Bailleul-le-Soc, dont les habitants sont appelés les Bailleulois, est une commune du département de l’Oise, située dans la région Picardie en France, en se trouvant à 18 kilomètres à l’ouest de Compiègne, à 36 kilomètres à l’est de Beauvais, à 57 kilomètres au sud d’Amiens et à 64 kilomètres au nord de Paris. Du côté de l’hydrographie, il est à rappeler qu’aucun cours d’eau ne traverse la commune. Plusieurs mares se trouvent sur le territoire : au bord de la D 101 à l’est du village, près d’Éloges-les-Bois, au hameau d’Éraine, près de la ferme d’Ereuse et au sud de la ferme de Saint-Julien-le-Pauvre. Deux châteaux d’eau, l’un à Éloges-les-Bois et l’autre au nord du chef-lieu, contribuent au service en eau potable de la commune. Une station de pompage se trouve également au nord du village. Une partie du fond des Essarts se situe au-dessus d’une nappe phréatique. Le point le plus élevé se situe au lieu-dit « Derrière Eloge » à limite nord-ouest du territoire avec Fouilleuse. La commune s’étend entre 84 mètres et 145 mètres au-dessus du niveau de la mer. La mairie du village se situe à 121 mètres d’altitude. Le point le plus bas se trouve à la limite nord-est du territoire, au niveau de la rencontre des limites communales de Estrées-Saint-Denis et de Rouvillers. Le chef-lieu Bailleul-le-Soc se situe entre 130 et 118 mètres d’altitude, le hameau d’Éraine entre 113 et 101 mètres, le hameau d’Éloges-les-bois à 138 mètres, la ferme d’Ereuse à 121 mètres et la ferme de Saint-Julien-le-Pauvre à 118 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le terroir se trouve sur une vaste plaine ponctuée de quelques vallons telle que la Tranchée de Saint-Julien et le Fond de la Motte au sud et la Fosse des Essarts à l’ouest. Il s’agit d’une grande commune dont le territoire est découvert et dépourvu d’eau. Le pays de Bailleul-le-Soc est occupé par la craie, formant la limite avec le plateau de Picardie. Les terres sont recouvertes d’un diluvium argileux, roux ou brunâtre, compacte, ayant ordinairement plusieurs mètres d’épaisseur. Les cailloux sont accumulés au fond de cette couche dans le voisinage de la roche crayeuse. Cette espèce de sol constitue la plaine de la commune, on la voit à Saint-Julien-le-Pauvre et Éreuse.
PATRIMOINE
Les trois monuments historiques sur son le territoire de la commune, sont : la Ferme d’Éreuse, la Ferme d’Éraine et la Ferme de Saint-Julien-le-Pauvre
- La Ferme d’Éreuse: grange inscrite monument historique en janvier 1989.
- La Ferme d’Éraine: la tour carrée, le puits, la grange, le portail et les parties du mur d’enceinte sont inscrits monument historique en mai 1988.
- La Ferme de Saint-Julien-le-Pauvre: la grange, le portail, les façades et toitures de la chapelle et des écuries sont inscrits monument historique en juillet 1987.
- L’église Saint-Denis: c’est une construction de deux époques : le clocher, le portail et la nef furent rebâtis en 1753. Le chœur, avec ses 7 longues fenêtres gothiques et ses larges contreforts, date du XVIe siècle. Les voûtes ont été remplacées en 1829 par un plafond. L’église possède une parcelle de la vraie croix, qui lui a été donnée par MMe de Franclieu. Elle contient plusieurs groupes sculptés du XVe siècle, classés monument historiques telle une Vierge de Pitié, un cavalier et son soldat, la Vierge, Saint-Jean et Sainte-Madeleine ainsi que du grand prêtre Siméon et de la prophétesse Anne.
- Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs: dite aussi chapelle de Lorette, c’est une petite chapelle à l’entrée du village sur la route d’Ereuse
- Chapelle Saint-Antoine-de-Padoue: chapelle au hameau d’Éraine