La FranceLa France, ou la République française, est un pays d’Europe de l’Ouest, mais qui comprend également plusieurs régions disséminés sur plusieurs océans (territoires d’outre-mer) DOM- TOM qui lui permettent d’être présente dans tous les océans sauf l’Arctique.

Sa capitale est Paris, la langue officielle est le français et la monnaie est l’Euro (€).

France, drapeauLe drapeau français tricolore est constitué de trois bandes verticales respectivement bleue, blanche et rouge ; il est né de la réunion, sous la Révolution française, des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). L’hymne nationale est La Marseillaise et sa devise est « Liberté, Égalité, Fraternité». Politiquement, il s’agit d’une république constitutionnelle unitaire ayant un régime mixte semi-parlementaire semi-présidentiel.

Langues

Le français est la langue très majoritairement parlée en France, et est officiellement « la langue de la République » depuis la loi constitutionnelle de 1992. La France est le deuxième pays francophone le plus peuplé du monde, après la République démocratique du Congo, mais le premier en termes de locuteurs. La France mène une politique linguistique active en faveur du français. Celle-ci peut être visible entre autres au sein de l’Organisation internationale de la francophonie dont la France fait partie de même qu’au sein de l’Assemblée parlementaire de la francophonie dont la France fait aussi partie. Les villes du Havre, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Lille, Marseille, Nantes, Paris, Saint-Denis de La Réunion, Tours, les villes associées d’Angoulême, Nice et Poitiers, les membres associés que sont la communauté d’agglomération Évry Centre Essonne et la communauté urbaine de Bordeaux de même que l’Association des communes et collectivités d’Outre-Mer sont membres de l’Association internationale des maires francophones. Selon un rapport du linguiste Bernard Cerquiglini 1999, soixante-quinze autres langues, autres que le français, sont parlées en France, en comptant les langues régionales, les langues issues de l’immigration et les dialectes parlés dans l’outre-mer.

Localisation et frontières

France, localisation

La France métropolitaine est située à l’une des extrémités occidentales de l’Europe. Elle est bordée par la mer du Nord au nord, la mer Méditerranée au sud-est, la Manche au nord-ouest, l’océan Atlantique à l’ouest . Elle est frontalière de la Belgique et du Luxembourg au nord-est, de l’Allemagne et de la Suisse à l’est, de l’Italie et de Monaco au sud-est, de l’Espagne et d’Andorre au sud-ouest.

La France métropolitaine comprend plusieurs îles, notamment la Corse et des îles côtières. La métropole est comprise entre les latitudes 42°19’46 » N et 51°5’47 » N, ainsi que les longitudes 4°46′ O et 8°14’42 » E. Sa partie continentale s’étend sur environ 1 000 km du nord au sud et d’est en ouest.

Ces territoires ont des statuts variés dans l’administration territoriale de la France et sont situés :

  • dans l’océan Indien: La Réunion, Mayotte, les Îles Éparses, les Îles Crozet, les Îles Kerguelen et Saint-Paul-et-Amsterdam
  • dans l’océan Atlantique: Saint-Pierre-et-Miquelon et, dans les Antilles, la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy ;
  • dans l’océan Pacifique: la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et Clipperton ;
  • sur le continent sud-américain : la Guyane
  • en Antarctique : la Terre Adélie.

À travers ses collectivités ultra-marines, la France possède également des frontières terrestres avec le Brésil et le Suriname, ainsi qu’avec les Pays-Bas via la partie française de Saint-Martin. Sa superficie de la France métropolitaine est de 552 000 km2 soit environ un hectare par habitant. En comptant la totalité des terres émergées d’outre-mer, la superficie totale est de 675 000 km2.

Elle se place 42e  parmi les plus grands États du monde par sa surface terrestre. Elle est le troisième plus grand pays d’Europe, deuxième si on inclut les départements ultra-marins, et le plus grand de l’Union européenne. son littoral, outre-mer inclus, s’étend sur 8 245 km.

Climat

Climat tempéré, influencé par l’anticyclone des Açores  avec des variantes régionales ou locales assez marquées. La typologie actuelle retient six grands domaines climatiques :

  • au sud de celui-ci, le domaine aquitain reprend les caractéristiques du domaine breton, mais avec des températures plus élevées ;
  • au nord-est du pays, le domaine lorrain possède des caractéristiques semi-continentales, avec un hiver froid et des précipitations plus faibles qu’à l’ouest ;
  • le quart nord-ouest du pays appartient au domaine breton, avec ses nuances parisiennes et flamandes ; celui-ci est caractérisé par des températures douces, une amplitude thermique faible et des précipitations relativement importantes ;
  • au bord de la mer Méditerranée, le domaine provençal connaît un ensoleillement important, des étés chauds et secs et des hivers doux et humides ;
  • entre les domaines lorrain et provençal, le domaine danubien fait office de zone de transition, avec une amplitude thermique forte ;
  • le domaine montagnard, qui correspond aux régions d’altitude élevée, est caractérisé par des hivers froids et humides aux précipitations nivales importantes.

Une grande partie de la France d’outre-mer est en revanche soumise à des climats tropicaux (avec de fortes variantes), auxquels il faut ajouter les exceptions de :

  • la Guyane :climat équatorial
  • Saint-Pierre-et-Miquelon: climat océanique
  • Terres australes et antarctiques françaises: climats polaire et océanique

La température moyenne en France s’est élevée de 0,1 °C en moyenne par décennie au cours du xxe siècle

TourismeFrance, tourisme

La tour Eiffel à Paris, le monument payant le plus visité au monde.

paris0

La France est le pays le plus visité au monde par les touristes étrangers avec près de 82 millions de visites en 2007, mais le troisième pays au monde pour les recettes liées au tourisme international. Le secteur du tourisme représentait en 2005 près de 900 000 emploisdirects, et au moins autant d’emplois indirects. Plus de 1,3 milliard de nuitées ont été effectuées par des touristes en France en 2007, dont une partie dans les 3,178 millions de résidences secondaires du pays. Les motifs de ce tourisme sont variés : il s’agit tout à la fois d’un tourisme culturel (notamment à Paris), balnéaire (notamment sur la Côte d’Azur), naturel, d’affaires (Paris est la première destination mondiale pour ce type de tourisme), de loisirs (Disneyland Paris est de loin le parc d’attractions le plus fréquenté d’Europe) et de sports d’hiver (dans les Alpes du Nord notamment). Les sites touristiques payants les plus fréquentés sont dans leur majorité situés en Île-de-France(Disneyland Paris, Musée du Louvre, Tour Eiffel, Château de Versailles …) ; quelques sites de province attirent néanmoins de nombreux touristes, comme les châteaux de la Loire, le mont Saint-Michel, Rocamadour, le Château du Haut-Kœnigsbourg, le musée Unterlinden de Colmar, le Centre Pompidou-Metz ou le parc du Futuroscope.

Bâtiments d’intérêt historique

France, site archéologique

En France, depuis 1840, les bâtiments d’intérêt historique, architectural, patrimonial ou culturel peuvent être inscrits ou classés au titre des monuments historiques par l’État, de même que certains biens mobiliers (cloches), ce qui leur assure une protection juridique, ainsi que des aides à la restauration et à l’entretien. À la date du 31 décembre 2008, il y a en France 43 180 monuments historiques inscrits ou classés. La France a compté des architectes qui ont participé à façonner le patrimoine architectural français et européen à toutes les époques de son histoire, avec des figures telles que Pierre de Montreuil au Moyen Âge, Lescot, Delorme et Androuet du Cerceau à la Renaissance, Mansart, Le Vau, Hardouin-Mansart, Gabriel et Claude-Nicolas Ledoux aux époques classique et néoclassique, Viollet-le-Duc, Garnier et Eiffel au xixe siècle et Le Corbusier et Perret à l’époque moderne.

Patrimoine artistique et événements culturels

France, culture

A partir de l’époque où un État et une nation commencent à se former c’est-à-dire avant le début du 2e millénaire de notre ère, les Beaux-arts français vont être en grande partie similaires à ceux du reste de l’Europe occidentale, voyant se succéder un art roman aux XIe et XIIe siècles et un art gothique du XIIe au XVe siècles ; la célébration de la puissance de la monarchie française, d’un « espace privilégié » (A. Chastel) et la représentation du sacré font partie des thèmes privilégiés d’un art principalement commandé par le pouvoir politique ou religieux. La Renaissance et le développement du classicisme au XVIIe siècle puis du néoclassicisme au XVIIIe siècle sont l’expression à la fois d’une recherche de l’ordre et de l’apparat et d’influences antiques et italiennes ; c’est également à l’époque moderne qu’émergent des figures individuelles d’artistes, telles les peintres Fouquet, Poussin, La Tour, le Lorrain, Watteau, Boucher, Chardin, Fragonard, Greuze, David, Gros et Ingres, ou les sculpteurs Goujon, Girardon, Coysevox, Puget et Houdon. Aux XIXe et XXe siècles, la France joue un rôle majeur dans les grands courants et révolutions artistiques occidentaux :

  • le romantisme : Delacroix et Géricault
  • le réalisme : Courbet
  • l’impressionnisme : Monet,Renoir, Manet, Degas
  • le néo-impressionnisme : Seurat,Van Gogh, Cézanne, Gauguin
  • le fauvisme : Matisse,Derain,Vlaminck
  • le cubisme : Braque,Picasso, Léger
  • le surréalisme : Duchamp
  • la sculpture : Auguste Rodin (révolutionne la sculpture à la fin du XIXe siècle)

Contrairement à plusieurs pays qui s’incarnent dans une grande figure d’écrivain, la littérature française compte de nombreuses figures à l’importance et à la renommée à peu près équivalentes. Il serait vain de tenter d’en faire la liste, mais on peut citer au Moyen âge les poètes Chrétien de Troyes et Villon ; au XVIe siècle, le romancier Rabelais, l’essayiste Montaigne et les poètes Du Bellay et Ronsard marquent la Renaissance. Au XVIIe siècle, les dramaturges Corneille, Racine et Molière, le poète Boileau, le fabuliste La Fontaine et l’inclassable Pascal s’attachent à maintenir ou rétablir l’ordre par la raison ; au XVIIIe siècle, les auteurs des Lumières Voltaire, Diderot et Rousseau, les romanciers Prévost, Laclos et Sade et les dramaturges Marivaux et Beaumarchais fustigent la société de leur époque tout en abordant des sujets jusque là prohibés. Au xixe siècle, le roman connaît un apogée avec Stendhal, Balzac, Hugo, Dumas, Flaubert et Zola, mais les autres genres ne sont pas en reste, comme le montrent le mémorialiste Chateaubriand et les poètes Lamartine, Musset, Baudelaire, Vigny, Rimbaud et Mallarmé. Au XXe siècle, le manque de recul rend plus difficile la perception de figures majeures ; on peut néanmoins citer :

  • Les poètes: Apollinaire, Éluard, Aragon, Char et Prévert,
  • Les romanciers: Proust, Gide, Céline, Sartre, Camus et Sarraute,
  • Les dramaturges : Giraudoux,Cocteau, Beckett et Ionesco.

Divisée au Moyen âge entre un art religieux inspiré du chant grégorien et le chant profane des troubadours et trouvères, la musique française atteint un certain apogée à partir de l’époque classique, avec des compositeurs comme :

  • Lully et Charpentier au XVIIe siècle,
  • Rameau au XVIIIe siècle,
  • Berlioz,Gounod et Bizet au XIXe siècle, ou
  • Maurice Ravel,Gabriel Fauré, Debussy au XXe siècle —

Beaucoup de ces artistes composent des opéras. La période contemporaine est représentée par Olivier Messiaen, Henri Dutilleux,Francis Poulenc, Gilbert Amy et plus récemment Thierry Escaich.

À partir du début du xxe siècle, la musique dite « populaire » prend son essor, mêlant des genres propres à la France (la chanson française) à des genres importés (rock et rap en particulier), et permettant à des vedettes comme Claude François, Johnny Hallyday, Sheila, Michel Sardou ou Jean-Jacques Goldman de vendre des dizaines de millions de disques.

France, theatre

Le cinéma, inventé en 1895 à Lyon par les frères Lumière, reste une activité importante en France malgré la concurrence hollywoodienne : la France est en 2005 le sixième producteur mondial et le premier producteur européen de longs-métrages. Le cinéma français, principalement tourné depuis les années 1980 vers la comédie et le cinéma d’auteur, a produit dans les années 2000 quelques films au succès mondial, comme Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain ou La Marche de l’empereur. Le Festival international du film, organisé chaque année à Cannes, est l’événement culturel le plus médiatisé au monde.

Gastronomie

France gastro

La cuisine française est renommée, notamment grâce à ses productions agricoles de qualité : nombreux vins (champagne, vins de Bordeaux ou de Bourgogne etc.) et fromages (roquefort, camembert etc.), et grâce à la haute gastronomie qu’elle pratique depuis le xviiie siècle. Néanmoins, la cuisine française est extrêmement variée, et est essentiellement constituée de spécialités régionales ayant conquis l’ensemble du territoire, comme la choucroute alsacienne, la quiche lorraine, les rillettes du Mans, le bœuf bourguignon, le foie gras périgourdin, le cassoulet languedocien, la tapenade provençale ou les quenelles lyonnaises. De plus, de véritables frontières culinaires se dessinent dans le pays, entre un nord utilisant le beurre et l’échalote et un sud leur préférant l’huile et l’ail, et entre des régions à la cuisine terrienne (le Périgord par exemple) et d’autres à la cuisine résolument tournée vers la mer (la Provence). Néanmoins, ces frontières ont tendance à disparaître aujourd’hui, en raison de la jonction des modes de vie et de l’essor d’une cuisine mondialisée.

Patrimoine architectural

France, histoire

Le patrimoine architectural riche de la France est témoin d’une longue histoire et de la rencontre de différents traits civilisationnels. La galerie des Glaces du Château de Versailles, chef-d’œuvre de l’architecture baroque du xviie siècle. Il comporte des exemples d’architecture de toutes les époques :

  • L’architecture romaine : le pont du Gard
  • L’architecture d’après-guerre : le centre-ville du Havre
  • L’architecture romane : l’abbaye de Saint-Savin-sur-Gartempe
  • L’architecture gothique : la cathédrale de Chartres
  • L’architecture classique : le canal du Midi

Sur les 1001 biens culturels classés au patrimoine mondial par l’UNESCO en décembre 2014, 39 sont français, ce qui fait de la France ensemble avec l’Allemagne le quatrième pays du monde en nombre de sites culturels classés au patrimoine mondial. Le patrimoine architectural français classé au patrimoine mondial comporte à la fois des édifices d’architecture

  • Religieuse : l’abbaye de Fontenay
  • Civile : les châteaux de la Loire
  • Industrielle : la saline royale d’Arc-et-Senans
  • Militaire : les villes fortifiées par Vauban
  • Urbaine : la place Stanislas de Nancy, le centre-ville de Strasbourg

Paysages et environnement

France, montagnes

France paysageLa France métropolitaine possède une grande variété de paysages, entre des plaines agricoles ou boisées, des chaînes de montagnes plus ou moins érodées, des littoraux diversifiés et des vallées mêlant villes et espaces néo-naturels. La France d’outre-mer possède quant à elle une importante biodiversité, par exemple dans la forêt équatoriale guyanaise ou dans les lagons de Nouvelle-Calédonie. les forêts occupant 28 % de la surface nationale. La superficie forestière en métropole est constituée de :

  • 65% de feuillus,
  • 22% de conifères
  • 13 % de peuplement mixte.

France paysage 2

France paysage 3Les forêts publiques (domaniales, communales) et privées occupent respectivement 25 % et 75 % de la propriété forestière métropolitaine. C’est ce qui fait de La France l’un des pays les plus boisés d’Europe occidentale,  Les autorités françaises luttent contre la pollution grâce aux pouvoirs publics qui tentent depuis plusieurs décennies de répondre aux défis environnementaux. Aux réserves naturelles et aux parcs nationaux se sont ajoutés depuis 1968 les parcs naturels régionaux, qui mêlent conservation et mise en valeur du patrimoine naturel et culturel et couvrent en 2007 13 % du territoire français. Six agences de l’eau ont été mises en place pour gérer et protéger les ressources en eau du pays.

Axes de communication et transports

France, transport

En raison de sa situation de carrefour, la France est un pays de passage. Elle est en effet le passage obligé pour les hommes et les marchandises circulant par voie terrestre entre la péninsule Ibérique et le reste de l’Europe, et, depuis l’ouverture en 1994 du tunnel sous la Manche, entre le Royaume-Uni et le reste de l’Europe. Héritages de l’histoire, les réseaux de transports français sont très centralisés autour de Paris ; cette centralisation est particulièrement forte dans les transports ferroviaires et aériens.

Le principal moyen de transport utilisé en France est la route, qui représentait en 2007 respectivement 86,5 % et 79,9 % des trafics voyageurs et marchandises. La France compte plus d’un million de kilomètres de routes en 2005, dont la quasi-totalité sont revêtues. Depuis la Libération, la France s’est dotée d’un réseau autoroutier étendu, qui totalise 10 991 km en 2007. Depuis quelques décennies, les politiques publiques s’attachent à réduire les accidents mortels sur la route, dont les principales causes identifiées sont la vitesse et l’alcool, et cherchent à réduire la dépendance des Français vis-à-vis de la voiture, au profit d’autres moyens de transport moins polluants. Le réseau ferroviaire français date pour l’essentiel du milieu et de la fin du XIXe siècle ; en 2009, il compte 29 473 km de lignes, dont plus de la moitié sont électrifiées. L’essentiel du trafic est géré par l’entreprise publique SNCF, sur les lignes appartenant au gestionnaire d’infrastructure Réseau ferré de France (RFF). Depuis les années 1980, le trafic voyageurs augmente en France, grâce d’une part à la prise en charge par les régions du trafic régional et local, et surtout à la naissance et à l’extension continue du réseau de lignes à grande vitesse parcouru par le TGV. D’autre part, les principales villes du pays sont dotées d’un réseau ferroviaire urbain, de type métro, tramway ou RER ; le métro de Paris, né en 1900, forme l’un des réseaux les plus denses au monde.

Le transport aérien est particulièrement centralisé : les deux aéroports parisiens — Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly — ont accueilli en 2008 plus de 87 millions de passagers, quand le premier aéroport de province, Nice-Côte d’Azur, en accueillait à peine plus de 10 millions. Les aéroports de province sont en effet concurrencés par le TGV pour le trafic domestique, tandis que les aéroports parisiens accueillent la quasi-totalité du trafic long-courrier. La France est le siège de l’une des premières compagnies aériennes mondiales en nombre de passagers transportés (Air France-KLM) et du premier constructeur aéronautique civil (Airbus) d’Europe.

D’autres modes de transport sont utilisés en France, mais ils sont plus marginaux. Le trafic fluvial assure une part négligeable du trafic voyageurs, et très secondaire du trafic marchandises, en raison principalement de l’inadaptation d’une grande partie du réseau au trafic moderne. Le trafic maritime est plus important, mais les ports Dunkerque, du, de Nantes – Saint-Nazaire et de Bordeaux font pâle figure face à leurs rivaux de la mer du Nord comme celui de Rotterdam ou celui d’Anvers ; seul le port de Marseille tire son épingle du jeu, en étant le premier port de la Méditerranée en tonnage expédié. Quant au vélo, il connaît aujourd’hui une nouvelle jeunesse, notamment grâce à la préoccupation environnementale des Français et à la mise en place de systèmes de location de bicyclettes dans plusieurs villes du pays.

Histoire

La France actuelle occupe la plus grande partie des anciennes Gaules celtiques, conquises par Jules César au premier siècle av. J.-C., mais elle tire son nom des Francs, un peuple germanique qui s’y installa à partir du Ve siècle. La France est un État à l’unification ancienne, et fut l’un des premiers pays de l’époque moderne à tenter une expérience démocratique.

Si nous parlons de la préhistoire et de l’antiquité, nous dirons que la présence humaine sur le territoire de la France actuelle remonte au Paléolithique inférieur ; les traces les plus anciennes de vie humaine datent d’il y a environ 1 800 000 ans. L’homme est alors confronté à un climat rude et variable, marqué par plusieurs ères glaciaires qui modifient son cadre de vie. La France compte un nombre important de grottes ornées du Paléolithique supérieur, dont l’une des plus célèbres est celle de Lascaux (Dordogne, -18 000 environ). Vers -10 000, à la fin de la dernière ère glaciaire, le climat s’adoucit. A partir de -7 000 environ, cette partie de l’Europe occidentale entre dans le Néolithique et ses habitants se sédentarisent, même si l’évolution est différente selon les régions. Après un fort développement démographique et agricole au XIVe et IIIe millénaires, la métallurgie fait son apparition à la fin du IIIe millénaire, d’abord avec le travail de l’or, du cuivre et du bronze, puis avec celui du fer au VIIIe siècle.

En -600, des Grecs originaires de la ville de Phocée fondent la ville de Marseille, au bord de la Méditerranée ; à la même époque, quelques peuples celtes pénètrent dans le territoire de la France actuelle, mais cette occupation ne se généralise à la totalité de ce territoire qu’entre les Ve et IIIe siècles av. J.-C. La notion de Gaule apparaît alors ; elle correspond aux territoires de peuplement celte compris entre le Rhin, les Pyrénées, l’Atlantique et la Méditerranée. La Gaule est alors un pays prospère, dont la partie méridionale est de plus en plus soumise aux influences grecques et romaines. À partir de -125, le sud de la Gaule est peu à peu conquis par la République romaine, qui y fonde les villes d’Aix-en-Provence, Toulouse et Narbonne. En -58, Jules César se lance à la conquête du reste de la Gaule, et vainc en -52 une révolte menée par le chef gaulois Vercingétorix. Les territoires nouvellement conquis sont répartis par Auguste en neuf provinces romaines, dont les principales sont la Narbonnaise au sud, l’Aquitaine au sud-ouest, la Lyonnaise au centre et la Belgique au nord. De nombreuses villes sont fondées durant la période gallo-romaine, dont Lyon, appelée à être une capitale des Gaules ; celles-ci sont conçues à l’image des villes romaines, avec un forum, un théâtre, un cirque, un amphithéâtre et des thermes. La religion romaine se superpose aux cultes gaulois sans les faire disparaître, les divinités se confondant peu à peu dans un même syncrétisme. Au IIIe siècle, la Gaule romaine connaît une crise grave, le limes, frontière fortifiée protégeant l’Empire des incursions germaniques, étant franchi à plusieurs reprises par les Barbares. Le pouvoir romain, pendant ce temps, semble chancelant : un Empire des Gaules est proclamé en 260 et échappe à la tutelle romaine jusqu’en 274. Néanmoins, la situation s’améliore dans la première moitié du ive siècle, qui est une période de renouveau et de prospérité pour la Gaule. En 312, l’empereur Constantin Ier se convertit au christianisme ; les chrétiens, persécutés jusque là, se multiplient. Mais les invasions barbares reprennent à partir de la seconde moitié du ive siècle ; le 31 décembre 406, les Vandales, Suèves et Alains franchissent le Rhin et traversent la Gaule jusqu’en Espagne. Au milieu du ve siècle, les Alamans et les Francs, deux peuples païens, s’installent au nord-est de la France actuelle et exercent une forte pression sur les généraux romains qui subsistent dans le nord-est de la Gaule

Découpage territorial et décentralisation

Ville de France

La commune, le département et la région sont les trois niveaux qui divisent la France métropolitaine en de multiples collectivités territoriales. Ces dernières sont en même temps des circonscriptions administratives  dans lesquelles l’État intervient au travers de ses services déconcentrés. Les communes, au nombre de 36 681 en métropole au 1er janvier 2014, correspondent généralement au territoire d’une ville ou d’un village ; elles sont dirigées par un conseil municipal, qui élit un maire, à la fois agent de la collectivité territoriale et représentant de l’État dans la commune.

France d’outre-mer

Les territoires français situés hors d’Europe, qui correspondent à d’anciennes colonies restées françaises, sont quant à eux soumis à des régimes administratifs et juridiques très différents les uns des autres. Ces territoires, dont la situation économique est globalement moins bonne que celle de la métropole, bénéficient de nombreuses aides de l’État. La Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, La Réunion et depuis 2011 Mayotte sont à la fois des départements et des régions d’outre-mer, au statut similaire à celui des départements et régions métropolitaines, bien que les lois françaises puissent prévoir des dispositions spécifiques les concernant. Ces départements, sauf Mayotte, font partie des régions ultrapériphériques de l’Union européenne, et sont soumis à la législation européenne. En revanche, les autres territoires français d’outre-mer, à l’exception des collectivités de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin, ne font pas partie de l’Union européenne, bien que leurs habitants disposent de la citoyenneté européenne. Il s’agit tout d’abord des cinq collectivités d’outre-mer, aux statuts très variés et qui sont :

  1. la Polynésie française
  2. Saint-Barthélemy
  3. Saint-Martin
  4. Saint-Pierre-et-Miquelon
  5. Wallis-et-Futuna

Bien que l’État y conserve certaines prérogatives exclusives, elles sont soumises en grande partie à une législation spécifique et bénéficient de la spécialité législative. Les Terres australes et antarctiques françaises et l’île de Clipperton, qui n’accueillent aucun habitant permanent, sont gérées directement par l’État ou son représentant. Mais La Nouvelle-Calédonie, de son côté, est une collectivité territoriale sui generis, à l’autonomie très poussée, et où un référendum sur l’indépendance doit être organisé entre 2014 et 2018.

Appartenance à des organisations internationales

L’un des membres fondateurs de l’Union européenne, de l’espace Schengen et de la zone euro, la France est également un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, comme elle est membre de multiples organisations internationales ( l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le G8, le G20, l’Organisation internationale de la francophonie, etc…).

Depuis 1945, quelle que soit la majorité au pouvoir, l’Europe est un axe majeur de la politique étrangère française. Deux des sept Pères de l’Europe, Jean Monnet et Robert Schuman, sont français ; l’un des objectifs était alors d’éviter une nouvelle guerre mondiale en facilitant la réconciliation franco-allemande. Néanmoins, le positionnement de la France et des Français vis-à-vis de l’Europe a souvent été ambigu : du rejet par l’Assemblée nationale du traité créant la Communauté européenne de défense en 1954 à celui par référendum du traité établissant une constitution pour l’Europe en 2005, les coups d’arrêt français à la construction européenne ont été nombreux. Depuis le traité de Maastricht en 1992, les domaines dans lesquels l’Union européenne a compétence exclusive sont de plus en plus nombreux. Une grande partie du droit applicable en France est en 2010 d’origine européenne, d’autant plus que le droit européen prime sur le droit national. La France, puissance moyenne, ne peut peser sur la scène mondiale dans beaucoup de domaines que grâce à l’Union européenne. L’unification du marché européen et l’instauration d’une monnaie unique en 1999 ont entraîné de profondes mutations de l’économie française.

Démographie

Évolution de la population de la France métropolitaine depuis 1801, comparée aux populations allemande et britannique (base 100 = 1800 ou 1801).

66,3 millions de personnes vivent en France au 1er janvier 2015 (hors COM et Nouvelle-Calédonie), dont 64,2 millions en métropole et 2,1 millions dans les départements d’outre-mer

Si on inclut également les 600 000 habitants des collectivités d’outre-mer (Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Wallis-et-Futuna, Saint-Martin et Saint-Barthélemy) et de Nouvelle-Calédonie, la population de l’ensemble des territoires français atteint 66,9 millions, soit environ 1 % de la population mondiale. Un recensement national général était organisé à intervalles réguliers depuis 1801, mais depuis janvier 2004, le recensement est réalisé tous les ans dans les communes de 10 000 habitants ou plus, hors collectivités d’outre-mer, et tous les cinq ans ailleurs.

Après avoir été relativement faible au XIXe et au début du XXe siècle — la France a connu une transition démographique rapide et peu marquée —, la croissance démographique de la France est devenue l’une des plus fortes d’Europe, combinant un taux de natalité supérieur à la moyenne européenne (821 000 naissances en 2009 contre 536 000 décès) et un solde migratoire positif (environ 71 000 individus en 2009) : la population de la France s’est accrue de 0,54 % en 2009. En 2010, le taux de fécondité en France est d’environ 2,01 et 27,3 % des nouveau-nés en métropole avaient au moins un parent né à l’étranger dont 23,9 % un parent né hors de l’Union européenne. En outre, la pyramide des âges voit depuis le début du XXIe siècle sa structure évoluer. La part de la population la plus âgée augmente, en raison à la fois de la progression de l’espérance de vie (la France jouit d’une des plus grandes espérances de vie au monde ) et de l’arrivée au troisième âge de la génération du baby boom — phénomène communément appelé le papy boom. La proportion des plus de 60 ans dans la population française est de 22 % en 2009.

Sexualité et égalité des sexes

Les différentes formes d’altersexualité sont dans l’ensemble acceptées en France, même si la loi précède souvent les mentalités dans la tolérance vis-à-vis des minorités sexuelles. Le mariage des couples de même sexe, ainsi que l’adoption d’enfants par ces mêmes couples, est légale en France depuis le 18 mai 2013.

Si la place des femmes dans la société française a beaucoup évolué au cours du xxe siècle, favorisées à la fin du siècle par de nombreuses lois contre les discriminations qu’elles subissent, la France est en 2009 loin de l’égalité hommes-femmes. Pour un emploi à temps plein, les femmes touchent en 2008 un salaire en moyenne 19 % inférieur à celui des hommes, et la discrimination salariale pure serait de 6 à 7 % selon le ministère de l’Emploi. Quant aux fonctions de décision, les femmes y accèdent peu : elles ne dirigent que 8 % des entreprises de plus de 200 salariés, et ne représentent que 18,5 % des députés élus en 2007 et 13,1 % des conseillers généraux élus en 2008.

Religions

La montée de l’irréligion en France suit un chemin inverse du déclin du catholicisme.

Depuis la loi du 9 décembre 1905, les Églises sont strictement séparées en droit de l’État en France. « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte », exception faite en Alsace-Moselle où le culte catholique, deux cultes protestants et le culte israélite sont reconnus. La religion catholique est également toujours reconnue dans certains départements et territoires d’outre-mer. La notion de laïcité et la réglementation qui en découle sont l’objet de débats comme, en 2003-2004, au sujet de la loi française sur les signes religieux dans les écoles publiques.

La France, est un pays de tradition catholique ancienne, mais où le poids de l’Église a considérablement diminué. Seules 51 % à 64 % des personnes interrogées se déclaraient catholiques lors de sondages publiés en 2007, et une large part de la population se dit agnostique, athée ou sans religion. De plus, d’autres religions sont présentes dans des proportions moins importantes, notamment le judaïsme depuis l’Antiquité, différentes branches du protestantisme depuis la Réforme et l’islam depuis l’arrivée en France d’immigrés du Maghreb et du Moyen-Orient au xxe siècle. Diverses religions chrétiennes (Église néo-apostolique, Église apostolique arménienne,gallicanisme, mormons, Témoins de Jéhovah, mennonitisme…) ou non chrétiennes (hindouisme, bouddhisme, bahaïsme, alévisme…) sont également présentes sur le territoire national.

Par principe, l’État français s’interdit les recensements à caractère religieux ou philosophique ; les estimations du poids de chaque confession, de l’athéisme et de l’agnosticisme restent imprécises et difficiles à réaliser. Toutefois, plusieurs instituts réalisent régulièrement des sondages pour évaluer l’appartenance religieuse des Français. Au-delà de ces valeurs, la perte d’influence des religions est un aspect majeur de l’évolution de la société française aux XIXe et XXe siècles. Près de 80 % des hommes et 70 % des femmes qui se disent d’origine catholique n’assistent jamais à un service religieux. Même chez les catholiques les plus fervents, l’obéissance aux préceptes de l’Église diminue : 31 % des pratiquants assidus ayant eu des enfants entre 1995 et 2004 les ont eus hors mariage. En 2006 un peu plus du quart de la population dit « croire en un dieu » alors que plus de 60 % se déclarent athées ou agnostiques.

Santé

Le système de santé français est en grande partie financé par la branche maladie de la sécurité sociale. Le nombre de médecins pour 1 000 habitants était de 3,22 en 2008, un des taux les plus élevés au monde. Les Françaises et les Français bénéficient également d’une des espérances de vie les plus longues du monde, même si le taux de mortalité prématurée (avant 65 ans) est élevé. Les dépenses de santé par habitant étaient de 4 719 $ par an en 2008, ce qui place la France au-dessus de ses grands voisins européens, mais en dessous de la Suisse, de la Norvège, du Danemark, du Luxembourg, et des États-Unis. De 1950 à 2006, la dépense consacrée aux soins et aux biens médicaux est passée de 2,5 à 8,8 % du PIB.

Néanmoins, la santé des habitants de la France n’est pas optimale dans tous les domaines. Malgré la chute de la consommation de vin depuis les années 1960, les Français demeurent les seconds consommateurs d’alcool d’Europe occidentale, après les Irlandais. 29 % des 18-75 ans fumaient quotidiennement en 2005, malgré les intenses campagnes de lutte contre le tabagisme. Quant aux drogues illicites, la plus consommée est le cannabis : 39 % des hommes de 18 à 25 ans en auraient consommé en 2005, selon l’Observatoire français des drogues et toxicomanies.

Politique

Le paysage politique français a connu trois évolutions majeures depuis les années 1980 : la chute de l’audience du Parti communiste français, la baisse progressive de l’électorat centriste et la hausse du vote pour des partis d’extrême droite. Ces deux dernières évolutions ont cependant été en partie contredites lors de récents scrutins. Par ailleurs, l’abstention concerne un nombre de plus en plus élevé d’électeurs.

Depuis les années 1990, les deux principaux partis français sont :

  • l’Union pour un mouvement populaire (UMP)
  • Rassemblement pour la République (RPR) avant 2002
  • Parti socialiste (PS). L’Union pour un mouvement populaire est un parti de droite et de centre-droit, membre du Parti populaire européen. Le Parti socialiste est un parti de gauche et de centre-gauche, membre du Parti socialiste européen.

En 2012, le Président de la République, le Premier ministre, la plupart des ministres, des députés, des sénateurs et des présidents de conseils régionaux ou généraux en sont membres. De nombreux autres partis participent à la vie politique de la France : les plus importants sont :

  • le Front national (FN, droite nationaliste)
  • l’Union des démocrates et indépendants(UDI, centre-droit)
  • le Mouvement démocrate (MoDem, centre)
  • le Parti radical de gauche(centre-gauche)
  • Europe Écologie Les Verts(écologistes)
  • le Front de gauche (gauche antilibérale)

Nous espérons vous avoir donné une idée brève et claire sur la France d’une façon générale. En ce qui concerne les lieux à visiter, les hôtels, les loisirs, etc… vous les trouverez dans nos articles détaillés par région et par ville sur notre site « CAP VOYAGES » spécialisé dans le tourisme international. Nous vous souhaitons tout le plaisir en navigant sur internet en notre compagnie.

Tags