Liancourt, dont les habitants sont appelés les Liancourtois et les Liancourtoises, est une commune du département de l’Oise, située dans la région Picardie en France, au pied du massif de Clermont et près de la rive gauche de la Brêche, à une distance orthodromique de 53 km au nord de Paris, entre le chef-lieu d’arrondissement de Clermont au nord et l’agglomération de Creil au sud. Liancourt entre dans l’unité urbaine de Creil composée de 22 communes et regroupant 116 662 habitants en 2009. L’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle est situé à 40 km au sud, la capitale de la région Picardie, Amiens, se trouve à 64 km au nord, Beauvais se situe à 30 km à l’ouest et Compiègne à 28 km.
Du côté de l’hydrographie, la commune se trouve sur la rive gauche de la Brêche qui la sépare de Rantigny. La rivière, prenant sa source à Reuil-sur-Brêche, rejoint Liancourt après avoir traversé Clermont avant de se jeter dans l’Oise à Creil. En quittant la commune de Rantigny et l’usine Saint-Gobain, la rivière sert de limite entre les deux communes. Après avoir longé « le parc », lieu-dit autrefois parc du château de la Rochefoucauld, elle quitte la commune pour passer à proximité de Cauffry et de Mogneville. Elle se jette dans l’Oise à Nogent-sur-Oise.
Prenant sa source à Erquery, la Béronnelle, affluent de la rive gauche de la Brêche, passe également sur le territoire communal. Devenant parallèle à la Brêche à partir du village de Breuil-le-Sec, elles forment un marais ininterrompu entre leur lit sur plus de 7 km. Arrivant de Bailleval, comme la Brêche, la rivière, après avoir traversé plusieurs étangs, pénètre dans la commune et longe le Grand Marais situé sur sa rive droite. De plus, la commune possède trois mares : dans le Parc, avenue Louis-Aragon ; à proximité de la rue Josiane-Mouton, à l’ouest et au sud-ouest, dans le lieu-dit du Parc.
Monument historique
Le Château de la Rochefoucauld, dont les anciennes dépendances, datant du XVIIIe siècle, comprennent les communs, le pavillon du jardinier et la laiterie. L’ensemble des dépendances du château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 3 décembre 1930, puisque le château a été détruit.
Autres éléments du patrimoine
- Le musée national Gadzarts: La Fondation des Arts et métiers a acheté, un peu avant 1980, l’ancienne ferme de la Montagne dans laquelle le duc de La Rochefoucauld-Liancourtavait fondé une première école, en 1780, pour des pupilles de son régiment de dragons. La Fondation des Arts et Métiers y a fondé le Musée national Gadzart, inauguré en 1990.
- Le tombeau du duc de La Rochefoucauld-Liancourt : se trouvant à gauche du portail de la cour de ferme, le monument funéraire du tombeau du duc de La Rochefoucauld-Liancourt s’appuie contre le mur-pignon d’un ancien bâtiment agricole. Il est assorti de trois plaques commémoratives installées par les anciens élèves, à de différentes occasions.
- La colonne des Arts et Métiers: elle a été élevée en 1882 par les Gadzarts à l’occasion du centenaire de la création de leur première école, et rappelle les autres écoles des Arts et Métiers fondées en France. Vous pouvez la voir, rue des Arts-et-Métiers (RD 137) / rue de la Faïence, à la sortie nord-est de la ville et à 250 m du musée Gadzarts.
- Statue de la Rochefoucauld-Liancourt: elle a été érigée par les anciens élèves des écoles et par la population sur la place du même nom (place Rochefoucauld) et inaugurée pour la première fois le 6 octobre1861. Sans le piédestal, la statue mesure 2,6 m de haut. Enlevée par les Allemands le 24 février 1942, elle est refondue en plein bronze par les Gadzarts et remise en place le 24 juin.
- L’hôtel de ville : Le bâtiment de la mairie est une ancienne résidence bourgeoise. Grâce aux dispositions testamentaires prises par sa dernière propriétaire, MmeGromard, la ville a pu l’acquérir à des conditions très avantageuses.
- L’église Saint-Martin : datant du XIIeau XVIe siècle et située place du chanoine Snejdareck, l’église présente sous un vaste toit de tuile une nef de la fin de la période romane et ses collatéraux. Il y avait autrefois trois toitures différentes. Le clocher, aux baies lancéolées, et la façade ont été modifiés à partir de 1578, lors de l’édification du chœur, du transept et des chapelles avec leurs caveaux (XVIe siècle). Sa façade offre une représentation du saint patron, une plaque de métal sculptée où on le voit couper son manteau, sa cape, en deux à l’aide de son épée. L’église possède cinq objets classés : les dalles funéraires d’Hélie Monnet et Catherine Bazar, de Jacques de Langle et Marie de Auger, de Mathurin Serault et les fonts baptismaux, tous classés en 1912 et le monument funéraire de Charles du Plessis et d’Antoinette de Pons composé de leur statue de marbre.
- La pyramide au souvenir de Georges de La Rochefoucauld (1829-1861), rue de la Pyramide au quartier des Ducs.
- Villas et maisons industrielles : elles sont visibles au centre-ville et le long de la rue Albert-Ier.
- Parc de Liancourt. Il est à rappeler qu’au Concours des villes et villages fleuris, la ville reçoit une fleur attribuée en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleurisde France.