Saint-Chamond, Loire, Rhone-Alpes, France

Saint-Chamond, dont les habitants sont appelés les Couramiauds ou Saint-Chamonais, est une commune française du département de la Loire située dans la région Rhône-Alpes. Deux éléments ont fondé la notoriété de la ville : une tradition industrielle avec les lacets au XIXe siècle puis les Aciéries de la Marine, devenues Creusot-Loire ; la politique avec une personnalité d’envergure nationale : Antoine Pinay qui a dirigé la France en 1952 et Saint-Chamond pendant près d’un demi-siècle.

La commune est confrontée à plusieurs défis : la sortie de l’industrie de masse ; l’explosion urbaine (doublement de sa population entre les décennies 1960 et 1970) ; le renouvellement de son attractivité économique et résidentielle ; la préservation de son environnement (atout de la vaste zone rurale du Pilat et des coteaux du Jarez sur l’emprise foncière), en plus de son établissement dans la vallée du Gier, ce qui la laisse évoluer entre les pôles économiques et industriels de Saint-Étienne et de Lyon.Saint-Chamond, Loire, Rhone-Alpes, France, environnement

Saint-Chamond est en voie de tertiarisation mais sa population compte une importante part d’ouvriers qualifiés. Les retraités représentent 30% des habitants. Son avenir est déterminé par ces quatre grandes lignes, dont :

  • Le renouvellement de sa vocation industrielle (avec son tissu de PME/PMI),
  • La réussite de sa capacité d’innovation (éco-quartier de Novaciéries, retraitement des délaissés urbains)
  • Le maintien d’une offre commerciale locale
  • La mise en synergie de ses différents quartiers et territoires.

Elle se place parmi les 45 communes de Saint-Étienne-Métropole dont les compétences vont s’élargir avec le passage au statut de communauté urbaine décidé le 10 septembre 2015 et devant être officialisé en janvier 2016.

Histoire et origines

A l’origine, la ville fut un poste de garde de l’un des cinq aqueducs qui alimentaient la ville romaine de Lugdunum (Lyon). L’aqueduc du Gier acheminait les eaux captées en amont de Saint-Chamond. Des parties aériennes de cet aqueduc sont encore visibles dans la région de Mornant (Rhône). En 1993, une découverte des parties souterraines dans la commune a été faite lors de la construction de la ZAC de la Varizelle.

PATRIMOINESaint-Chamond, Loire, Rhone-Alpes, France, patrimoine religieux

Sites classés « monuments historiques »

  • Maison des Chanoines du XVe siècle et du XVIe siècle.
  • Église Saint-Pierre de Saint-Chamond, datant du XVIIe siècle.
  • L’ancien Hôtel-Dieu, de 1670 ; et sa chapelle, datant de 1674.
  • Les façades et toitures de l’ancienne teinturerie : l’usine Gillet-Thaon, datant du XIXe siècle.
  • La façade ancienne de la mairie.

Édifices religieux

L’église Notre-Dame, qui fut construite en 1881, Notre-Dame de l’Hermitage et le temple protestant, construit en 1962 situé sur la route du Coin.

Urbanisme et architecture

  • Décombres des écuries du château détruit de Saint-Chamond, datant du XVe siècle.
  • Le couvent des Minimes, datant de 1622-1624, qui est aujourd’hui la mairie de la commune. Il a été rénové.
  • Colline de Saint Ennemond du XVe siècle.
  • Collège Sainte-Marie, datant de 1877, lieu d’inspiration de Gabriel Chevallier, auteur de Cloche merle dans son livre Sainte-Colline.Saint-Chamond, Loire, Rhone-Alpes, France, maison bourgeoise
  • Château du Jarez, datant du XIXe siècle, sis rue Victor-Hugo.
  • Maisons bourgeoises du XIXsiècle et début XXe siècle, qu’on peut voir au no 18 puis 30, 32, 34, 36, 40 et 42, rue Victor-Hugo.
  • Maison bourgeoise, datant du début du XXe siècle, à la façade d’inspiration Art Nouveau, sise au 58, rue Victor-Hugo.
  • Hôtel de la Caisse d’Epargne au 16 rue Victor-Hugo, datant de 1901.
  • Salle des congrès (Aristide-Briand).
  • La maison des artistes, ancienne École Primaire supérieure de filles, qui date de 1909.