Argonne situé dans la région de Champagne-Ardenne en France est l’un des villages préservés. Au détour des petites routes qui sillonnent cette forêt d’Argonne, il faut prendre le temps de découvrir ses petits villages qui ont su garder 
leurs charmes d’antan. Une église imposante au cœur d’un lieu-dit peut surprendre. Et pourtant la foi des hommes jadis, était sans mesure. Suffisamment importante pour leur donner la force de construire de tels édifices. Sur la place du village on trouve aussi le lavoir, lieu public où toutes les nouvelles circulaient. C’est souvent là que les rumeurs naissaient au son des battoirs. Plusieurs musées retracent cette vie d’hier. A Châlons-en-Champagne, Braux-Ste-Cohière ou St-Ménehould par exemple. Capitale de la Champagne-Ardenne, Châlons-en-Champagne a gardé le charme discret d’une ville de province. Des maisons à pans de bois côtoient des dermeures plus bourgeoises faites de craie et de briques rouges. A Vouziers, le triple portail de l’église St Maurille est un bel exemple du style Renaissance. Cette petite ville est devenue un bourg commercial sous l’impulsion de François 1er qui y créa une foire en 1516.
A St-Ménehould, la place où se dresse l’hôtel de ville présente une architecture typique du XVIIIème siècle, faite de briques roses à chaîne de pierres et toitures d’ardoises bleutées. Outre son style et son histoire, Ste Ménehould est aussi la mère patrie de Dom Pérignon, le célèbre moine à qui l’on doit en parti le champagne. II exerça ses talents de cellérier à quelques kilomètres de là, en l’abbaye d’Hautvillers, près d’Epernay.Argonne,
PATRIMOINE ET HISTOIRE
La route est droite. Tout au plus une douce courbe suit un relief, un cours d’eau. La berline va bon train sur cette voie en direction de Metz. II faut changer d’attelage à Sainte-Ménehould. C’est là que Louis XVI fut reconnu dans sa fuite le 21 juin 1791 par J.B. DROUET, enfant du pays. L’arrestation aura lieu à Varennes en Argonne quelques kilomètres plus loin. Puis c’est le retour sur Paris le 25 juin avant le séjour à la Bastille et… le reste est écrit dans le livre de l’Histoire.
Châlons-en-Champagne. Le cloître de notre Dame en vaux
Découvert il y a seulement une quarantaine d’années, lors de fouilles archéologiques sur le site, plus de 3000 pièces ont été mises à four dont la plupart sont des colonnes du cloître. On peut en voir quelques unes dans le musée tout proche de la collégiale.
L’histoire a marqué cette région. Douloureusement avec ses violents combats des 2 Guerres Mondiales. Les forêts de l’Argonne ont été meurtries par ces conflits : cratères d’obus, vestiges de tranchées rappellent ce douloureux passé. En mémoire de ces soldats tombés au combat, nombreux sont les monuments érigés en leur honneur. C’est ici aussi que chacun verra les cimetières où ils reposent.
GASTRONOMIE
DES PLATS TYPIQUES ET DES DOUCEURS POUR LE PALAIS ,
Côté saveurs, cette cité est aussi la patrie des fameux pieds de cochons à la Ste Ménehould dont la recette est gardée 
secrète. Et même si ce plat est particulièrement apprécié durant l’hiver, la cuisine de cette région sait se faire raffinée et traditionnelle à la fois. Un subtil assemblage de recettes passées avec la touche des jeunes chefs d’aujourd’hui plein d’imagination. Pour les « gueules sucrées », il faut goûter aux Attignus : des chocolats en forme de sanglier ou chardon. Qui se laissent savourer à tout instant. A l’approche de Châlons-en-Charnpagne, le vignoble n’est plus très loin. On trouve ici une maison de champagne ou visite et dégustation sont proposées.
Dans cette ville aussi, les « becs sucrés » seront satisfaits.
Les bonbons « Mau-Nau » (nom des canaux traversant la ville) sont faits pour eux. En remontant vers les rives de l’Aisne, les paysages sont changeants. Parfois encaissée, la rivière semble minuscule. Plus loin, lovée dans une prairie, elle glisse paisiblement. Non loin de là se trouve le Lac de Bairon : voiliers et catamarans y glissent doucement sur ses eaux calmes. Les plages accueillantes offrent tous les plaisirs du farniente et de la bronzette.
