Nîmes, Gard, Languedoc-Roussillon, France, patrimoine histori

Le Patrimoine de Nîmes, qui est une commune et préfecture du département du Gard située au sud-est de la France, dans la région Languedoc-Roussillon, est très riche et diversifié, de ce fait, elle est classée ville d’art et d’histoire. Connue sous le nom de Colonia Augusta Nemausus à l’époque romaine, Nîmes conserve de nombreux témoignages de la splendeur romaine et des largesses de l’empereur Auguste. La ville possède également des édifices religieux, musées prestigieux, places et hôtels particuliers.

Patrimoine architectural

La commune abrite sur son territoire, de remarquables témoins du passé romain de la ville. Certains de ses monuments figurent aujourd’hui parmi les mieux préservés au monde dans leur catégorie, dont :

  • L’amphithéâtre : il est appelé arènes de Nîmes. Construit à la fin du ier siècle ap. J.-C., il mesure 133 mètres de long et 101 mètres de large. La façade, haute de 21 mètres, est composée de deux niveaux de 60 arcades chacun. Un vaste programme de sauvegarde et de restauration de la totalité du monument est peu à peu réalisé, tant pour l’ensemble des façades extérieures (120 arches reparties sur deux niveaux) que pour le lourd et très problématique traitement de l’étanchéité interne.Nîmes, Gard, Languedoc-Roussillon, France, patrimoine histori
  • La Maison Carrée, temple romain construit en 3 et 5 ap. J.-C., qui dominait le forum de la ville antique. Dédiée donc, dans un second temps, à Caius et Lucius César, petits-fils et fils adoptifs de l’empereur Auguste, la Maison Carrée est dans un état de conservation tout à fait exceptionnel qui en fait le temple le plus « intact » du monde romain.
  • La tour Magne :  Fondée sur un édifice pré-romain que les romains surélevèrent, la plus haute et la plus prestigieuse des tours de l’enceinte romaine augustéenne se composait de trois niveaux au-dessus d’un soubassement. C’est le plus imposant vestige de la très longue enceinte romaine de Nîmes
  • Le temple de Diane : situé dans les jardins de la Fontaine ; il se dresse dans la partie basse, à proximité de la source. Il était encore entier au milieu du XVIe siècle, transformé en église. Il constitue néanmoins le seul monument conservé en élévation de l’ensemble du sanctuaire romain dédié au culte impérial et aux loisirs autour de la source sacrée.
  • Deux portes de villes: la porte d’Auguste et la porte de France (16 -15 av. J.-C.). Dite également « porte d’Arles », la porte d’Auguste est une des principales portes de l’époque romaine de la ville. La porte de France portait autrefois le nom de porte d’Espagne.
  • Le castellum divisorium : il est aussi appelé castellum aquae, datant du 1er siècle et il se trouve dans la rue de la Lampèze, au pied de l’ancien « fort Vauban ».

Monuments religieuxNîmes, Gard, Languedoc-Roussillon, France, cathedrale notre-d

Parmi les édifices parvenus à ce jour, citons surtout :

  • La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor: édifice roman du XIIe siècle.. On remarquera cependant
  • La chapelle du Rosaire : c’est un très bel exemple d’architecture religieuse baroque du XVIIe.
  • La chapelle Sainte-Eugénie : elle est considérée comme la plus ancienne église de Nîmes encore ouverte à ce jour.
  • L’ancienne chapelle du collège des Jésuites : c’est l’un des rares témoins nîmois de l’architecture religieuse du XVIIe siècle. Son architecture se distingue par l’emprunt de nombreux éléments de décoration aux monuments romains de la ville.
  • La chapelle Saint-Joseph est une petite église située rue Jean-Reboul, à proximité de la porte de France. À l’intérieur de ce discret mais intéressant édifice du XVIIe siècle se trouve un retable et plusieurs peintures de la même époque. Ancienne chapelle conventuelle, elle faillit être démolie en même temps que son couvent à la fin des années 1970.
  • L’église Saint-Charles, dont la façade donne sur le boulevard Gambetta. cet édifice est une œuvre de l’architecte Rollin dans les années 1770.
  • L’église Saint-Paul de style néo-roman, réalisée par l’architecte Charles-Auguste Questel (1835-1849). C’est le premier projet d’église néo-romane présenté en France au XIXe siècle.
  • L’église Sainte-Perpétue-et-Félicité : elle fut édifiée entre 1854 et 1865 sur les plans de l’architecte Léon Feuchère et sur l’emplacement de l’ancien couvent des Capucins. Elle est représentative du mouvement éclectique, à tendance néo-gothique, style de rigueur sous le Second Empire. Il est à noter que Perpétue et Félicité sont deux martyres suppliciées dans l’arène en 203 à Carthage. Nîmes est la seule ville de France qui possède une église où sont honorées les deux saintes. On ne sait pas vraiment par quel cheminement le culte de ces martyres nord-africaines est arrivé jusqu’à Nîmes.
  • L’église Saint-Baudile : considérée comme la plus spacieuse église de Nîmes, cet édifice de style néo-gothique, fut réalisé entre 1867 et 1877 en pierre de Beaucaire et dédié à Saint Baudile.
  • Le Grand temple : c’est une ancienne église des Dominicains datant de la fin XVIIIe siècle. Elle fut affectée au culte protestant sous la Révolution.
  • Le Petit temple : c’est une ancienne église d’un couvent du XVIIIe siècle ; on notera à l’intérieur un remarquable buffet d’orgue très travaillé, du milieu du XVIIIe siècle.
  • Le temple de l’Oratoire : il fut édifié dans un style néo-roman de 1866 à 1877, sis près de la porte de France, non loin du quartier de la Placette.

Patrimoine culturel: les muséesNîmes, Gard, Languedoc-Roussillon, France, musee des beaux ar

Le muséum d’histoire naturelle : datant du XVIIe siècle, il est installé dans l’enceinte du collège des Jésuites et fut aménagé en 1892 et n’a guère changé depuis… Il abrite de très riches collections relevant des domaines des sciences de la nature et des sciences de l’homme.

Le musée archéologique : il est considéré comme parmi les musées importants de France avec une très riche collection d’antiques.

Le musée du Vieux Nîmes: ce musée présente la vie, la culture, l’économie et l’artisanat nîmois depuis la fin du Moyen-âge. Il est installé depuis 1921 dans l’ancien évêché de la fin du XVIIe siècle, près de la cathédrale.

Le musée des beaux-arts : ce musée construit en 1907, a été réaménagé en 1986 -1987 autour d’une mosaïque romaine découverte en 1883 (Le Mariage d’Admète). Il abrite, outre de nombreuses peintures françaises, flamandes et hollandaises, des œuvres italiennes des XVIe et XVIIe siècles, une collection de peintures françaises des XVIIIe et XIXe siècles.

Le musée des cultures taurines : c’est un lieu unique en France permettant de découvrir une culture vivante qui perdure depuis l’Antiquité autour du culte du taureau. Il a été inauguré en mai 2002 dans l’ancien bâtiment du Crédit municipal.

Le musée du chemin de fer : il abrite l’ancien matériel ferroviaire, dont une locomotive. L’exposition est riche en histoire, en documentation et en modélisme.

Le Carré d’art : il est situé en face de la Maison Carrée. Il a été construit à l’emplacement de l’ancien grand théâtre, qui date de 1798, détruit par les flammes en 1952. Carré d’art regroupe la bibliothèque municipale classée, conservant un fonds ancien et proposant tous les services d’une médiathèque moderne, ainsi que le musée d’art contemporain, complété par une audiothèque et une médiathèque. Il offre un panorama de la création contemporaine des années 1960 à nos jours, et sa collection comprend près de 370 œuvres.