Veules-les-Roses,Haute Normandie,France

Veules-les-Roses est une station balnéaire et une commune française, située en bord de mer, dans le département de laSeine-Maritime en région Haute-Normandie. La pêche a été une activité importante durant les décennies passées. Des pêcheurs avec leur doris, allaient tendre au large leurs trémails, bertelles (filets à grosses mailles) casiers ou cordes. De même, à marée basse, ces mêmes pêcheurs qui allaient poser leurs parcs, tendre leurs verveux ou faire une marée de salicoques (crevettes) aux pousseux, fouines, lannets ou autres caudières(balances). La fourche à bêcher était utilisée pour attraper les équilles. Aujourd’hui, on peut encore admirer ces derniers artisans de la pêche et faire une petite marée de crevettes, s’amuser dans les rochers à ramasser quelques vigneaux (bigorneaux) ou cueillir desmoules. L’activité de nos jours s’est enrichie, outre le développement de la cressiculture dans les sources de la Veules, par la production d’huîtres au pied des falaises.

Lieux et monuments.

  • Chemin dit des Champs-Élysées
  • Moulins à eau sur le cours de la Veules
  • église Saint-Martin
  • Jardin Saint-Nicolas, dans lequel on trouve les ruines d’une église du même nom.
  • Croix hosannière nimbéedu XVe siècle

LE RICHE PASSÉ DE L’UN DES VILLAGES LES PLUS ANCIENS DU PAYS DE CAUX
Un village authentique
La configuration actuelle du bourg, le long du plus petit fleuve de France, remonterait au début du IVè siècle de notre ère comme l’atteste la découverte, près de la chapelle Notre-Dame du Val, d’un cimetière France de la période Mérovingienne. Dès lors, Veules dont le nom serait dérivé de l’ancien anglais « Well », signifiant point d’eau, connut diverses fortunes. Fief de la puissante abbaye bénédictine de Fécamp à compter de 1001, veules fut au moyen Age, un port de pêche florissant, qui se releva toujours courageusement des différentes Vicissitudes qui l’atteignirent.

PÊCHEURS, MEUNIERS, CULTIVATEURS ET TISSERANDS
Devenu fief des seigneurs de Blosseville au XVIè siècle, le bourg continua à tirer sa richesse de la pêche au hareng et des revenus de la rivière : lavage de la laine, farine des moulins, cressonnières. Le XVIIIè siècle apporta de nouvelles opportunités aux veulais qui devinrent tisserands de toiles de coton pour Rouen et convertirent leurs moulins à la fabrication d’huile de lin ou de colza. Au fil d’une promenade le long de la rivière, on retrouve les chaumières, les maisons de pêcheurs, les maisons de pêcheurs, les fermes, les moulin, les « pucheux, lavoirs et cressonnières qui témoignent de l’ancienne activité des habitants du bourg.

PREMIÈRES STATIONS BALNÉAIRES DU XIXE SIÈCLE
Découvert en 1826 par une actrice de la comédie Française, Anaïs Aubert, Veules devint rapidement, ainsi qu’Etretat, une villégiature très prisée. Dès lors, les hommes de lettres et les artistes s’y pressèrent : Chintreuil, de cock, Harpignies, Mélingue, Michelet, Meurice, Victor Hugo, les frères Goncourt, Coppée, Richepin… qui attirèrent vers le village une riche société parisienne. Du temps de Maupassant, le village a conservé ses chaumes fleuris, ses petits chemins creux, ses ruelles ombragées qui ont séduit tant d’artistes de cette époque, il a hérité de riches villas, de grands jardins… et son nom actuel de Veules-les-Roses

DES FALAISES, UNE PLAGE DE SABLE FIN
La large et lumineuse plage de Veules-les Roses se déploie au débouché du vallon boisé qui abrite le village. Son air iodé et vivifiant, sa chaque marée en font la plage idéale des enfants. A chaque marée basse, elle offre un inépuisable espace de loisirs aux baigneurs, pêcheurs, promeneurs et donne à découvrir le paysage grandiose des falaises sous la riche lumière des ciels normands.