La ville de Soultz, Alsace France
AU CŒUR DES ARTS ET TRADITIONS POPULAIRES

SOULTZ, mignon village Alsacien incite à redécouvrir les origines de la culture populaire. A l’ouest, la basilique de Thierenbach, l’un de pèlerinages alsaciens les plus fréquentés depuisa fondation en 730 par des moines écossais et irlandais, comporte une fabuleuse collection d’exvoto. L’écomuse d’Alsace, à Ungersheim, permet de mieux connaître les maisons à colombages et leurs principes de construction, les anciennes fêtes villageoises, ou encore les métiers d’autrefois comme celui de forgeron. L’enclos de réintroduction des cigognes, quant à lui, donne toute sa place à l’oiseau symbole de la région.
L’ancienne enceinte fortifiée de la vieille ville de Soultz constitue un excellent point de départ pour découvrir les richesses locales : l’église gothique Saint-Maurice et son orgue Silbermann, l’hôtel de ville, les demeures Renaissance ornées d’oriels et de tourelles d’escaliers, les porches sculptés et les cours intérieures, les anciens lavoirs… Le Musée du Bucheneck initie l’étranger à l’histoire parfois mouvementée et à la vie quotidienne d’un coin d’Alsace déjà connu des Romains. La Nef des jouets, installée dans la Commanderie Saint-Jean de Jérusalem, rappelle la magie de merveilleux objets de toutes les époques.
Des itinéraires pédestres et cyclables, clairement fléchés, partent des villages, passent à proximité de fermes auberges, et mènent à la Route des Crêtes et au Grand Ballon. Parmi, les buts d’excursions plus brèves, il y a notamment le vallon du Rimbach, le cimetière fortifié de Hartmannswiller, ou encore la chapelle Sicurani.

Vous serez séduits par l’accueil chaleureux et la restauration. Il faut tout de même savoir que le vignoble des environs de Soultz, avec Wuenheim et son grand cru Ollwiller, est trés apprécié, notamment pour le crémant d’Alsace, préparé suivant la méthode champenoise.

VILLÉ DANS SES MURS

Historique de la commune de Villé
soultz02A l’époque où le Duc Aldaric, père de Ste Odile, régnait sur l’Alsace, Villé était une Seigneurie. Au cœur de la Vallée se dressait déjà vers 829 la « Villa » par excellence. A cette époque est fait état pour la première fois du nom de Villé appelé Weiler, Wilre ou Willer. Le bourg était le centre de la vallée et non le chef-lieu.

En l’an 1000, Villé était sous la domination d’un noble, riche et puissant Seigneur, Wernher, qui résidait au château d’Ortenberg.
Vers 1300, le bourg fut gratifié d’un rempart flanqué de tours quadrangulaires, dominant un large fossé et de murs portant 9 tours.
Auparavant les fortifications au lieu-dit Schlössel entouraient déjà l’église et le presbytère. Il en reste quelques pans de murs autour de l’église.
En 1374, Jean 1er, Duc de Lorraine, fit irruption dans la vallée qu’il saccagea complètement. L’enceinte de Villé fut détruite en 1414 par les Armagnacs, en 1474 par les Bourguignons (le Duc de Bourgogne entra avec 5000 chevaux en Alsace par le Col de Steige) et en 1633 par les Suédois (ils réduisirent en cendres plusieurs villages de la vallée et dévastèrent Villé).
Le bourg respira à nouveau à partir de 1640 ; les traités de Westphalie (1648) donnèrent le Val de Villé à la France. Pour récompenser Conrad de III de Zurlauben, Louis XIV lui donna en 1681 les seigneuries d’Ortenberg et de Villé qui devint baronnie en 1686, comté en 1692.
Les Choiseul-Meuse succédèrent aux Zurlauben ; les « Amtsleute » étaient les maîtres de Villé : en tête le bailli, premier magistrat dans l’ordre administratif et judiciaire, puis le procureur fiscal, les huissiers, le sergent royal, les sergents du baillage, les gens de la police locale.
1789 : la nouvelle de la prise de la Bastille laissa Villé paisible, mais la nuit du 4 août où fut aboli tout privilège local, y trouva son écho. Les Choiseul-Meuse se trouvaient éliminés d’un trait de plume, Villé fut dépossédé de son baillage et devint chef-lieu de canton. Le 17 août 1793, une levée en masse est ordonnée ; les hommes armés de piques et de faux partirent vers Sélestat, puis revinrent à Villé, contents d’avoir faits acte de présence !
Sous la Restauration, des soldats autrichiens furent installés à Villé jusqu’en septembre 1815. En 1816, la mauvaise récolte entraîna la famine.
Villé fut préservé des atrocités des guerres 1870 – 1871 et 1914 – 1918. Le 20 juin 1940, les troupes allemandes occupèrent le bourg jusqu’au 26 novembre 1944.

Le canton qui compte 9756 habitants a comme centre administratif et commercial Villé malgré sa démographie modeste de 1740 habitants

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