Gimouille, la Nievre, Bourgogne-Franche-Comte, France, nature

Gimouille, dont les habitants sont appelés les Gimouillois et les Gimouilloises, est une commune du département de la Nièvre, située dans la région BourgogneFranche-Comté en France. D’une superficie de 14.26 km ², Gimouille est placée sous le signe de l’Eau, puisqu’elle se trouve au confluent de deux fleuves, la Loire au Nord, l’Allier au Sud et, en plus, elle est traversée, d’Est en Ouest, par le Canal Latéral. De surcroît la commune voit naître la source du Saint-Laurent, modeste ruisseau portant le nom du céleste patron du village. En résumée, les fleuves à proximité de Gimouille sont : la Loire – Les rivières à proximité de Gimouille sont : l’Allier – le canal latéral à la Loire et enfin, le ruisseau de Fertot

HISTOIRE ET TOPONYMIE

D’après une étymologie incertaine soit-elle, l’origine du nom de Gimouille, est la contraction de « Gite Mouillé ». Une autre hypothèse présente l’origine du nom par « Gimollis », du nom du vétéran « Gemollus » à qui Jules César donna le territoire au cours de la guerre des Gaules. On retrouve au dictionnaire topographique de la Nièvre, ouvrage du Comte Georges de Soultrait, différentes orthographes. En 1287, il est fait mention de la cure de GIMOLLIS, en 1382, Gymoilles, en 1600 Gimoulles et en 1689 Gimouilles, fief de la Châtelaine de Château-neuf sur Allier.

Située à 10 km de la ville française de Nevers, Gimouille est une commune qui se trouve dans le Sud-Ouest du département français de la Nièvre et la région française de Bourgogne.

PATRIMOINEGimouille, la Nievre, Bourgogne-Franche-Comte, France, chateau

Patrimoine civil

  • Le Château du Marais : datant du XIVe siècle, le château du Marais a été construit sur l’emplacement d’une maison fortifiée édifiée en vigie au-dessus des Marais. Mis à part quelques remaniements effectués au XVIe siècle et la récente reconstruction de la partie détruite en 1888, le château présente encore l’essentiel de ses structures des XIVe et XVIe siècles. Les deux façades principales sont de deux époques différentes. La façade Nord qui regarde la Loire est flanquée sur ses angles extérieurs de 2 tours rondes assez fortes percées de meurtrières longues. La façade Sud est composée d’un haut pavillon rectangulaire sous lequel s’ouvre l’entrée constituée d’un portail et également d’une grosse tour carrée en avancée. À l’intérieur du donjon, une porte en fer décorée de motifs en serviette fermait la salle des archives. Le rez-de-chaussée abrite une chapelle ouvrant sur la cour intérieure et porte l’inscription de sa consécration. Elle fut bénie en 1517 par Messire de la Platière, évêque de Nevers. L’écusson ornant la partie supérieure de la porte a été mutilé pendant la révolution. L’intérieur offre des traces de la litre qui y sont toujours visibles. Le côté Ouest et la galerie ont été reconstitués dans les années 1970 grâce à des éléments de l’ancien château de l’Eperon.
  • Les Châteaux du XIXe siècle :
    • Le château de Fertot, construit pour le comte Choulot de Lavenne, le parc du château y compris la maison des cygnes sont Inscrits MH en 2008.
    • Le château du Colombier
    • Le château de Sampanges
    • Le château de La GrâceGimouille, la Nievre, Bourgogne-Franche-Comte, France, eglise
  • Les Maisons de mariniers, au Bec d’Allier
  • Le Pont-canal du Guétin du canal latéral à la Loire (362 m).

Patrimoine environnemental

  • Le sentier du Passeur: les deux plus grands cours d’eau sauvages en France (la Loire et l’Allier), sont à l’origine de milieux naturels remarquables avec une faune et une flore variées. Le sentier du Passeur présente cette variété par une friche sur sable, une forêt intermédiaire, des grèves. A l’extrémité du sentier se trouve un observatoire permettant de visionner les oiseaux migrateurs. Le parking d’accès se situe au bourg de Gimouille. De là, à pied, il faut suivre le canal, puis juste avant le pont-canal du Guétin, il faut descendre le chemin jusqu’en dessous du pont routier. Le Bec d’Allier est la confluence de la Loire et l’Allier.

Patrimoine religieux

  • Le Presbytère du XVIIIe siècle, ainsi que l’église romane Saint-Laurent, datant du XIIe siècle, qui abrite la Vierge à l’Enfant à la colombe, une statue en pierre peinte de la fin du XVe siècle.