Anjou,Maine-et-Loire,France

Anjou est une région française, correspondant à l’ancienne province du même nom et dont la capitale est Angers. Son territoire de l’Anjou correspond à l’actuel département de Maine-et-Loire, ainsi qu’à plusieurs autres territoires intégrés dans diverses divisions administratives.

L’Anjou en tant qu’entité et territoire apparait sous l’Antiquité avec le peuple des Andécaves. Leur territoire, centré sur Angers (alors Andegavum) correspond en partie aux limites du futur Maine-et-Loire. Occupé par les Romains, il se trouve plus tard au centre de plusieurs influences et rivalités, notamment entre les Francs et les Bretons. Devenu comté, il devient le cœur de l’empire Plantagenêt, ou « empire angevin » au xiiie siècle. L’Anjou garde son indépendance face au pouvoir royal jusqu’en 1259, date du traité de Paris, qui le rattache à la couronne de France. Donné en apanage à la mort de Louis VIII de France, il est érigé en duché en 1360 puis définitivement rattaché au royaume de France en 1481.

Culturellement, elle est associée à ses matériaux de construction (ardoise et tuffeau), à sa grande concentration de troglodytes, à son vignoble, ainsi qu’à la Loire.

HISTOIRE RELIGIEUSE EN ANJOU
Par l’Édit de Milan cri 313, le christianisme devient la religion officielle de l’Empire Romain. Dès la fin du IVème siècle débute l’évangélisation de l’Anjou sous l’impulsion de Martin, évêque de Tours, et ses disciples. Le monachisme bénédictin est introduit par Saint-Maur au VIème siècle. Malgré les grandes difficultés du IXème siècle, le christianisme s’enracine et prend un nouvel essor : Foulques Nerra fonde, au Xème siècle, un grand nombre d’églises ; Robert d’Arbrissel dote cri III5 la communauté de Fontevraud de la règle de Saint-Benoît.
Au XVIème siècle, le protestantisme fait de nombreux adeptes, mais la révocation de l’Edit de Nantes en 1685 suscite le départ de milliers d’angevins. L’adoption de la Constitution Civile du Clergé en 1791 déchire la province entre les partisans des prêtres jureurs et prêtres réfractaires. Les guerres de Vendée qui en découlent marquent l’Anjou de leur violence. Le Concordat de 1801 ramène le calme et s’ensuit au XIXème siècle un véritable renouveau religieux.
La loi de séparation de l’Église et de l’État votée en 1905 confie aux municipalités l’entretien des lieux de culte. Leur collaboration avec les autorités culturelles permet aujourd’hui la préservation
de ce patrimoine qui constitue une marque de notre indélébile civilisation.

HISTOIRE RELIGIEUSE DU PAYS DU LAYON LYS, AUBANCE
Aux portes de la Neustrie, mais dépendant du duché d’Aquitaine au Vlllè siècle, le Pays du Layon, Lys, Aubance formait encore la limite entre l’Anjou et le Poitou au Xe siècle.
Intégré à l’Anjou par Foulque Nerra au début du Xle siècle, le Layon restait, sur sa rive gauche sous l’autorité de l’évêque de Poitiers. Les paroisses de ce Pays conservèrent bien souvent le vocable de leur évangélisateur, l’évêque de Poitiers, Saint Hilaire, natif de Cléré sur Layon.
Sur ce territoire furent construits des églises et des prieurés desservis, pour la plupart, par de grandes abbayes angevines et poitevines. Ces dernières légitimèrent la construction des lieux de culte, offrant leur concours à la mise en valeur du territoire en échange de droits seigneuriaux, dîmes, bénéfices et autres revenus à prendre sur cet opulent domaine de vignoble et de terres alluviales. Les moines, les prêtres relevaient des abbayes angevines de Fontevraud, du Ronceray, de Saint Florent-Lès-Saumur, de chapitres d’Angers et des abbayes poitevines.
Du XIVe au XVe siècle, les paroisses eurent à souffrir des affrontements entre anglo-navarrais et angevins alliés aux écossais lors de la guerre de Cent ans .
Puis, ce sont les guerres de religion (1560-1570) qui ruinent ce pays au cœur des luttes entre protestants (réformés nombreux en Poitou et à Saumur) et catholiques (ligueurs).
Enfin, en 1793, le Layon campe sur chacune de ses rives le parti des insurgés vendéens et celui des républicains.
Le développement du catholicisme et l’élan des reconstructions du XIXe siècle poussent à restaurer et agrandir tout ou partie des églises en substituant la pierre calcaire au schiste et aux moellons de Pays.