Lacoste, Vaucluse, PACA, France

Lacoste est une commune du département de Vaucluse située dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en France, faisant partie du périmètre du Parc naturel régional du Luberon et se trouve à quelques kilomètres de Bonnieux, MénerbesGoult et Gordes. Les villes les plus proches sont Apt (10 km), Cavaillon (21 km) et L’Isle-sur-Sorgue (22 km). Lacoste est posé sur le flanc nord d’un contrefort du petit Luberon et bénéficie d’une exposition Est (soleil levant) avec son ancien château au sommet et Nord (face au mistral). Cette position lui offre, depuis le château, une superbe vue sur la plaine de Bonnieux, les Alpes et le Mont Ventoux. Au Sud, la commune s’étend jusqu’au sommet où se trouve la forêt de cèdres et au nord, elle descend vers la plaine du Calavon. Le petit Luberon est constitué d’une zone très large de calcaires marneux coupés par des bancs de calcaire plus durs (Néocomien) formant de grandes falaises. Sur le versant nord dont la commune de Lacoste fait partie. Sous l’égide d’Ève Ruggiéri, un festival estival de musique et de théâtre est organisé dans les anciennes carrières du château.

PatrimoineLacoste, Vaucluse, Provence-Alpes-Cote d'Azur, France, chateau

  • Le château de Lacoste : datant du XIe siècle, il a été largement modifié par la suite. Ayant appartenu au Marquis de Sade, et à Pierre Cardin, il est longtemps resté la propriété de la famille des Simiane issue de la maison d’Agoult. Deux hypothèses s’affrontent quant au passage des Simiane aux Sade : la première hypothèse dit qu’en 1627, Diane Simiane épouse Jean-Baptiste de Sade, ancêtre du Marquis de Sade, qui devient alors propriétaire du domaine. Quant à la deuxième et qui reste la plus probable, dit qu’en 1716, Isabelle Simiane lègue le château à son cousin Gaspard François de Sade, Seigneur de Saumane et de Mazan. Cette dernière hypothèse. Le marquis de Sade y séjourna de 1769 à 1772, entre le scandale d’Arcueil et celui de Marseille, puis après celui-ci et sa fuite en Italie, s’y réfugia jusqu’à son incarcération au donjon de Vincennes en 1777. Évadé lors de son transfert à Aix, il s’y réfugiera une dernière fois du 16 juillet au 7 septembre 1778 avant d’être reconduit à Vincennes. C’est en 1772 qu’il fit ici son plus long séjour, au cours duquel il se fit construire dans son château un théâtre pouvant accueillir 120 spectateurs à chaque représentation. A la Révolution, le château est vandalisé et détruit en grande partie. Les matériaux qui l’ont composé sont revendus pour d’autres constructions. Criblé de dettes, le château et ses terres sont vendues à Rovère, député du Vaucluse, natif de Bonnieux. Après sa mort en 1798, et plus exactement, le 29 juin 1816, Maître André rédige l’acte de vente du domaine de Lacoste au Sieur Pierre Grégoire, menuisier et agriculteur. Le château est acheté pour la somme de douze cent francs à Madame Marie de Belmont, veuve Rovère : « en ruine… sans portes, fenêtres ni fers et couvert en partie avec dépendances quelconques en terre labourable, hermes et rochers… ». En 1952, André Bouer, professeur des collèges, en devient propriétaire et se consacre alors à sa restauration. En 2001, le Château est acheté par Pierre Cardin. Résidence secondaire de celui-ci, le château est actuellement en cours de rénovation. Chaque année en été, il organise, dans les carrières à l’ouest du château, le festival de Lacoste, qui est un festival musical et artistique.Lacoste, Vaucluse, Provence-Alpes-Cote d'Azur, France, patrimoi
  • Ancienne carrière (pierre) où est organisé, chaque été, un festival de musique
  • Beffroi de 1793 avec campanile en fer forgé
  • Église du XIIe siècle, mais aussi rues en calade, fontaine et lavoir, façades Renaissance et restes de fortifications (remparts, portes, )
  • Ancien temple protestant du XIXe siècle, devenu salle communale.
  • Forêt de cèdres de 207 hectares, située sur le Petit Luberon.
  • Les cabanes en pierre sèche ou bories, dont la borie du Mourre Blanc.
  • Une borie au plan assez singulier, dans laquelle a été creusée une cuve vinaire rupestre. Elle se trouve au carrefour de deux vieux chemins, sur le site du Mourre Blanc.