Quinsac, la Gironde, France

Quinsac, dont les habitants sont appelés les Quinsacais, est une commune du département de la Gironde, située dans le  Sud-Ouest de la France, en région Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes. Commune de l’aire urbaine de Bordeaux et de son unité urbaine, Quinsac se trouve au bord de la Garonne, dans l’Entre-deux-Mers qui est la région girondine implantée sur un plissement compris entre Dordogne et Garonne. Hachée par leurs nombreux petits affluents, elle offre un paysage très vallonné. L’Entre-deux-Mers est bordé au sud par le Bazadais, à l’ouest par le Bordelais, au nord par les Fronsadais, Libournais et Castillonnais et enfin à l’est par la Guyenne. Cette dénomination est popularisée par l’appellation viticole de vin blanc sec correspondant à cette région.

Les communes limitrophes

• Camblanes-et-Meynac, au nord
• Isle-Saint-Georges, au sud
• Cambes, au sud-est
• Cadaujac, à l’ouest

HYDROGRAPHIE

la Garonne qui est toujours sous l’influence des marées, est très large à Quinsac, sachant qu’à marée haute, se forme un mascaret qui remonte le fleuve. La vague se brise cependant sur l’île de la Lande et réapparaît en amont, à mi-chemin entre le lieu-dit Esconac et le bourg de Cambes.

CLIMAT

Semblable à celui de l’Aquitaine, le climat de Quinsac est de type océanique, qui se caractérise dans le bordelais par des étés chauds et des hivers très doux. Les précipitations sont fréquentes et réparties tout au long de l’année avec 820 mm d’eau et environ 150 jours pluvieux par an. Les températures moyennes sont de 6,5°C en janvier et de 21°C en août avec une moyenne annuelle de 13,4°C. En été, les 30°C sont dépassées en moyenne pendant 15 à 20 jours.

HISTOIRE

En 1965, face au château Maleret, à la limite des communes de Camblanes et Quinsac, les fouilleurs remontent un grand nombre de pièces de monnaie. Une équipe d’archéologues fouille alors le site et trouve les restes d’un bateau marchand (gabare) ayant sombré à la suite d’un incendie durant le règne d’Antonin le Pieux (161), les monnaies les plus récentes étant à son effigie. C’est un trésor de Garonne qui a été trouvé à Quinsac, exposé au musée d’Aquitaine. Galin de Montaut acheta la seigneurie de Quinsac, le 6 février 1352. Ensuite, pendant l’époque moderne, une bâtisse Renaissance, constituée de plusieurs chapiteaux de portes ornées, est construite sur le sommet du bourg.

Il faut tout de même signaler qu’en 1831, le maire et les habitants envoient une pétition contre leur curé M. Boudon afin que celui-ci soit déplacé. Cette demande ne fût pas retenue, les habitants furent accusés de mauvaise foi à l’égard du curé. Durant l’Occupation, le village est un élément central du maquis local alors qu’il est pourtant le siège de la Kommandantur la plus importante après Bordeaux.

PATRIMOINE

Lieux et monuments

• L’église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens : sa construction fut achevée en 1872, dans style néo-gothique due à l’architecte J. Mondet. A sa place existait une ancienne église d’architecture romane qui a été entièrement détruite à la fin des années 1860 pour faire place à l’actuelle construction.
• L’église Saint-Pierre: ce lieu religieux accueille, depuis 1990, un retable qui provient de la chapelle édifiée en 1733, par J.-B. Labat de Montclairon, sur les rives de la Garonne (entre les lieux-dits Port du Roy et Esconac). Celle-ci se dénommait chapelle de Sainte-Foy-de-Conques. Le retable est inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1986.
• Le château Péconet : c’est un édifice représentant l’un des rares exemples de demeure de la première moitié du XVII^e siècle conservé en Bordelais. Actuel musée local du mur de l’Atlantique, son décor sculpté architectural, d’inspiration maniériste, a été puisé dans les recueils d’ornemanistes. Les façades, les toitures du château et l’entrée de la citerne sont classés au titre des monuments historiques.
• Le château de Vaugoubert : c’est un monument qui constitue un attrait touristique dans la région.
• Le calvaire du chemin du Port du Roy : représenté par une superbe sculpture faite en bois et en fonte, datant du milieu du XIX^e siècle.
• Le monument aux morts : ce monument pacifiste a été inauguré en 1920, il est dû au travail du sculpteur local Gaston Schnegg.