatar Airways, Swiss et Emirates desservent uniquement l’aéroport de Dar es-Salaam.
Choisir le meilleur vol depuis la France et Europe
- Pour les voyageurs qui souhaitent faire un safari dans les parcs du Nord (Tarangire, N’gorongoro, Serengeti, Manyara), privilégiez l’arrivée à l’aéroport Kilimandjaro. A partir de l’aéroport de Dar es-Salaam, il faut prévoir un transfert terrestre de 8 heures.
- Si vous souhaitez réaliser un safari dans les parcs du Sud (Selous, Ruaha), préférer l’l’aéroport de Dar es-Salaam.
- Si votre destination finale est Zanzibar, réservez un vol Aller sur l’aéroport de Dar es-Salaam ou Kilimandjaro et un retour en France directement depuis Zanzibar. Il est également possible d’arriver par l’aéroport de Nairobi au Kenya. Dans ce cas, il faut généralement prévoir une nuit à Nairobi plus un transfert routier de 5 heures et un visa supplémentaire.Au départ d’Europe, les prix des vols à destination de Dar es-Salam sont généralement moins chers que sur l’aéroport Kilimanjaro. Cependant, il faudra prévoir un supplément pour le transfert : 700 à 1000 € pour un vol A/R selon la saison.
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