Six pays unis par les liens du sol en un tout unique et divers à la fois : vous êtes en Vacances dans la Manche. Elle possède une identité forte, riche et complexe, la décrire occupe des rayons entiers de bibliothèque, la connaître prend des siècles mais l’aimer, une fraction de seconde, pour l’éternité.
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CHERBOURG ET LA PRESQU’ÎLE DU COTENTIN
Cherbourg, porte ouverte sur la mer de la Manche, sépare le haut-Cotentin entre la Hague sauvage et le riant Val de Saire. A l’ouest, la pointe de la Hague et à l’est la pointe de Barfleur sont des repères bien connus des repères bien connus des navigateurs. A proximité des sites protégés de la Hague, deux centres nucléaires importants font contraste dans un environnement naturel de grande qualité. Cherbourg et son agglomération urbaine représentent le pôle d’attraction majeur de la presqu’île ; port le voyageurs trans-Manche,port militaire, de commerce, de pêche et aujourd’hui port de plaisance de niveau international, toute l’histoire de cette cité est influencée par la mer. Nombre d’artistes et écrivains ont été saisis par le côté pittoresque et authentique de la nature dans cette région ; des noms célèbres comme Millet, Barbet’ d’Aurevilly, et plus proche de nous Jacques Prévert, ont aimé ces paysages. Aujourd’hui, le réalisme du décor inspire souvent les cinéastes. Au cœur d’Histoire, s’ouvre vers le sud sur le pays Cassin et le Plain, le pays de Sainte-Mère-Eglise et de Sainte-Marie-du-Mont qui se sont rendus célébrés en 1944 par la libération. A l’ouest, Bricquebec et Saint$ Sauveur-le-Vicomte, pays natal de Barbet’ d’Aurevilly, furent dès le moyen-âge de c puissantes places fortes tournées vers les proches rivages de la côte des Iles anglo-normandes. Le long de ce littoral se succèdent de remarquables paysages naturels entrecoupés de caps à l’abri desquels se sont développées des stations accueillantes comme Siouville, Barneville-Carteret et Portbail. Au sud de la presqu’île, s’étend le Parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin, zone humide exceptionnelle, paradis des amis de la nature ; ne navigation fluviale adaptée en facilite la découverte. Enfin, sur la côte est du Cotentin, de la baie de Saint-Vaast la Hougue et le site historique de l’île de Tatihou, jusqu’à la baie des Veys, s’étend une longue plage de sable fin, le champ des opérations du débarquement d’Utah Beach choisi par nos libérateurs d’il y a 50 ans. En venant par le sud, l’accès dans la presqu’île se pratique par Carentan qui abrite ici son port dans la ville.
BOCAGE SAINTLOIS ET PAYS DE COUTANCES
Au-delà des basses terres du marais du Cotentin, on pénètre dans le bocage, ce territoire limité de haies boisées et irrigué par des cours d’eau généreux. Par tradition, l’activité de l’agriculture domine encore dans ces bassins fameux de l’Elle et de la Vire, comme de la Douve et de la Toute vers le nord, ou de la Soulle et de la Sienne vers le sud. Le long de ces cours d’eau, les élevages sont prospères, mais les villes qui se sont construites sur leurs abords y ont aussi développé leur artisanat et leur industrie. Autrefois destinées aux transports, ces rivières sont devenues aujourd’hui des lieux privilégiés de loisirs. Le développement des moyens de commune cation et la diversification rurale ont modifié les comportements.: les maisons rurales sont devenues résidences de vacances et peu à peu le pays de l’intérieur s’est ouvert au tourisme de découverte. Aux quatre coins de cette région, une abbaye normande marque fièrement les limites de ce territoire : de l’abbatiale de Lessay au nord, autour de laquelle se perpétue la foire millénaire de la Sainte-Croix sur la lande, on rejoint aisément Cerisy-laForêt et sa belle église romane à l’orée du bois. Plus au sud, les ruines majestueuses de l’abbaye de Hambye et l’ensemble restauré de l’abbaye de la Lucerne d’Outremer restent des modèles de l’architecture normande. Au centre de ce périmètre deux villes : Saint-Lô, chef-lieu administratif départemental, porte haut, grâce à son haras national, les couleurs de l’élevage du cheval de sport normand, et Coutances, cité épiscopale, fière de sa cathédrale, participe de son côté à la promotion de l’image culturelle régionale. La mer est ici toute proche. Les longues étendues naturelles de plages de la côte ouest sont entrecoupées de havres profonds et bordées de mielles dont l’homme cultive les sols enrichis. De belles stations telles que Pirou, Blainville, Agon-Coutainville et Hauteville-sur-mer offrent leurs services aux estivants. Autre activité dans cette région, la production des fruits de la mer, dont la qualité est aujourd’hui unanimement reconnue. Ici, la marée est un phénomène impressionnant; le flot remonte loin en vive eau dans les havres tel celui de la Sienne. C’est en poursuivant le cours de cette rivière à travers le bocage que sera atteint Villedieu-les-Poêles, cité pittoresque connue pour l’activité du cuivre et la fabrication des cloches. Fière de sa réputation, Ville dieu, avec ses musées et son parc zoologique voisin, est devenue, au centre du département, un lieu de passage obligé pour le visiteur.
COUTANCE
Entre prairies et estran, le Pays de Coutances offre au visiteur une variété de plaisirs et des et de paysages parfois difficiles à soupçonner. la campagne, elle, demeure plus secrète avec ses entrelacs de bourgs minuscules, survivants d’un monde rural quasi parcs ostréicoles, stations balnéaires au charme si partie havres salés, rivières douces et vallons boisés, l’œil ne s’ennuie jamais au pays de Coutances.
L’AVRANCHIN ET LE MORTAINAIS
Les paysages du sud de la Manche sont nettement distincts du reste de la presqu’île. Les solides traditions normandes qui caractérisent la nature profonde de cette région ont toujours été sous l’influence du Mont-Saint-Michel. Ce haut-lieu de la foi, point de convergence de mille ans d’histoire, a drainé au cours des siècles des générations de visiteurs. Les randonneurs d’aujourd’hui parcourent encore, le long des cours d’eau de la Sée et de la Sélune, les anciens sentiers des pèlerins d’autrefois auxquels on doit la tradition d’ouverture de cette région. A l’embouchure de ces rivières, entre la terre et la mer, c’est l’espace privilégié de la nature dans la baie du Mont-Saint-Michel. Ici la mer est formidable, mais la terre n’a jamais dit son dernier mot. Trois points forts délimitent le pourtour de la baie : Granville au nord, point de défense maritime fortifié avec les îles Chausey en avant postes, et cependant belle station distinguée qui vit naître Christian Dior. Plus au sud, au-delà d’un ensemble de stations familiales aux plages dorées et aux points de vue panoramiques sur la baie, Avranches, cité d’accueil chargée d’histoire, domine la situation. C’est ici que Patton choisit d’effectuer la fameuse Percée de la Voie de la Liberté en 1944. Troisième point fort, à l’ouest de la baie, la pointe de Cancale, qui s’élève à l’horizon au-delà des limites de la Normandie. A l’opposé de cette région d’Avranches, vers l’est, on pénètre en Mortainais, dans un univers de collines et de rochers. Ici à « tout bout de champ », le granit affleure, les sources jaillissent, les cascades grondent. A Mortain, fief normand, le granit raconte l’histoire ; les sites et monuments ont traversé les siècles, les hommes ont façonné la pierre ou exploité la terre ; les musées, et les grandes demeures en témoignent. Aujourd’hui cette région se prête autant à la culture qu’à la pratique des loisirs : découverte, randonnée, pêche en rivière et activités artistiques sont propices au calme et au repos. A l’approche des limites de ce territoire, Saint Hilaire-du-Harcouët, y la ville-marché du Sud-Manche, donne accès à un espace de loisirs exceptionnel sur les lacs de Vezins et de la Roche qui Boit. A Saint-James et Huisnessur-mer on salue la mémoire des combattants de la Bataille de Normandie. Assurément, pour ses traditions d’accueil, d’authenticité et d’art de vivre, tout cet avant-pays du Mont-Saint-Michel est à recommander vivement.
Mortainais. La nature en cascades
La nature y jaillit sous toutes ses formes le granit sous les pas, la verdure sous le regard et l’eau en cascades. Normal que le saumon frétille gaiement du côté de la Sée et de la Sélune, que pommiers et poiriers s’y épanouissent avant distillation – étonnante alchimie – qui donne naissance aux fameux Calvados et Poiré.