Tremblay-en-France, Seine-Saint-Denis, Île-de-France, France

Tremblay-en-France, dont les habitants sont appelés les Tremblaysiens, est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Par le décret du 16 août 1989, Journal officiel du 19 août 1989 et effet au 20 août 1989, Tremblay-lès-Gonesse devient Tremblay-en-France, où se situe le siège social d’Air France.

C’est la commune la plus vaste du département avec ses 2 244 hectares. Située à 25 km de Paris, elle est limitée par le Val-d’Oise au nord-ouest, la Seine-et-Marne à l’est. Tremblay qui culmine à une altitude moyenne de 85 m au Vieux-Pays et à 60 m sur les rives de l’Ourcq, appartient géographiquement à la Plaine de France qui est découpée par les vallées de la Marne, de la Seine et de l’Oise

Tremblay-en-France, Seine-Saint-Denis, Île-de-France, France

Cultes

Culte catholique :

  • L’église Sainte-Thérèse du Vert-Galant: elle est située dans le quartier du même nom.
  • L’église Notre-Dame du Très Saint Sacrement, appelée aussi Notre-Dame des Cottages
  • L’église Marcel-Callo
  • L’église Saint-Médard

Culte musulman :

Mosquée située dans l’avenue de la résistance.

PATRIMOINETremblay-en-France, Seine-Saint-Denis, Île-de-France, , eglise

L’église Saint-Médard : restaurée plusieurs fois successives, elle fut édifiée à partir de 1543. La restauration a concerné, en particulier, la façade et les premières travées, qui ont été reconstruites en 1785 par l’architecte Jean-Jacques Cellerier. Un Christ en majesté orne la façade principale depuis 1822. L’église vient de faire l’objet d’une restauration complète entre 1987 et 2007. Elle est classée monument historique depuis 1939.

La grange dîmière : elle se trouve accolée à l’église du village et fut fortifiée au Moyen-âge. Elle était le siège de la châtellenie du village. Elle fut édifiée au XIIIe siècle et fut restaurée au XVe siècle, puis au XVIe siècle ; elle possède une belle charpente de chêne d’une hauteur de 18 mètres, ainsi que des contreforts et des meurtrières. La grange fut classée monument historique depuis 1939.

Le puits : il est à gauche de la grange aux dîmes, et remonte au XVe siècle en succédant à celle construite par l’Abbé Suger. L’abreuvoir à proximité date de la même époque mais fut restauré par la suite.

Les vestiges de fortifications : datant du XIIe siècle, sont encore visibles autour du Vieux-Pays.

La borne de Mortières : située sur la route de Roissy, au nord du village sur le fief de Mortières, elle fut déplacée lors de la construction de l’aéroport, au début des années 1970, pour être sur la place de la Mairie (Vieux-Pays).  La fleur de lys qui l’ornait a été remplacée, pendant la Révolution, par un bonnet phrygien. C’est, aujourd’hui, l’une des très rares bornes ainsi ornées qui subsiste, témoin de l’engagement des habitants pour les idéaux de la Révolution, également matérialisé par le nom de Tremblay-sans-Culotte que prit le bourg à l’époque.

Le Mémorial de la Déportation de Shelomo Selinger, bronze de 132 × 74 × 40 cm, installé dans le nouveau cimetière intercommunal.

Patrimoine culturelTremblay-en-France, Seine-Saint-Denis, Île-de-France, , cinema

Le cinéma Jacques Tati : Ouvert en 1983 et complètement modernisé en 2005, il se trouve dans le quartier du Vert-Galant et vous propose une programmation variée alliant les films d’auteurs aux films « grand public ». Le travail avec le jeune public tient une place importante. Des séances scolaires sont organisées tous les jours et le cinéma Jacques Tati participe aux dispositifs École et Cinéma, Collège au Cinéma et Lycées au Cinéma en partenariat avec l’Éducation nationale. Classé Art et Essai, le cinéma organise régulièrement des avant-premières et des rencontres avec des réalisateurs ou des acteurs. Chaque année au mois de mars, le cinéma organise Terra di cinema, festival du film italien qui dure trois semaines, pendant lesquelles, il propose un panorama des meilleurs films transalpins en présence des réalisateurs et des acteurs. Il est le deuxième cinéma public le plus fréquenté de Seine-Saint-Denis, derrière le Méliès de Montreuil, avec environ 200 000 spectateurs, qui se pressent tous les ans dans les salles de Jacques Tati, qui se compose de 3 salles : la salle « Play Time », la salle « Parade » et la salle « Jour de fête ». Tremblay dispose également du Théâtre Louis Aragon repris en main depuis 2006 par Emmanuelle Jouan dont la mission est de redonner une cohérence artistique à la programmation. «Je suis venue à Tremblay par conviction, c’est une municipalité où la culture est encore considérée comme un rouage essentiel du projet pour la ville, et c’est dans ce sens que j’envisage ma fonction. La programmation sera axée sur des artistes pour qui la rencontre avec le public fait partie de l’œuvre. Mon objectif est avant tout de montrer aux Tremblaysiens que le théâtre n’est pas un lieu fermé, uniquement accessible à une certaine catégorie de personnes, mais un lieu pour créer du lien », explique la directrice de l’établissement. Les soirs de spectacle, le Café des Artistes, attenant au théâtre, ouvre ses portes avant et après la programmation, pour permettre à la soirée de se prolonger autour d’un verre et d’une petite restauration. Vous pouvez côtoyer les artistes, qui sont souvent fidèles à ce rendez-vous convivial.Tremblay-en-France, Seine-Saint-Denis, Île-de-France,, couliss

La Scène Jean-Roger-Caussimon, hébergée à l’Odéon, est le lieu privilégié des rencontres musicales à Tremblay. La qualité de la programmation jazz et blues en font une salle de concert de réputation régionale. La scène est d’ailleurs un des fers de lance du festival de jazz Banlieue Bleue qui a lieu chaque année en Seine-Saint-Denis. Toutefois, la scène s’ouvre depuis plusieurs années à d’autres couleurs musicales : les artistes de la nouvelle scène française et les artistes Hip-Hop y ont fait une entrée remarquée.

D’autres structures comme le conservatoire de l’Odéon, le centre social Louise Michel, l’espace Mikado et la MJC Caussimon témoignent de l’engagement culturel de la ville et de la volonté de faire partager les savoirs et de construire le lien social à partir d’un échange culturel fort. Comme il organise et participe à de nombreux événements culturels chaque année.