Gondrin,midi-pyrenees,France

Gondrin, agréable village qui doit son nom au chef de la tribu Wisigoth Gundring. Situé sur la départementale 931 entre Condom et Eauze, sur une des routes des pélerins de Sint-Jaques de Compostelle, dans une région de cultures et de vignobles. Une magnifique forêt communale attire l’amateur de champignons et de randonnées.
Le village est situé sur la route départementale 931, entre Condom et Eauze (à une cinquantaine de kms d’Auch et Agen), au coeur de l’armagnac et au carrefour de la future voie rapide Airbus A380 et de l’axe Agen/Pau, sur l’une des routes des pèlerins de St Jacques de Compostelle, sur un plateau fertile arrosé par deux rivières, l’Osse et l’Auzoue. C’est une commune de cultures et de vignobles qui s’étend sur 3376 hectares où vivent 1000 habitants dans un cadre verdoyant et paisible.

HISTORIQUE
Au XVIIème siècle, la marquise de Montespan, épouse de Louis-Henri de Pardaillan et favorite du roi, fait dessiner par son maître paysagiste La Nôtre, un par cet un bassin circulaire pour Gondrin ;c’est de cette époque que datent les promenades et le bassin actuel. Le sanctuaire de Notre Dame de Tonneteau avec sa chapelle nichée au creux d’un magnifique parc d’arbres centenaires (deux pèlerinages ont lieu chaque année le 15 août et le 8 septembre).
Notre agréable et très ancien bourg doit nom au chef des Visigoths, le valeureux Gundring (ami du combat), qui déferla sur la Gascogne au cours du Vème siècle. Fief de Fezensac rallié ensuite à la baronnie de Pardailhan, la cité a été transformée en bastide au tout début du XIVème siècle. La grande rue tracée en cordeau (actuelles rue de gigougny, Rodolphe Molère et des Cornières), les successions de belles bâtisses à colombage et arcades en sont encore les témoignages. La grande majorité des maisons actuelles sont datées des XIVe et XVe siècles et forment un bel ensemble architectural. En 1663, Louis Henri de Pardailhan de Gondrin, marquis de Montespan, épousa à Versailless Françoise Athénaïs de Mortemart de Rochechouart future favorite du roi Louis XIV.
Pour être à la mode de Versailless, la Marquise de Montespan fit aménager par le Maître paysagiste Le Nôtre un parc et un bassin d’agrément. Seuls demeurent de cette époque les promenades et le site de la base de loisirs où le bassin a été transformé en baignade aménagée.

LOISIR ; ANIMATIONS;DISTRACTIONSGondrin,midi-pyrenees,France
Située plein cœur du village et dans un magnifique cadre de verdure, la base de loisirs offre au vacancier une panoplie de distractions : Un bassin de 80 mètres de diamètre aménagé, baignade surveilléé, de nombreux jeux aquatiques (Toboggans, pieuvres, serpents d’eau …). Une vaste pataugeoire et des jeux pour les petits. Terrains de tennis, terrains de volley, boulodrome, parcours de randonnées pédestre et équestre. Aquagym; U.L.M; Pêche
Foire aux produits régionaux et marché dominical, soirées gasconnes et folkloriques, fêtes de la mi-août avec le célèbre feu d’artifice sur le lac. Gondrin offre également un hébergement de qualité :
Hôtel **
Gites ruraux
CGondrin,midi-pyrenees,France,campingamping ***
(locations de mobil home et chalets)
Diverses installations sportives et sites de loisirs sont accessibles: cours de tennis, boulodrome, salle polyvalente, chemins de randonnée, cours d’eau, base d’ULM, un centre de loisirs pendant les vacances scolaires, une médiathèque. Gondrïn est aussi
une station verte pourvue d’une très belle foret communale composée de pins, chênes et châtaigniers. – De nombreuses animations estivales vous sont proposées : repas champêtres, bals, défilé d’un corso le 14 juillet, les fêtes de la mi-août avec le célèbre feu d’artifice sur le bassin, les marchés fermiers du dimanche matin, la foire aux produits régionaux et le vide grenier organisé le 2° dimanche d’août…

CURIOSITÉS
– La rue centrale avec ses maisons à couverts, l’église et le jeu d’arcade de l’ancienne halle, la vieille porte de la ville, les colombages. L’ancien lavoir municipal de Ladoutz. Gondrin sait marier les charmes de la campagne aux plaisirs de l’eau, du sport et de la gastronomie, pour offrir aux vacanciers une villégiature de choix.
– Dans un vallon au milieu des vines, le sanctuaire de Notre-Dame de Tonneteau avec sa chapelle datant de 1860, nichée au creux d’un magnifique parc ombragé, ce site consacre un lieu de pèlerinage (photos).
– A l’entrée nord de Gondrin une embarcation de pêche vous accueille. Elle témoigne des liens qui unissent le village à sa «commune jumelle» Fermanville. Cette barque à fond plat, appelée «plate» est très utilisée par les pêcheurs normands du fait qu’elle permet sans danger de naviguer tout près des rivages parmi les algues et les rochers où vivent de nombreuses espèces de poissons et de crustacés.

La sanctuaire de Notre Dame de Tonneteau avec sa chapelle nichée au creux d’un magnifique parc d’arbres centenaires (deux pèlerinages ont lieu chaque année le 15 août et le 8 septembre )

LA LÉGENDE DE TONNETEAU
L’origine degondrin02 Notre-Dame de Tonneteau remonte au XVème siècle et à la légende suivante :
A cette époque la région souffrait de famine. Dans le vallon de Tonneteau, un enfant priait et pleurait en gardant quelques moutons. Soudain, une clarté céleste enveloppa un ormeau tout proche, tandis qu’au milieu apparut une belle dame. Elle consola l’enfant et lui promit que la famine ne sévirait plus dans le pas. Au jeune berger qui lui demanda son nom, elle dit – je suis la vierge Marie, je désire qu’une chapelle soit bâtie en ce lieu- Rentré à sa maison, l’enfant trouva du pain en abondance et la famine cessa dans la région. Les foules ne tardèrent pas à venir prier au lieu même de l’apparition. On but, on se lava à la source très abondante qui coulait à côté. Beaucoup de malades furent guéris. Le clergé de Gondrin éleva en ce lieu un oratoire qui fut remplacé en 1860 par une chapelle ogivale. On y vénère plusieurs statues de la vierge dont une taillée dans l’arbre même de l’apparition.
Les pèlerins viennent en foule au mois de mai ainsi que le 15 août, le 8 septembre et 8 décembre. Ils peuvent y gagner l’indulgence plénière accordée par Pie IX.