Ducs de Bourgogne,France

La Région de Bourgogne, une Région touristique par excellence avec son Patrimoine, sa Gastronomie,  ses Loisirs et ses endroits d’une Nature à beauté quasi unique en son genre par ses relief, ses plaines, ses collines, bref, c’est le coin idéal pour des vacances et séjours paisibles et plein d’activités et de loisirs naturels.

ACTIVITÉS, LOISIRS ET NATURE

Un peu de Bourgogne vous fera du bien
La nature a bien fait les choses sur cette terre bénie des Dieux. La Bourgogne nature est vraiment le paradis des nouveaux amateurs de Bourgogne. Randonnée sur le GR 13 ou à travers le pays de Colette en Puisaye ; accueil de vos enfants dans un poney-club ; remise en forme à Bourbon-Lancy ou à Saint-Honoré-les-Bains ; VTT dans la Nièvre ; découverte de la Bourgogne à vélo par la véloroute  » le Tour de Bourgogne à vélo  » ; varappe sur les rochers du Saussois, entre Auxerre et Clamecy ; promenade aux sources de la Seine ; balade à vélo dans les vignes ; randonnée à cheval dans le Brionnais ; parcours de golf à deux minutes d’une gare TGV; coin de pêche au bord d’un étang du Morvan ou sortie sur la Saône pour pêcher le silure : la Bourgogne est la terre idéale de toutes les passions vertes. Alors pourquoi aller chercher plus loin un dépaysement si proche ?

Zoom sur l’eau
Entre Seine, Loire et Saône, la Bourgogne abonde en eaux. Vives, elles descendent les ravins du Morvan et livrent aux sportifs des sensations grisantes. Sereines, elles s’écoulent au fil des canaux où s’attardent péniches-promenades et bateaux habitables sans permis. Domptées, elles s’étalent dans une myriade de lacs et de plans d’eau. Mi-sauvages, elles ouvrent grand leurs bras aux amateurs de pêche en rivière.
« Le toit du monde occidental »
C’est en Côte d’Or, tout près de Pouilly-les-auxois que le partage des eaux s’organise en trois directions. Vers la Manche se dirige la Seine qui prend sa source à Saint-Germain-Source Seine. L’Atlantique reçoit les eaux du dernier fleuve sauvage, la Loire qui traverse la Nièvre et la Saône-et-loire. Quant à la Saône, elle déverse ses eaux jusqu’en Méditerranée. Cette position privilégiée, à la convergence de trois bassins versants fait, à juste titre, de la Bourgogne, le château d’eau de la France. Son palmarès est remarquable : 12 000 kilomètres de rivières, 950 kilomètres de canaux et 20 000 hectares de lacs et plans d’eau. Une telle richesse hydrographique n’est pas sans influence sur les paysages. Imaginez, à seulement quelques heures des brumes citadines, une palette de milieux naturels qui permettent de pratiquer des activités de plein air aussi variées que le ski nautique, la randonnée fluviale ou la découverte de la flore.
Sports nautiques pour étancher votre soif d’aventure !
Avis aux amateurs de sensations ! Le Morvan avec ses lacs, à guère plus de 2 heures de Paris, est le cadre idéal pour la pratique de sports en eaux vives. La Cure et le Chalaux offrent des parcours rythmés caractérisés par un débit d’eau idéal, régulé par les lâchers d’eau des barrages, en principe tous les week-ends, de mars à novembre. La base nautique du lac de Chaumeçon organise des sorties accompagnées par des moniteurs aguerris. A vous le grand frisson : passage de rapides, traversées de gorges… la descente se fait en raft ou en hot-dog, en nage avec palmes, en hydro-speed ou en canoë-kayak (parcours international). Ces activités peuvent se combiner avec les multiples randonnées pédestres, équestres ou en VTT, à faire seul ou en groupe accompagné dans la région des lacs. Et si vous êtes un véritable fan de l’eau, le lac des Settons (label « station voile ») et, à proximité du Morvan, la base de loisirs de Baye étancheront votre soif d’aventure. Catamarans, dériveurs, optimists, ski nautique, planche à voile : il y en a pour tous les niveaux, du débutant au chevronné. II est possible de pratiquer ces activités en individuel, en louant du matériel sur place, d’intégrer un stage avec hébergement (gîtes, pensions familiales, chalets résidentiels, camping) ou encore de suivre des cours particuliers. Les enfants et les « ados » sont particulièrement bienvenus grâce à des séjours spécialement conçus pour eux.
Un éventail de paysages au fil de l’eau
La Bourgogne est sillonnée de superbes canaux, environ 950 km, où vous pouvez pratiquer le tourisme fluvial à votre rythme. Si vous ne souhaitez pas prendre la barre, des croisières d’une demi et d’une journée sont organisées avec possibilité de repas à bord. L’été, la péniche Aster navigue durant quelques heures sous les voûtes de la Colancelle, sur le canal du Nivernais. Si vous préférez mettre la casquette du capitaine, des loueurs proposent, pour une à trois semaines, un large choix de bateaux confortables (de 4 à 12 personnes) sans permis. Il y a même des barges, embarcations idéales pour un groupe de jeunes et une famille nombreuse. Propice à la découverte des paysages et de la vie à la campagne, le tourisme fluvial permet de s’adonner à bien d’autres activités : pêche, bicyclette (en location dans les bases), mais aussi de rencontrer les gens du pays. Ces formules de séjours, allient confort et originalité, on ne peut décemment pas rester indifférent au charme que dégage la navigation tranquille sur les canaux. De nombreux sites se révèlent sous un angle inhabituel. Et certaines maisonnettes bâties au bord des écluses se transforment l’été en haltes gourmandes : fromages de chèvres, confitures fermières, liqueurs de framboises, charcuteries locales… Et pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ? Les canaux eux-mêmes deviennent des lieux de découverte à part entière. En Bourgogne on l’a compris et aujourd’hui plusieurs équipements permettent à chacun, parents et enfants, de découvrir la navigation fluviale sous tous ses aspects, depuis la vie des mariniers en passant par le fonctionnement d’une écluse. A Ecuisses, justement, le musée du canal est installé dans une maison éclusière du 18ème siècle. Ce musée en trois parties (la maison , l’écluse et la péniche) retrace l’histoire du canal, sa construction et son rôle dans le développement économique du département de la Saône-et-loire. L’ancienne écluse n°9 versant méditerranée est la seule d’origine du 18ème siècle, avant le passage au gabarit Freycinet. Lors de la visite de la péniche Armançon, on peut découvrir la timonerie, le logement, la salle des machines et la cale. Son aménagement retrace. l’évolution des bateaux de canaux et la vie des mariniers.

Soif de pêche
La Bourgogne pêche par excès
« Retrouver la pêche »; c’est très facile en Bourgogne. Au bord de l’eau, les pieds dans l’eau ou sur l’eau, tous les types de pêche s’offrent aux plus mordus des passionnés comme aux plus humbles pêcheurs amateurs. Et ils sont nombreux : un Bourguignon sur douze serait pêcheur et un pêcheur sur seize serait Bourguignon. Allez savoir ! Toujours est-il que notre région, avec 12.400 kilomètres de rivières, 800 de kilomètres de canaux et 20.000 hectares de plans d’eau, possède l’un des plus denses réseaux hydrographiques et l’une des plus belles richesses halieutiques de France. De quoi appâter plus d’un trempeur de fil, invité au pays de la bonne chère et des « larges soifs » à ne pas toujours garder sa ligne. Il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les âges…
La Bourgogne, on ne le répétera jamais assez, est une grande région de pêche. Des fougueux torrents du Morvan aux méandres paresseux de la Saône, sans oublier la Loire sauvageonne et la douce quiétude des étangs de Puisaye, les occasions de taquiner les espèces les plus variées ne manquent pas. Du très très gros à la toute petite friture…

Soif de sport
Au pays de l’art et du plaisir de vivre, on sait aussi perdre des calories.
La palette des activités sportives marie ici sensations et émotions à tout âge. Un peu de technique, quelques judicieux conseils, un moniteur le cas échéant, un groupe d’amis pour compagnie et vous voilà partis pour un week-end tonique ou plus. Alors pourquoi hésiter ? D’autant qu’une fois l’effort accompli, les plaisirs de la table s’offriront avec chaleur et générosité à tous les appétits. Et là, la Bourgogne ne craint aucune rivale. Sur quatre roues En bordure du circuit de Nevers-Magny-Cours, célèbre pour recevoir le Grand Prix de France de F1, une piste de karting permet d’accueillir, à partir de 12 ans, les grisés de la vitesse. Large de 8 mètres, elle développe jusqu’à 1.110 mètres, mais peut aussi être aménagée en deux circuits. Aux dires de pilotes chevronnés, la concentration prime sur l’impétuosité pour passer, le premier, le fameux drapeau à damier. On peut louer la piste ou simplement l’un des karts (de 160 à 270 cm3) à disposition. En outre, des journées d’incentive (de stimulation) sont organisées sur place pour des groupes de 10 à 20 personnes.
A flanc de paroi
Aujourd’hui cela se sait. La Bourgogne offre un tremplin parfait à tous les grimpeurs parisiens. Les nombreux sites de l’Yonne, de Côte-d’Or et du Morvan servent de terrain d’entraînement avant l’appel des cimes montagnardes. Le plus souvent calcaires, ils présentent toutes les difficultés possibles. Parmi les plus connus des grimpeurs les rochers du Saussois dans l’Yonne, qui dominent la départementale 100 entre Mailly-la-Ville et Châtel-Censoir. Plus de 200 voies y ont été recensées. Ici dalles et surplombs constituent le menu principal. La grimpe pour les habitués des lieux peut même se pratiquer par temps pluvieux, car, avantage important du massif, il sèche très rapidement. En été, un quart d’heure suffit et à la mauvaise saison, il ne faut prendre son mal en patience qu’une petite demi-heure.
Plus au sud, en Côte-d’Or, les parcours ne manquent pas non plus. Saffres, à 6 kilomètres de Vitteaux, autre site école de formation et de perfectionnement, ne propose pas moins de 470 voies. Le site est très fréquenté, surtout les week-ends. Aussi, pour être plus au calme, on pourra s’encorder à Bouilland, Hauteroche ou Vieux-Château. Pour l’apprentissage, Chambolle-Musigny et Talant, non loin de Dijon, constituent des cadres plus adaptés. Dans la Nièvre, l’escalade se pratique surtout dans la région clamecycoise. Hautes de 15 à 40 mètres, les roches de Surgy ou roches de Basseville s’élèvent sur les rives de l’Yonne en bordure de la route reliant Surgy à Clamecy et s’adressent aussi bien aux enfants, aux débutants qu’aux confirms. En Morvan, le charme de l’escalade tient à la pierre granitique. Dans un rayon de 30 kilomètres, entre Vieux-Château en Côte-d’Or et Dun-les- Places dans la Nièvre, 200 voies s’ouvrent aux grimpeurs.

Zoom sur le Morvan
Si l’on vous dit Bourgogne, vous pensez à ses célèbres vins et à sa gastronomie réputée. Mais il est un territoire qui s’identifie aussi à cet art de vivre : le Morvan. Première montagne aux portes de Paris, accessible par l’autoroute, le massif granitique du Morvan, recouvert de forêts et parsemé de lacs est bien plus qu’un pays de nature et de découvertes. Il est Bourgogne verte.
La Bourgogne verte aux portes de Paris
Dans le Morvan, l’hiver est rigoureux, mais il fait le charme des villages habillés d’ardoises. L’été, le soleil fait éclater la campagne paisible et sur les plages aménagées des lacs, les estivants entretiennent leur forme grâce à une multitude d’activités de loisirs. Ce n’est pas un hasard si les familles se retrouvent au cœur du Morvan pour oublier les tracas de la vie citadine. Les paysages sauvages se dévoilent avec discrétion, au détour d’une route. Les gorges de la Canche, à l’écart de la route d’Autan à Château-Chinon, sont l’un des tableaux typiques du Morvan. Dans cette vallée encaissée, les ruisseaux descendent en cascades en sculptant des formes étranges dans le granit. Prenez le temps de descendre de voiture. IL y a partout un chemin où selon l’envie du moment, vous pouvez enfourcher votre VTT ou flâner tranquillement. Simplement pour un week-end, ou plus longuement pendant les vacances, vous trouverez un hébergement à votre convenance pour vous accueillir et, comme les gens d’ici, prendre le temps de vivre au rythme de la course du soleil.
De Vézelay au Mont Beuvray
C’est sur le Mont Beuvray que s’élevait Bibracte, la capitale de nos ancêtres les Eduens. Abandonnée à l’époque romaine pour Autun, cette riche cité est l’objet depuis des années, de fouilles archéologiques. Les scientifiques ont mis au jour remparts, caves, maisons, fontaines et maints objets de la vie quotidienne. Les objets découverts sont désormais exposés au musée du Beuvray, bâti au pied de l’oppidum pour raconter la civilisation celte. L’été, les visites guidées des fouilles peuvent être l’occasion de découvrir ce site exceptionnel, avec ses hêtres centenaires aux formes tortueuses, ses rochers à légende, ses sources sacrées. Le charme du Morvan, c’est aussi cela profiter de la nature tout en découvrant des sites culturels de grande réputation. Autun, ville d’art et d’histoire vous convie à une promenade à la fois romaine et romane. A l’autre extrémité, Vézelay perchée sur une colline que l’on dit éternelle, bénéficie d’un classement envié dans le patrimoine mondial de l’Unesco. Lieu de pèlerinage, Vézelay connaît, à la belle saison, une grande animation quand s’y retrouvent artistes, peintres et musiciens. Et n’oublions pas que nous sommes en Bourgogne ! La gastronomie a droit de cité là aussi. Les plus grands chefs vous donnent rendez-vous à leurs belles tables tandis qu’auberges de campagne et tables d’hôtes proposent jambon de pays, fromages, et truites.
Vous êtes dans un Pare Naturel Régional
Les amis des animaux tomberont amoureux du Morvan, c’est certain. Canards colverts, milouins, foulques et grèbes hupés, martins-pêcheurs et hérons cendrés nichent près des étangs et des grands réservoirs créés par l’homme pour assurer le flottage du bois vers la capitale. Labellisé « Parc Naturel Régional», le Morvan est terre de mammifères sauvages. Le loup et le lynx ont disparu, mais une cinquantaine d’espèces vivent dans les sous-bois et les prairies. Au détour d’un chemin, vous apercevrez peut-être un chevreuil et découvriez, dans les cours d’eau et étangs, une faune aquatique particulièrement préservée.
Les plantes vous intéressent ?
L’herbularium de la maison du Parc, à Saint-Brisson, résume la richesse floristique du Morvan : pas moins de 160 variétés. La cueillette des plantes médicinales est une activité économique développée par des agriculteurs. Et que diriez-vous d’une cueillette de myrtilles, baies que le village de Glux-en-Glenne fête tous les étés ou, plus tard dans la saison, des gros marrons chauds à déguster à la foire de Saint-Léger-sous-Beuvray ? Les activités artisanales et de production locale sont très importantes en Morvan. Tout au long de votre itinéraire, vous pouvez découvrir un producteur de fromages, de confitures, et des artisans travaillant le bois, le métal, le verre. Les amoureux de la nature voudront en savoir plus sur les tourbières, ces milieux marécageux rares en Bourgogne et même en France. La tourbe que l’on trouve dans le commerce ne provient jamais du Morvan. Sur ces énormes éponges prospèrent une flore particulière et des colonies d’insectes caractéristiques (fadets des tourbières et autres papillons). Ces milieux rares et fragiles doivent être préservés de toute dégradation. Mais il n’est pas interdit de toucher avec les yeux ! Au hameau du Vernay, à Saint-Brisson et aux sources de l’Yonne, au pied du Mont-Beuvray, vous pouvez regarder de plus près ces paysages étonnants, protégés et précieux.
Des activités de loisirs entre ciel et terre
Réserves d’eaux vives, les ruisseaux et rivières tumultueuses du Morvan sont les lieux de prédilection de la truite vagabonde, pour le plus grand plaisir des pêcheurs.Grossies parfois par le flot des bagages, les rivières sont aussi une voie recherchée des canoéistes et des amateurs de raft (la Cure, le Chalaux). Région de lacs, le Morvan autorise en toute sécurité la pratique de toutes sortes de sports nautiques, en famille ou en groupe. La station-voile des Settons est le paradis des planchistes, des adeptes de la voile et du ski nautique. L’escalade en Morvan est, dit-on, aussi intéressante qu’à Fontainebleau. Elle se pratique sur des promontoires granitiques, une aubaine en Bourgogne où le calcaire est roi. Mais le meilleur mayen de découvrir le Morvan, c’est d’en emprunter les innombrables sentiers. Les chemins balisés offrent des randonnées en boucle d’une demi-journée jusqu’à la traversée entière du massif montagneux, par le GR 13, de Vézelay au Mont Beuvray, à pied, à cheval, en VTT.

Soif de randonnée 
Et je m’en vais « chemin faisant »
Surprenez-vous à une rêverie à l’époque où le temps coulait lentement au rythme des flots apaisants des canaux. Du canal du Nivernais au canal de Bourgogne, les chemins de halage -certains spécialement aménagés en pistes cyclables- offrent des circuits pittoresques, de superbes points de vue et, parfois, des découvertes inattendues. Telle la voûte de Pouilly-en-Auxois où les péniches s’enfonçaient, lourdes de leur chargement de bois ou de céréales. Laissez-vous porter par l’eau, omniprésente en Bourgogne. La Loire, dernier fleuve sauvage a façonné des paysages étonnants où la faune et la flore se dévoilent aux regards attentifs comme au site ornithologique du Bec d’Allier. Détendez-vous dans les forêts qui étirent leur ombre sur toute la région. Le chêne rouvre, champion de tous les tonneliers, a fait la réputation de la forêt des Bertranges. Sur les 37 kilomètres de chemins qui la traversent, il n’est pas rare de croiser blaireaux, martres, sangliers et cerfs. Les hêtres plessés sont la curiosité des forêts du Morvan. Les plus beaux spécimens de ces arbres dont on tressait autrefois les branches pour former les haies des bocages, se trouvent sur le Mont-Beuvray. La randonnée en Bourgogne se conjugue aussi avec l’histoire. Les cités Art et Histoire, Nevers, Auxerre, Cluny … méritent une pause. Des circuits de randonnée portent même le nom de célèbres écrivains : Colette en Puisaye, Romain Roland et jules Renard dans la Nièvre. Une visite en Bourgogne est également indissociable de la gastronomie. Tous seriez impardonnables, sous prétexte de garder la forme pour avaler des kilomètres de sentiers, de ne pas succomber au charme d’auberges familiales et de quelques chef étoilé.

Soif de vélo
A vélo
Nombreuses sont les petites routes tranquilles en Bourgogne. De quoi satisfaire tous les cyclistes, qui peuvent allier sport et découverte. La Nièvre offre 48 circuits de randonnée de cyclotourisme, principalement sur des routes communales, peu fréquentées. Organisés en boucles, ils autorisent la promenade familiale (30-35 kilomètres) comme l’expédition sportive d’une centaine de kilomètres. En Saône-et-loire, treize itinéraires en boucles partent de la « Voie Verte », piste cyclable reliant Cluny aux côtes chalonnaise et beaunoise. Dans l’Yonne, des circuits « clés en main » proposent le vignoble de Chablis et Auxerre, la vallée du Serein. En Côte-d’Or, les amateurs recommandent la vallée du Suzon, sportive, jusqu’aux confins de la Champagne ou la route des grands crus avec ses villages pittoresques. Des prestataires associent un circuit en bateau habitable avec découverte du pays à vélo et proposent des séjours organisés avec transfert de bagages. Suivez les routes touristiques : la route buissonnière des portes de Paris jusqu’à Lyon, la route des Ducs de Bourgogne qui relie les grands trésors de l’histoire régionale, des grottes d’Arcy à l’abbaye de Fontenay. La route des trésors de la Puisage, entre autoroute A6 et Nationale 7 mène dans le pays de Colette. Plus au sud, c’est la patrie de Lamartine, avec les châteaux de Saint-Point, de Cormatin et de Pierreclos. La route de la Bresse, promène sur 150 kilomètres en boucle dans le plat pays des bocages, des étangs et des fameux
Le Tour de Bourgogne à vélo
A la fin des années soixante les Bourguignons s’aperçurent que leur eau et plus précisément leurs voies navigables, dont ils n’avaient pas fait grand cas jusqu’alors, constituait une richesse touristique convoitée par tout ce que l’Europe comptait de plaisanciers en eau douce. Grâce au réseau de rivières et de canaux qui en faitcomplètement le tour, la Bourgogne devint rapidement l’une des toutes premières régions européenne pour la plaisance intérieure. Les dernières décennies du XXème siècle ont ainsi ajouté les vacances en bateau aux attraits traditionnels de la Bourgogne, vins, gastronomie, art roman, villes d’art. Il se pourrait bien que le legs des premières années du XXIème soit les vacances à bicyclette, grâce au Tour de Bourgogne à Vélo. Le Tour de Bourgogne à vélo un superbe projet… Le challenge est de créer une boucle de 600 km de véloroutes et de voies vertes faisant le tour de la Bourgogne et desservant ses principaux attraits, en utilisant les chemins de halage, des chemins de vignes, des voies ferrées désaffectées et quelques petites routes de campagne, tel est le projet en cours de réalisation. Terminé, l’itinéraire sera le suivant : en partant de Dijon, une véloroute du vignoble de Dijon à Beaune, puis à Santenay à travers les climats les plus célèbres de la Côte de Nuits et de la Côte de Beaune. A Santenay, jonction avec la voie verte du canal du Centre pour gagner Montceau-les-Mines, Paray-le-Monial et Digoin, dans la valée de la loire. A Digoin, le canal latéral à la Loire permettra de descendre la vallée de la Loire jusqu’à Decize, début du canal du Nivernais. Avec le Nivernais et son parcours en pleine nature longeant la bordure est du Morvan on passera de Loire en Yonne par Châtillon-en-Bazois, Corbigny, Clamecy et Auxerre. Le canal de Bourgogne assurera le retour sur Dijon à travers le Tonnerrois, l’Auxois et la vallée de l’Ouche. A cette grande boucle se greffera une boucle plus petite mais tout aussi attrayante faisant le tour de la Bourgogne du sud, de Santenay à Chalon-sur-Saône par le canal, de Chalon-sur-Saône à Taizé, Cluny et Mâcon par une superbe voie verte, avec retour sur Chalon-sur-saône par Tournus le long de la Saône.