El Jem, Voyage en Tunisie, amphitheatre d'El Djem

Orthographiée également « El Djem« , El Jem est une ville, du gouvernorat de Mahdia en Tunisie, située aux portes de la région du Sahel. Sa municipalité compte 18300 habitants. La ville est fondé sur les ruine de la cité romaine de Thysdrus, et connu par son fameux amphithéâtre romain qui peut accueillir jusqu’à trente milles spectateurs. C’est l’amphitheatre romain le plus grand de l’empire après le Colisée de Rome qui a une capacité d’accueil de quarante cinq milles spectateurs. Depuis 1985, l’amphithéâtre accueille chaque été le Festival international de musique symphonique d’El Jem.

L’ancienne cité phénicienne a été fondée par les Puniques, et devenue prospère sous Hadrien, et depuis l’époque césarienne elle reçoit le statut de colonie romaine et avec le temps, elle réussi à acquérir le statut de municipe libre sous le règne l’empereur Septime Sévère. Par la suite, la cité joui d’une relative prospérité à la suite de son intégration au cœur d’une région purement agricole, nommé la province de Byzacène.

L’ancienne cité bénéficiait d’une politique active. Grâce au développement économique et à la mise en valeur des terre en amenant l’eau à travers l’entremise du proconsul de l’Afrique. Aussi elle disposait d’un marché agricole très dynamique grâce à l’importance de son nœud routier puisque six voies romaines y passent. Et dès le II siècle, Thysdrus apparaît comme la capitale de l’huile selon l’expression de Gilbert Charles Picard.

El Jem, ou encore la cité de Thysdrus, est devenu le cadre d’un litige qui doit avoir de grande répercussions sur l’histoire au début de l’an 238 de la part de l’empire romain. Et une révolution éclate à la suite d’un différend survenu due à la levée de nouveaux impôts excessifs. A ce moment là, les paysans et les collèges des iuvenes semblaient comme le fer de lance du mouvement et le procurateur de l’empereur Maximin Ier Thrace, à due affronter les habitants des compagnes des alentours et le peuple tysdritain.

Les révoltés se rendent à la résidence du vieux proconsul d’Afrique, Gordien, après l’assassinat du procurateur, et le proclame empereur, dans le cadre de sa tournée provinciale. Le nouvel empereur se rend à Carthage accompagné de son fils, Gordien II, associé au pouvoir, et procède à son adventus. Aussi rapide que brutale, fus la répression du légat de Numidie, Capelianus. Cependant, une crise du pouvoir impérial ainsi qu’une guerre civile de courte durée, ont été déclenché à cause de l’appui puis la reconnaissance de la lignée par certaines provinces ainsi que par le Sénat romain. Cette révolte civile à causé la mort de l’empereur Maximin et à la suite, l’avènement du jeune Gordien III.

Architecture

Le musée archéologique d’El Jem

Le musée archéologique se situe à la périphérie de la ville et présente un grand nombre de mosaïques issues des fouilles Thysdrus les villas romain dont un grand nombre des pièces trouvé ont été conservé dans le musée de Sousse ainsi que dans le musée national du Bardo.

La villa d’Afrique (ou Maison Africa), jouxtant le musée, une reconstruction à la portée didactique d’une vraie maison romaine comporte deux remarquables mosaïques d’où l’une symbolise Rome et ses provinces et la deuxième surmontée d’une dépouille d’éléphant et entourée de bustes symbolisant les quatre saisons représentant la déesse Africa.

Aujourd’hui, El Jem accueille un festival sous le nom de Festival de la mosaïque.

Le Grand Amphithéâtre d’El Jem

L’antique Thysdrus a possédé deux autres amphithéâtres, de moindre mesure. Le troisième est celui d’El Jem qui est compté parmi les plus célèbres monuments de tout le pays et est d’une grande valeur documentaire puisqu’il présente un jalon bien unique dans son genre. Le premier date forcément depuis le premier siècle av. I-C. et sans maçonnerie il devait être rudimentaire, mais avec une cavea, il a dû certainement être aménagé par les agriculteurs italiens immigrés pour les combats de gladiateurs ou encore par des marchants.

Après plusieurs tentatives de restauration et  suite au développement économique et urbanistique et à la détérioration de cet amphithéâtre de Thysdrus. A l’époque flavienne il est décidé de réaménager la même colline complètement, qui est bien la seule de la région en la comblant de remblais sur une hauteur de plus de deux mètres pour pouvoir allonger l’axe de l’arène, qui a pu atteindre les proportions de 60 mètres sur 40 mètres.

Puis ils ont ajouté une tribune sur le petit axe, deux carcasses mis en communication avec l’arène, c’est-à-dire les cellules ou les pièces dont lesquelles les bêtes sauvages ainsi que les gladiateurs attendent l’entrée en scène. Ils ont aussi ajouté des gradins construits sur de remblais tassés. Et c’est d’ordre esthétique que l’édifice gagne sa solidité et sa fonctionnalité. Notant bien que malgré leur proximité, cet amphithéâtre est bien distinct de l’autre grâce à son style de construction ainsi qu’à son emplacement en premier lieu l’arène et la cavea qui divergent par le choix de leur modèle. Il est bien comparable à de nombreux autres amphithéâtres existant en Tunisie comme à Thuburbo Majus avec une structure qui a été adossé pour un but naturel et partiellement aménagée.

La cité possédait un théâtre et un cirque, outre que les amphithéâtres, qui n’ont pas été fouillés jusqu’à ce jour ci. En effet, les monuments de la ville nous permettent la diffusion des loisirs qui appartiennent au monde romain. Dans l’habitat privé et précisément dans les mosaïques, de nombreuses représentations de jeux de l’amphithéâtre ont été trouvé par les archéologues. Il y’a la présence d’animaux sauvage opposés aux gladiateurs ; les animaux figuraient parfois comme sujet principal mais aussi comme éléments de détail. Dans la maison de la procession dionysiaque deux mosaïques illustrant des combats ont été trouvé, représentant un tigre qui attaque des onagres et l’autre des lions qui dévorent un sanglier. Peuvent aussi symboliser de simples capture d’animaux sauvage avec des armes fictifs tenu dans les mains des chasseurs.

La cité d’El Djem est vraiment unique au monde grâce à la possession  de trois édifices chacun possédant l’une des trois catégories connue sous le nom d’amphithéâtre, et puisque la ville n’a jamais eu de garnison donc tous les trois ne sont pas de nature militaire mais civile.

Par Cap Voyage

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