Lalinde,Dordogne;Aquitaine,France

Lalinde, Vaste région de verdure et d’eau, vous retiendra aussi pour vous enchanter par ses traditions culinaires, agréable complément au plaisir des yeux.
Touristes, visiteurs, vous avez fait le bon choix en vous arrêtant chez nous !

 Porte des Vallées de la Dordogne et de la Vézère, marque le passage du Périgord Pourpre au Périgord Noir. Centre commerçant important, son marché du jeudi qui pendant la période estivale, envahit tout le centre de la Bastide. Mais la ville doit surtout son charme à la Dordogne et à son canal qui la bordent et la prolongent, véritable paradis des pêcheurs et des promeneurs.

PATRIMOINE

Lalinde,Chateau Sauveboeuf,Aquitaine,France

LA BASTIDE ROYALE DE LALINDE
Lorsque les Anglais s’installent en Aquitaine, au XIIe siècle,  la Linde est une petite bourgade très ancienne, bâtie aux pieds des coteaux. Au XIIIe siècle, Alphonse de Poitiers, Comte de Toulouse et allié du roi de France, érige des bastides aux limites de son domaine. Côté anglais, la réponse ne tarde guère : La Linde, première bastide anglaise, est fondée en 1267. A cette occasion, une charte solennelle est délivrée par le roi Henri III d’Angleterre, octroyant à La Linde privilèges, franchises et libertés. Cette charte est dressée à Londres le 26 juin 1267 par son fils Edouard, qui la confirme à Agen le 27 novembre 1286. La Linde s’organise en un réseau de rues réalisant un quadrillage régulier autour d’une place centrale recevant la halle. Quelques maisons présentent, encore, encorbellements et colombages. L’église Saint-Pierre, existante, est agrandie. Moulins, pêcheries, foires et marchés participent à la vie de la cité sous l’autorité des consuls élus.

Au XIVe siècle, la guerre s’annonçant, La Linde s’enferme dans d’épaisses murailles percées des portes d’Amont, de Sainte-Colombe et de Bergerac… et le temps fait son œuvre. La Linde a surmonté les ravages de la peste du XVIe siècle et la grande inondation de 1615. Elle est sortie de ses murailles qui ont fini par disparaître à la fin du XVIIIe siècle. Les déblais issus du creusement du canal en 1840 ont servi à combler les fossés. Un hôtel domine la rivière à l’emplacement du château de Geoffroy de La Linde. L’ancienne église romane a donné place à l’église actuelle inaugurée en 1902. Le terrain est entré en gare en 1877 et le pont sur la Dordogne jeté en 1880. De l’époque des consuls ne subsistent plus aujourd’hui que la disposition des rues du centre ville et quelques vieilles demeurent, la porte de Bergerac, une réplique d’une croix de 1351, souvenir du jubilé de Clément VI, la maison des consuls place de l’église, des restes du mur du Midi sur la rivière que surplombe le jardin public avec la maison renaissance qui abrite l’Office de Tourisme et les armoiries de La Linde bastide royale.

LA LEGENDE DU COULOBRE
A l’époque où saint Front faisait entendre sa prédication dans le Périgord, les bords de la Dordogne, en face de Lalinde, étaient infestés par un énorme dragon, qui faisait sa retraite dans un rocher et de là s’élançait sur les bestiaux et sur les hommes pour les dévorer. Tout le pays était dans l’effroi et la consternation. Saint-Front fut ému de compassion au récit qu’on lui fit de tous ces ravages. Il traversa la rivière, monta jusqu’à la grotte, et dès qu’il fut en présence du monstre, il fit le signe de la croix et lui commanda au nom de Jésus-christ de s’en retourner dans l’océan et de ne plus reparaître dans les lieux habités par l’homme.
A ce commandement de l’homme de Dieu, le dragon se précipite dans la Dordogne et le pays en est délivré pour toujours.
Les villages de Lalinde

BANEUIL
Situé sur les coteaux de la rive droite de la Dordogne à 5 km au Nord Ouest de Lalinde. A voir : vestige du vieux château du XVIe siècle qui a conservé son donjon roman rectangulaire à une seule ouverture et qui domine de ses 15 mètres de haut. Belle église du XIIe siècle de style roman au chœur fortifié orné de chapiteaux sculptés. Petit patrimoine :dolmens, puits et fontaine.
Sentiers de randonnée : GR du Pays Lindois et PR
OUZE-ET-SAINT-FRONT
Sous le nom de Coza, Couze est connu dès le Xe siècle. Le village étage ses vieilles maisons au flanc du coteau du domine la Couze. Au bord de la rivière, un camping*** accueille les vacanciers. Les premiers moulins à papier apparurent à Couze au XVe siècle. Huit moulins sont déjà en fonctionnement en 1530, puis au XVIIIe siècle, treize moulins font du bourg de Couze l’une des plus grandes cités papetières. Au début du XXe siècle, les moulins se taisent peu à peu… Il en reste deux en activité : le moulin de Larroque, authentique moulin posé sur l’eau, on y fabrique du papier à la main (visite), le moulin de la Rouzique est un lieu vivant qui met en valeur les techniques traditionnelles de fabrication de papier chiffon dans un moulin toujours en activité. L’écomusée abrite une remarquable collection de papiers filigranés (visite guidée avec démonstration de la fabrication du papier). Point de vue : Chapelle St-Front.

LANQUAIS
Ce charmant petit bourg classé à l’écart des grandes routes, offre dans un cadre exceptionnel et verdoyant, ses vieilles maisons de pays groupées autour de son Eglise du XIIe siècle, flanquée d’une ancienne halle à grains. Aux alentours immédiats, une importante grange dîmière au passé étonnant, dominée par un château historique en partie médiéval et en partie renaissance (du XIe au XVIe siècle) côtoie harmonieusement un site touristique ombragé de 12 ha (dont 3 ha d’eau) ouvert l’été à la baignade et toute l’année aux pêcheurs (toboggan, jeux d’enfants, snack-bar, parking). A noter sur la commune, deux autres châteaux : Laroque et Le Hosset.

LIORAC-SUR-LOUYRE
Village de caractère. Nombreux châteaux, dont deux (IS) et manoirs privés. Eglise 12ème siècle avec clocher fortifié et parties attenantes (classé MH). A proximité, la foret de Liorac est une ancienne Réserve Naturelle Volontaire à la riche végétation et à la faune abondante ; présence de nombreuses formations géologiques curieuses (blocs de grés).

MAUZAC-ET-GRAND-CASTANG
Mauzac, charmant village au bord de la Dordogne, lieu de passage de sentiers de randonnée et de liaisons avec le GR6. Son vaste plan d’eau (retenue du barrage EDF), est un pôle attractif où se pratique, pêche, voile, avirons, canoë-kayak, triathlon. Un aménagement des bergers permet une promenade vers la « Maison du Passeur » (bac), à l’intérieur de laquelle, on découvre, au rez-de-chaussée, une exposition de photos et de cartes postales qui rend compte de l’évolution du village suite à la construction du barrage hydro-électrique sur la Dordogne. Le Port : un bateau (65 places assises) construit dans le style « Coureau du début du siècle » assure la promotion des vins de Sigoulès, des promenades en gabare avec dégustation, à son bord, de vins et de produits haut de gamme du Périgord. Grand-Castang, propriété de l’ordre des Templiers au XIIIe siècle, mérite une visite. A remarquer, le clocher, ancienne tour de défense et le puits au centre du village couvert de lauzes.
A Mauzac, sur le site du Théâtre dominant la Dordogne, on trouve un ensemble comprenant :
– Les vestiges d’une ancienne exploitation agricole avec son four à pain et son colombier portant sur son flanc la gravure d’une ancienne embarcation.
– Trois cabanes restaurées
– Un chemin muletier d’accès, à flanc de coteau, avec des aires de croisement aménagées. Le site est ouvert au public. (extrait de l’atlas du patrimoine du Pays Lindois – Le petit patrimoine).

PRESSIGNAC-VICQ
Pressignac, village reconstruit après sa destruction le 21 juin 1944 au cours d’évènements de la Seconde Guerre Mondiale. Il en reste de l’ancien village quelques belles demeures et l’église IS du XIIe siècle, de style romain-byzantin, qui a conservé ses voûtes et ses fenêtres ogivales. Elle a été dotée d’un véritable clocher-donjon pour assurer la défense du village et de ses habitants. A voir, dans la campagne de très belles maisons sur le passage du GR6. A Vicq, l’église Saint-Sauveur construite au XIXe siècle sur les murs romans du XIIe siècle et son tableau copie de la descente de croix de Rubens sont à découvrir. A proximité, ruines de l’église de Cancelade.

SAINT-AGNE
Village à vocation agricole. L’église, ancien prieuré St-Aignan de style gothique, clocher-mur, bénéficie d’une acoustique remarquable (concert classique). L’ancien port de St-Agne offre un point de vue remarquable sur le village de Tuillières et son port, les sept écluses du canal Tuilières-Mauzac et une usine hydroélectrique.

AINT – FELIX-DE-VILLADEX
Charmant petit village situé sur le tracé de la voie romane. Circuit de randonnée, marche, VTT. Dans le village, église romane Saint-Felix, modifiée au XIXe siècle. Chapelle Saint-Nicolas de la fin du XVe siècle. Fontaine du bourg. A proximité, les visiteurs peuvent découvrir le site du château de Lamothe, tumulus redécouvert et pourront profiter d’une aire de pique nique aménagée.

SAINT-CAPRAISE-DE-LALINDE
Ancien port important de construction et de réparation de gabares au temps de la batellerie. Saint-Capraise-de-Lalinde offre aux visiteurs un sentier touristique aménagé entre Dordogne et canal. L’escalier de six écluses qui permettait de franchir une dénivellation de 22 mètres avec en leur centre un bassin de croisement, le barrage hydroélectrique sur la Dordogne et son ascenseur à poissons, on se dirige vers le centre du village en suivant l’ancien chemin de halage le long duquel on découvre : un bassin de radoub, les vestiges du pont Warren, un bassin de stationnement (avec le Merlandou, l’un des derniers bateaux à avoir navigué) et un pont canal. La plus grande partie de ces ouvrages d’art est inscrite à l’Inventaire des Monuments Historiques. Charmante église romane.