Saintes, Charente-Maritime, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Le Patrimoine de Saintes, qui est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime en région AquitaineLimousinPoitou-Charentes, est riche et diversifié, issu d’une histoire plein d’évènements et actes de personnalités qui ont participé au façonnage de ce territoire, surtout durant le haut Empire romain, période où les plus anciens monuments de la ville furent érigés. Une période faste qui voit la consécration de la ville comme capitale politique de la province romaine d’Aquitaine. L’arc de Germanicus est bâti vers l’an 18 ou 19, sous le principat de Tibère, par un notable santon nommé Caius Iulius Rufus. Cet arc votif doit son nom à la dédicace inscrite sur la frise de l’entablement, laquelle honore la famille impériale : l’empereur Tibère, son fils Drusus et son fils adoptif le général Germanicus. Originellement situé à l’entrée du pont antique, il est sauvé de la démolition au XIXe siècle grâce à l’intervention de Prosper Mérimée. Autre témoignage de l’époque romaine, l’amphithéâtre est achevé au début du règne de l’empereur Claude. Mesurant 126 mètres sur 102, il est reconnaissable à sa structure particulière, la cavea étant appuyée sur deux versants du « Vallon des Arènes » et sur un remblai. Animaux sauvages et gladiateurs accédaient à l’arène par deux vomitoria établis à l’est et à l’ouest.

ThermesSaintes, Charente-Maritime, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Les thermes de Saint-Saloine sont postérieurs à ces deux monuments majeurs de la ville antique, et semblent dater de la seconde moitié du premier siècle. Seuls subsistent de nos jours une partie des murs du caldarium, inscrits dans les ruines d’une église paléochrétienne qui a donné son nom au monument.

Musée de l’Échevinage

La maison de l’échevinage, qui est aujourd’hui convertie en musée, fut édifiée dans la seconde moitié du XVe siècle afin de servir de lieu de réunion au maire et à ses échevins. Remaniée à plusieurs reprises, elle demeure le siège des institutions municipales bien après la révolution.

Logis du gouverneur

Unique vestige de l’ancienne citadelle conçue au début du XVIIe siècle par le gouverneur Louis de Perne, ce logis fut établi au sommet de la « Colline du Capitole », en surplomb du centre historique, abritant des services hospitaliers jusqu’à une époque très récente.

Les monuments du XIXe siècle :Saintes, Charente-Maritime, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

  • le palais de justice, siège de la cour d’assise,
  • le théâtre Gallia
  • l’hôtel de la sous-préfecture
  • la gare de chemins de fer
  • l’hôtel de ville

Les bâtiments du XXe siècle :

  • l’hôtel des postes
  • la maison des aveugles

La statuaire publique comprend plusieurs œuvres témoignant de l’art du XXe siècle et du XIXe siècle :

  • La statue deBernard Palissy, érigée en 1868 sur la place Bassompierre, représentant le célèbre artisan méditant, la main posée sur l’un de ses plats.
  • Le monument aux morts (1922), situé à l’esplanade du Maréchal-Foch, c’est une réalisation de l’artiste charentais Émile Peyronnet. L’œuvre représente un « poilu» agonisant dans les bras d’une infirmière, tenant à la main un rameau de lauriers, symbole de paix, portant son regard vers un personnage féminin.
  • Le mémorial deGoulebenéze, qui est le célèbre barde charentais décédé en 1952. La statue, réalisée deux ans plus tard par le sculpteur Pierre Marchand, représente le poète en habit traditionnel, la main sur le cœur.

Basilique Saint-EutropeSaintes, Charente-Maritime, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Une première cathédrale, fut fondée au Ve siècle, bien qu’aucune preuve archéologique ne soit venue crédibiliser ces affirmations. Au VIe siècle, une basilique funéraire est édifiée autour du tombeau de l’évêque Vivien, à l’extérieur de l’enceinte urbaine. Accédant à la dignité épiscopale en 573, Palladius promeut le culte d’Eutrope, évangélisateur de la cité des Santons. Il fait ériger une première basilique en son honneur dans le vallon des Arènes, ainsi qu’un sanctuaire dédié à saint Martin. Enfin, il ordonne la reconstruction de la cathédrale. Après sa mort survenue en 596, il est inhumé dans une nécropole située sur la rive droite, laquelle accueille ultérieurement une basilique consacrée sous la forme francisée de son nom : Pallais. Il est à rappeler qu’aucune trace de ces sanctuaires paléochrétiens ne subsiste de nos jours.

la basilique Saint-Eutrope occupe une place prépondérante parmi les plus anciens témoignages de l’architecture sacrée à Saintes, elle fut édifiée dès 1081, étant une étape pour les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Son clocher surmonté d’une flèche flamboyante date du XVe siècle, sa crypte ou église basse est l’une des plus vastes cryptes romanes d’Europe.

Abbaye aux Dames

Fondée en 1047, c’est un ensemble monastique situé dans un ancien faubourg de Saintes, sur la rive droite de la Charente. L’église abbatiale Sainte-Marie, largement reprise au XIIe siècle, est dotée d’une façade tripartite caractéristique du style roman saintongeais ; son clocher à écaille en pomme de pin apparaît comme un héritage de l’architecture antique. Les bâtiments conventuels attenants sont entièrement reconstruits au XVIIe siècle après une succession d’incendies dévastateurs, sans oublier  l’église Saint-Pallais, qui fut le résultat de plusieurs campagnes de construction.

Cathédrale Saint-Pierre

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Son clocher coiffé d’un dôme en cuivre culmine à 58 mètres. L’architecture atypique de la cathédrale est due aux déprédations commises durant les guerres de religion. À quelques mètres de la cathédrale s’élève l’ancien couvent des jacobins, converti en médiathèque. Il conserve une chapelle du XVe siècle de style gothique flamboyant.

Église Sainte-Colombe

Elle est le siège de l’une des principales paroisses intra-muros au Moyen-âge, et un témoignage de l’architecture flamboyante.

Couvent des récollets : un portail orné de têtes d’angelots est le seul témoigne qui en reste.

  • La chapelle des jésuites, bâtie en1610, il n’en subsiste que quelques ruines dans le square André-Maudet.
  • Le séminaire des Pères de la Mission: surplombant la Charente, il procède de la même volonté de faire revenir les réformés dans le giron de l’église catholique. Bâti en 1644, à partir de pierres prélevées sur l’ancienne citadelle.
  • Le collège des bénédictins: fondé par les jésuites au XVIIe siècle, il est l’unique témoignage de l’architecture religieuse du XVIIIe siècle conservé à Saintes.
  • L’église Saint-Vivien: datant du XIXe siècle, construite dans un style inspiré du néo-classicisme.
  • La chapelle Saint-Pierre : construite en1870
  • L’église Saint-Louis
  • L’église Notre-Dame-de-Recouvrance: construite en 1891, dans un style néo-gothique.
  • Le Temple protestant de Saintes : construit entre 1904 et 1906.
  • Le château du Grand Coudret
  • Le château du Ramet.

Patrimoine environnementalSaintes, Charente-Maritime, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Dans la région Poitou-Charentes, Saintes est l’une des cinq villes à avoir reçu 4 étoiles au concours national des villes et villages fleuris. Elle dispose de plusieurs espaces verts, parcs, et squares disséminés dans toute l’agglomération, représentant une superficie totale de 238 hectares comprenant notamment 122 hectares d’espaces naturels et de prairies, 14,70 hectares de secteurs sportifs ou encore 13,40 hectares de parcs et jardins, dont le principal est :

  • Le jardin public Fernand Chapsal : établi sur la rive droite de la Charente, il est l’œuvre de l’architecte-paysagiste Bonnet, lequel l’achève en 1925.
  • Le jardin public : il est agrémenté de statues d’inspiration antique, accueillant un kiosque à musique dessiné par l’architecte Georges Baustert.
  • Le parc Pierre-Mendès France : il constitue le prolongement sud du jardin public, et constitue le principal accès à la prairie de la Palu.
  • Le parc des Arènes : aménagé à proximité de l’amphithéâtre romain
  • Le parc de Voiville : aménagé dans la partie occidentale de l’agglomération
  • Le parc du haras national : situé sur la rive droite
  • Les jardins de l’abbaye aux dames
  • L’hôtel de ville
  • Le square du maréchal Foch
  • Le square André Maudet
  • Le square François Gravières
  • Le square Angel Sidelio
  • Le square du bataillon Violette.