Morlaix-bretagne-France

Tourisme à Morlaix se caractérise par l’emplacement de la ville qui est enchâssée entre ses trois collines, qu’enjambe un superbe viaduc, présente venelles pentues et rues pavées bordées de belles demeures anciennes tandis que son port de plaisance s’ouvre aux portes de la ville.

Belle cité historique qui se rappelle encore des riches heures de son port au XVIe siècle, Morlaix recèle un centre-ville bien pourvu en demeures de pierre ou à colombages et encorbellement (XVIe et XVIIe). Parcourez la place des Otages, celle de Viarmes ou encore la place Allende pour jouir de la beauté de leurs façades travaillées, superbement restaurées. Dans la rue du Mur, entrez dans la maison de la Reine Anne (tél. 02.98.88.23.26), pour admirer l’originalité de la construction des maisons à lanterne ou à pondalez. C’est l’une des caractéristiques de Morlaix qui est la seule à en posséder.

Elevées aux XVe et XVIe siècles, elles comportent deux corps de bâtiments reliés par une verrière. La ville en compte encore une dizaine. L’une d’entre elles, 9, Grand-Rue, a été restaurée et sa visite est particulièrement instructive (tél. 02.98.88.03.57).

PATRIMOINE

Morlaix-bretagne-France,Patrimoine

Le Vieux Morlaix
Un oppidum gaulois puis un camp romain occupèrent successivement le piton rocheux, aujourd’hui square du Château, qui domine le confluent des deux rivières – Jarlot et Queffleuth – Depuis ce promontoire aux pentes escarpées faciles à défendre, on pouvait surveiller le trafic des barques favorisé par le mouvement des marées, et le passage terrestre obligé des deux régions maintenant nommées Trégor et Léon et leur jonction avec la Cornouaille. Cependant, lors de l’immigration en Armorique des Bretons chassés de leur île (aujourd’hui l’Angleterre) par les Angles et les Saxons, entre 400 et 600 après J.-C., la plupart d’entre eux ne s’installèrent ni en bordure de mer, ni dans les vallées, mais sur les plateaux. C’est ainsi que les paroisses voisines de Morlaix sont de création plus ancienne que notre ville. Ce n’est que vers l’an mille, après qu’un seigneur de Tréguier eût bâti son château féodal sur cette avancée du « Mont Relais », alors sur le territoire de Plourin, que des pêcheurs, artisans et marchands blottirent leurs demeures à l’ombre protectrice de la forteresse. Née tardivement, la petite agglomération se développa avec une rapidité surprenante. Objet de convoitise pour les comtes du Léon et les ducs de Bretagne, la ville doit édifier des remparts pour assurer sa sécurité. Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre en fit le siège en 1187. Au XIIe siècle, les pêcheries et sécheries du duc de Bretagne apportent une première période de prospérité. Puis, le développement des relations maritimes avec l’Angleterre, la Hollande et le Portugal, fit de Morlaix l’un des ports les plus importants de la Manche. Le commerce du lin cultivé et tissé dans la région, contrôlé par le syndicat texier de la ville et exporté depuis le port de Morlaix, assura pendant près de 500 ans la richesse de la cité. Les échanges internationaux favorisèrent les courants intellectuels et artistiques. L’architecture et l’urbanisme prirent à Morlaix un aspect original. Les maisons « à lanterne » (1) aux riches façades et aux intérieurs somptueux en furent l’expression la plus caractéristique. A partir du XVlle siècle, Morlaix déborde ses remparts pour escalader les collines voisines et s’étendre en direction de la mer. La rue longue de Bourette devient la « voie royale » qui permet de rejoindre Brest. De riches marchands de toiles y construisirent leurs demeures. Le long des quais, armateurs et négociants bâtissent des résidences aux façades majestueuses (Hôtel de Kergoz). La manufacture des tabacs est édifiée sur le quai de Léon en 1736. Pour permettre au chemin de fer de relier Paris à la pointe de Bretagne, le viaduc est construit de 1861 à 1863.

Plou jean
A trois kilomètres au nord de Morlaix, Ploujean, située rive droite de la rivière (le Morlaix est l’une des paroisses voisines qui ont été fondées quelque 500 ans avant la naissance de la ville d’aujourd’hui. C’est-à-dire à l’époque de l’immigration des Bretons, qui, chassés par les Saxons de leur île de Bretagne, la Grande Bretagne d’aujourd’hui, vinrent s’installer en Armorique. Cette paroisse était à l’époque plus grande du territoire qui n’était pas encore Morlaix. L’église Ste Marie de Ploujean avait précédé sur le même lieu l’église, St Melaine d’aujourd’hui. Quant à la vénérable église du bourg, édifiée vers l’an mil, ses parties les plus anciennes, peuvent être antérieures aux invasions normandes.
L’orgue du XVIIIe siècle construit par Thomas Dallan, facteur anglais, est l’un des quatre instruments qui font de Morlaix la capitale des orgues historiques en Bretagne. Le domaine de Keranroux, le manoir de Keroc’hiou, la maison Cornic au bas-de-la-Rivière, le Manoir de Penanrue, le manoir de Coatserho, le château du Nec’hoat, la chapelle Ste Geneviève, sont autant de témoins de la longue vie de Ploujean et de l’intérêt suscité par l’attrait de la campagne et de ses rives proches de la rade et de la Baie de Morlaix.

Morlaix,Finistère,Bretagne,France,

A VOIR AUSSI A MORLAIX

PLOUÉZOC’H
Toséoc, qui suivit Paul Aurélien dans sa traversée de la Manche au VIe, siècle pour échapper aux envahisseurs saxons et trouver en Armorique une terre d’asile, implanta son « Plou », c’est à dire sa paroisse sur le plateau Est dominant la baie.L’église du XVIIe pour la tour et du XIXe pour la nef, dédiée à St Etienne, présente un aspect rare, avec devant le pmorlai11ortail sa « chambre des archives » encadrée par deux colonnes cannelées. Une croix monolithe primitive occupe la partie nord du placître. C’est une belle croix hosannière qui domine le côté sud.
Le cairn de Barnénez
la découverte à proximité des tumulus de matériel rituel, le déplacement constaté des ossements à l’intérieur des dolmens à couloirs, la présence dans les murs de petits espaces ayant contenu des os ou des centres, ont amené les archéologues à évoquer des rites funéraires et le culte des morts. L’existence de gravures sur certaines parois autorisent peut-être même à y voir des représentations de divinités. Après avoir traversé des millénaires, le cairn de Barnénez, qui est sans doute le plus grand d’Europe serait donc, avec ses 6 500 ans d’existence, une des expressions les plus anciennes de notre patrimoine religieux.morlai12

PLOUGASNOU
Plougasnou, commune du littoral s’ouvre sur les baies de Morlaix et Trébeurden. Avec ses 17 km de côte découpée et préservée, chacun y trouvera la plage de sable fin ou la petit crique rocheuse de son choix pour savourer une pause marine avec pour horizon la mer, les rochers de granit, les oiseaux… Les amoureux de la nature emprunteront aussi les chemins de campagne pour découvrir les richesses intérieures comme les chapelles, les manoirs, les fontaines et calvaires fiers témoins de l’identité bretonne. Symbole de quiétude et d’inspiration, Plougasnou connaît la faveur des artistes et des vacanciers à la recherche d’une nature préservée et d’une douceur de vie. Les sportifs apprécieront la palette d’activités proposées : randonnées pédestres, plongée, baignade, voile, tennis, équitation, pêche… Plougasnou a su conserver les charmes de son bourg de campagne et ceux de ses ports de pêche et plaisance vivant au rythme des marées. …

SAINT- JEAN – DU – DOIGT,
Smorlai16aint-Jean-du-Doigt, petite commune du Nord-Finistère, se niche au fond de la vallée, dans un écrin de verdure, à quelques 600 m de la mer. Petite cité joliment fleurie, le visiteur s’arrête pour découvrir son magnifique enclos paroissial avec son arc de triomphe et son oratoire du Sacre. Au coeur même du cimetière, trône une monumentale fontaine à vasques d’où l’eau ruisselle. L’histoire raconte qu’Anne de Bretagne fit le déplacement à pied de Morlaix à St-Jean pour bénéficier des vertus des reliques de Saint-Jean. En arrière-plan, se dresse l’élégante église, parée de splendides vitraux. Le célèbre et réputé Pardon de la St-Jean se déroule chaque année fin juin. Toutes bannières au vent, derrière le petit enfant conduisant son mouton, la procession se rend en chantant sur les hauteurs du bourg pour allumer le traditionnel feu de la St-Jean. Cette coquette et paisible commune offre de nombreuses promenades à travers la vallée des moulins, la chapelle St-Mélar. Seuls, le chaut des oiseaux et le chuchotement de la rivière rythment les pas du promeneur.morlai15

GUIMAËC
L’air « immense' », le vaste horizon marin, caractérisent le littoral de Guimaëc où le granit de Beg ar Fry et de Run glaz défie l’assaut des vagues et la morsure des vents. Dans le vigoureux relief de cette côte âpre et tourmentée, les vallons de Trobodec et de Pou! Rodou offrent un paysage apaisé; la douceur de leurs grèves abritées; de leurs pentes fleuries de genêts et d’ajoncs ; le ruisseau qui, après avoir relancé la roue du moulin murmure dans la prairie.
morlai17Ici tout nous ramène aux sources de la nature. Les sentiers qui longent, gravissent, escaladesdent, dévalent les pentes de ces sites contrastés, conduisent vos pas à travers les masses végétales et minérales confrontées à la mer « toujours recommencée ». Dans la campagne de Guimaëc on découvre aussi d’autres sites qui, eux, portent la marque de l’art, de l’architecture, de la sculpture des siècles passés. Sept chapelles se dressaient autrefois sur la paroisse de Guimaëc. La chapelle N.?D. des joies subsiste encore à l’est du bourg, au dessus d’une charmante vallée. A l’intérieur le chancel est orné d’une frise remarquable. A la tribune douze panneaux de bois polychrome représentent les apôtres. En direction du Prajou les ruines de la Chapelle Christ font l’objet de soins de conservation. Des chapelles Ste-Rose-de-Lima et St-Paul, très peu de vestiges. Certaines de leurs statues sont à l’abri dans l’église paroissiale St-Pierre. Au Prajou, proche du vallon de Trobodec, le Musée des vieux outils du Trégor présente peigne à lin, semoir, marteau à piler l’ajonc, charrues, et bien d’autres instruments actionnés à bras d’homme ou par la force du cheval.

LOCQUIRECmorlai18
D’où que l’on vienne, lorsque l’on arrive à Locquirec la vue est saisissante. De Guimaëc, par la corniche, une côte sauvage, plongeant dans des eaux changeantes. De Plestin, une pointe posée sur la mer, où les tâches blanches des maisons constellent le vert de la végétation. Le Port, seule plage exposée au sud de la côte abrite de nombreuses embarcations et est le centre de la vie locquirécoise : marché, activités nautiques, animations estivales, le tout dans une ambiance familiale et une douceur de vivre. Neuf plages de sable fin et des km de sentiers côtiers complètent ce tableau. L’accueil est assuré par de nombreux hôtels, campings et locations.

LES ENCLOS PAROISSIAUXmorlai20
La rue de Brest puis la R.N. 12 mènent à Saint-Thégonnec, à 13 km de Morlaix. L’imposant ensemble architectural de l’enclos, dominé par le clocher Renaissance, est allégé par une délicate parure de clochetons et de lanternons. Le remarquable calvaire de 1610 illustre la passion du Christ. L’ossuaire aux ouvertures encadrées de colonne corinthiennes, abrite dans sa crypte des statues de chêne sculpté et peint composant la scène du « Saint-Sépulcre ». A l’intérieur de l’église très belles boiseries du XVlle, remarquer le retable du Rosaire. La chaire, de 1685, est une magistrale réussite de l’art breton de la sculpture sur bois. A 7 km de Saint-Thégonnec : GUIMILIAU
Plus de 200 personnages animent sur le calvaire des scènes de la vie de jésus. L’ardente foi naïve des imagiers bretons se dégage de ces figures intensément expressives. Le très beau porche sud de l’église évoque, par ses statues et bas-reliefs, des scènes de l’ancien, et du nouveau Testament. A l’intérieur de l’église en style flamboyant, on peut admirer les bas-reliefs de la tribune d’orgue, la chaire et le superbe baptistère en chêne sculpté. L’ossuaire Renaissance contient deux remarquables bannières brodées et une belle croix d’or. A 3,5 km de Guimiliau :morlai21-GUIMILIAU
Porte triomphale, calvaire et chapelle funéraire composent l’enclos autour de l’église où s’équilibrent avec bonheur les styles gothique et classique. L’intérieur réserve au visiteur les découvertes les plus intéressantes. La très belle poutre de gloire supporte un groupe de la crucifixion et domine la nef. Au bas de l’église à droite : remarquable baptistère à baldaquin. Belles boiseries dans le choeur, stalles et retables du XVlle aux colonnes ajourées. Dans le bas-côté gauche : bannières de velours brodées d’or et d’argent, Piéta du XVe, saisissante mise au tombeau.
Ouverture des enclos : 8 h – 19 h A quelques kilomètres de Landivisiau, Bodilis possède un monumental clocher à porche. Sombre nef lambrissée. Sablières sculptées. Porche latéral au décor luxuriant, galerie des apôtres.morlai22
A 4 km de Bodilis, le gracieux ensemble de St Servais : clocher à double galerie. Socle de la croix du cimetière aux bas reliefs historiques. Bel ossuaire classique. En remontant la vallée de l’Elorn, au sud de Landivisiau, on découvre LOCME-LAR. Charmante église à la porte sculptée de scènes de la passion. Beaux retables à l’intérieur. Remarquable calvaire. Le clocher de SIZUN fait jaillir sa flèche à 6 km au sud de Locmélar les soubassements de l’église et l’abside sont ceinturés d’une fresque pittoresque. A l’intérieur: lambris, retables, frises, baldaquin, buffet d’orgue, composent un riche décor. Ossuaire Renaissance. Arc de triomphe d’une grande Beauté. A Commana magnifique porche méridional. Belle chapelle funéraire. Calvaire. Porte triomphale, retable à l’intérieur. A 11 km de Morlaix par la route de Callac, PLOUGONVEN, en bordure de la chaîne de L’Arrée, est riche d’un remarquable ensemble. Gracieux clocher à galerie flamboyante. Porche du XVe, statues anciennes à l’intérieur. Ossuaire à arcatures tribobées. Superbe Calvaire à base octogonale, l’un des plus anciens de Bretagne.