1- Athènes
Comme beaucoup de villes méditerranéennes, Athènes est une ville bouillonnante, et ses habitants adorent sortir et profiter de cette effervescence. La ville mêle subtilement l’antiquité et la vie contemporaine. Derrière de majestueuse façades, ou tout près des monuments anciens, galeries et clubs présentent leurs expositions, les spectacles et les nombreuses manifestations artistiques foisonnent, égayent la ville dans un brouhaha permanent. Il est vrai que la ville est quelque peu polluée et bruyante (voitures, bus, autocars touristiques…), mais l’accueil chaleureux et sincère des Athéniens fait vite oublier cet inconvénient, les nombreux restaurant « tendance », les modestes « tavernas » servent leurs clients avec le sourire, vite et bien et…à bon prix ! Les cafés sont omniprésents, bondés de monde, certains de style « branchés », d’autres plutôt chics et « sages ». Enfin, la ville regorge de discothèques et de bars où l’on peut danser jusque tard dans la nuit.
L’Acropole
Mais le moment le plus intéressant et passionnant reste la visite de l’Acropole. C’est indéniablement le monument le plus prestigieux et le plus impressionnant de Grèce. De très nombreux artistes et architectes ont été réunis pour réaliser le plus grand complexe avec le plus grand nombre de monuments sur un plateau rocheux qui domine la capitale sur plus de 100m de haut. Elle a longtemps servi de citadelle, de l’Athènes antique jusqu’à la domination ottomane, ainsi que de sanctuaire religieux durant l’antiquité.
L’Acropole, ou ce qu’il en reste : on imagine ce que fut la majesté de cet ensemble il y 2500 ans. La Parthénon, monument dédié à la déesse Athéna trônant fièrement sur une petite ville en la dominant de toute sa splendeur…
Au Vème siècle avant JC, la ville d’Athènes était à son apogée ; pèlerins et prêtres venaient prier aux temples existants. La plupart d’entre eux existent encore à divers stades d’endommagements et de restaurations. Il faut croire que les grecs n’ont pas beaucoup changés quant à leur amour des couleurs chatoyantes et diversifiées. Beaucoup de ces temples étaient peints et ornés de chef-d’œuvres sculpturaux en ivoire, en or et en pierres semi-précieuses.
Dressé sur la droite, en entrant sur le site on aperçoit, l’un des monuments les mieux restaurés : le petit temple d’Athèna Nikè. On peut suivre la Voie sacrée qui traverse les Propylée pour monter jusqu’au Panthéon. La promenade autour du temple est à ne pas rater pour admirer et profiter de la vue unique et spectaculaire sur Athènes et en contrebas, le Pirée.
Les Caryatides, jeunes femmes célèbres vous attendent au centre du site. Le temple de Poséidon, lui se dresse dans l’enceinte du mur de Thémistocle. Quant au fameux olivier dont Athèna a fait don à la ville, il se trouve à l’ouest de l’Eréchthéion.
Culture et monuments
L’odéon d’Hérode Atticus offre, depuis ses gradins de marbre à une pièce antique ou un ballet contemporain, avec les lumières de l’Acropole en toile de fond.
Non loin de là, le Péloponnèse. Niché entre des collines plantées de pins, on y trouve l’amphithéâtre d’Epidaure (IIIème siècle av. JC), célèbre pour son acoustique exceptionnelle.
2 – En route vers le Péloponnèse !
Il est vrai que le Péloponnèse est moins visité que le reste des régions et archipels de la Grèce. Pourtant, cette presqu’île, proche de la capitale Athènes, vaut le détour car elle possède aussi ses richesses archéologiques incontournables.
Le Péloponnèse est situé à l’ouest d’Athènes. Il s’agit d’une magnifique péninsule, (pas plus grande que la Gironde),très montagneuse, qui a vu passer de nombreuses civilisations, comme celles des mycéniens, les vénitiens, les byzantins, ou les ottomans. Tous ont laissé leurs traces en formes de monuments !
Grâce à sa riche histoire, la région regorgent de sites archéologiques tels Olympie, Mystra, Mycènes ou Epidaure, qu’on ne peut pas rater en parcourant le Péloponnèse. La visite des monuments peut être ponctuée par des pauses réparatrices, car le Péloponnèse possède de magnifiques plages, des gorges naturelles et des paysages à vous couper le souffle !
Mycènes
Normalement, si vous partez d’Athènes, Mycènes devrait être votre première destination. La forteresse de Mycènes,l’une des plus brillantes et prospères civilisations de la péninsule, Qu’Homère a très bien décrite, permet un passionnant voyage dans le temps. Le site a été découvert en 1874 par un archéologue allemand qui a consacré toute sa vie à rechercher des trésors dans toute la Grèce. Il s’avère aujourd’hui que le monument appelé appelé par le chercheur allemand Trésor d’Athrée, monument circulaire, était en fait un tombeau royal et certains pensent que c’était celui d’Agamemnon lui-même. D’imposants vestiges, dont notamment la célèbre Porte des Lions et le tombeau d’Agamemnon, se dressent sur le sommet d’une colline entourée de montagnes. De riches trésors ont été trouvés après des fouilles. Ils sont exposés au musée du site.
Le théâtre d’Epidaure
Le fameux théâtre d’Epidaure, à ne pas rater, absolument ! Un bijou du Péloponnèse.
On y entre par Nauplie, ville populaire, un véritable enchantement, bien que d’une beauté un peu désuète. On y croise une foule de prêtres orthodoxes et… une armée de chats perpétuellement endormis ! On rejoint ensuite la citadelle de Tirynthe, pour admirer sa muraille magnifique. De là, on peut rejoindre le théâtre d’Epidaure, le monument du genre le mieux conservé de la Grèce antique. Les visiteurs ne le quittent jamais déçus, surtout que – cerise sur le gâteau – on peut se délecter d’une représentation théâtrale d’Electre interprétée par la troupe de la Comédie Française, avec une acoustique exceptionnelle, au milieu d’un océan d’oliviers.
Olympie
Les premiers jeux olympiques de l’histoire ont eut lieu dans l’ancienne cité d’Olympie, dans le Péloponnèse. Son grand sanctuaire dédié à Zeus abritait une statue du dieu haute de 12 mètres. C’était l’une des Sept Merveilles du Monde. La cité est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO ; elle compte encore de nombreux vestiges qui méritent la visite. Le stade par exemple où pouvaient prendre place pas moins de 45 000 personnes, ou vous asseoir sur les bancs des juges.
Mystra
C’est au cœur des montagnes du Péloponnèse que l’on trouve les vestiges de la ville byzantine de Mystra. Les ruines des églises avec leurs fresques superbes, les bibliothèques et les palais (ou ce qu’il en reste) de cette citée fortifiée constituent un témoignage incomparable sur la richesse artistique et intellectuelle de l’empire byzantin, en même temps qu’ils invitent à méditer sur la fragilité des civilisations qui au moment de leur gloire se croient éternelles, en oubliant que si l’ennemi ne les anéantit pas, le temps, tôt ou tard aura raison d’elles…
3- Visiter le Nord de la Grèce
Située au carrefour de l’Orient et de l’Occident, le nord de la Grèce est entouré par des pays comme l’Albanie, la Macédoine, la Bulgarie ou la Turquie. Cette proximité se ressent aussi dans les traditions des habitants du nord, notamment dans la gastronomie. Mais aussi dans les costumes traditionnels, la musique et ses instruments, les danses, individuelles ou collectives…
Mais plus pour apprécier le « folklore », les visiteurs se rendent dans le nord de la Grèce pour admirer ses paysages à couper le souffle. Les Météores, des pitons de grès qui accueillent des monastères en équilibre, les gorges de Vikos, les plus profondes après celles du Grand Canyon, ces décors laissent bouche bée même les visiteurs « qui en ont vu d’autres » !
Le nord de la Grèce comprend les plus hauts sommets du pays, pour cela , il suffit de parcourir le relief tourmenté de la Macédoine ou de l’Epire.
Le mont Olympe
L’ascension du mont Olympe, le plus imposant du pays, est une véritable épreuve sportive, mais un réel défi pour rencontrer les dieux de la mythologie grecque. Le mystère plane encore à 2917 mètres d’altitude… Le mont Olympe est le domaine « réservé » des dieux : siège du trône de Zeus, jardin secret du gotha de la mythologie grecque, Hera, Poséidon, Aphrodite, Appolon, Hermès et tant d’autres… En plus des temples, on y trouve des vestiges de toutes les installations sportives destinées à la célabration des jeux Olympiques qui s’y tenaient tous les quatre ans à partir de 776 av. J-C.
Et ce n’est pas tout : avec toutes ces merveilles, le nord de la Grèce dévoile aussi des côtes splendides. Première étape pour la pause, la bronzette et le farniente face à l’eau turquoise : la péninsule du Chalcidique.
Les météores
Voir pour la première fois le spectacle naturel des Météores provoque un véritable choc visuel. Il s’agit d’aiguilles rocheuses s’élançant vers le c surmontées d’une poignée de monastères, certains datant du VIV ème siècle. Avant , les moines s’y rendaient grâce à des échelles de cordes hissées par des poulie. Aujourd’hui, on y accède par des routes puis des escaliers taillés dans la roche. Ces tours de pierres attirent , outre les amateurs de monastères dans des sites originaux, mais aussi les amateurs d’escalades du monde entier.
Péninsule du Pélion
Une région bénie des Dieux : la Thessalie ! Région luxuriante, bordée de plages de sable fin et d’une mer turquoise. Le top du fun : elle est préservée du tourisme de masse. On peut y aller hiver comme été. Atmosphère paisible. Ses nombreux villages charmants sont accessibles par des sentiers pavés.
Péninsule recourbée, il y fait beau et chaud toute une grande partie de l’année. C’est probablement la région la plus abondante en végétation de toute la Grèce. Des paysages assez étonnants, de forêts et de vallées profondes, d’à-pics qui s’enfoncent dans la mer.
D’après les légendes, la région était habitée par les centaures, créatures mi-homme, mi-cheval. Au Moyen-Âge, de nombreux monastères y furent construits, entraînant par là-même la construction de multiples villages, reliés entre eux par un réseau de petites routes et donc facilement visitables. Les populations de ces villages développèrent la transformation de la soie et de la laine, permettant à Pélion de se développer sérieusement.
Une région riche, donc, qui permet d’excellents moments de détente entre les petites criques aux eaux turquoise, les nombreux sentiers de randonnées et les charmants villages de pierre.
Delphes
Il faut arriver assez tôt pour profiter de la magie des rayons de soleil qui inondent le sanctuaire d’Athéna Pronaia à Delphes, site considéré pendant longtemps comme le « nombril du monde ». Pas moins ! Seules trois colonnes subsistent de ce magnifique sanctuaire, mais c’est assez pour permettre à l’imagination de s’emballer. La Voie Sacrée traverse le site ; elle conduit au sanctuaire d’Appollon.
Selon la mythologie, Zeus aurait fait décoller deux aigles d’une extrémité à l’autre de la terre et qu’ils se seraient rencontrés ici. Delphes tire son nom du grec ancien delphinos , car c’est ici qu’Apollon aurait pris l’apparence d’un dauphin afin d’attirer des marins et de les convaincre de devenir ses prêtres. La France a financé la reconstruction du site qui est aujourd’hui le plus visité après l’Acropole.
Thessalonique
C’est la deuxième ville du pays et capitale de la Grèce du Nord. Riche en monuments byzantins et paléochrétiens, sa ville toute en hauteur entourée de murailles impressionnantes histoire de rivaliser avec Athènes.
Thessalonique est la deuxième ville et le deuxième port de Grèce. Comptant près de 1 million d’habitants, elle est redevenue une capitale dynamique, une cité industrielle et commerçante, mais aussi une ville d’art. En parcourant la ville, on découvre de manière inattendue au milieu d’immeubles modernes, de superbes églises byzantines éparpillées ici ou là, de très beaux musées, un grand marché de style et d’ambiance plutôt oriental. Sur les hauteurs de la ville, des quartiers qui ressemblent plutôt à de petits villages où des ruelles montantes nous mènent vers la haute ville.