La Guyane, Amerique du Sud

La Guyane, dont les habitants sont appelés les Guyanais et les Guyanaises, est une collectivité territoriale unique française située en Amérique du Sud. Son code Insee est le 973. Avec une superficie de 83 846 km, la Guyane est la deuxième plus grande région de France et une des moins peuplées après Mayotte. C’est également le département le plus boisé, 98 % du territoire étant couvert d’une forêt équatoriale qui reste parmi les plus riches du monde.

Son territoire fait partie des neuf régions ultrapériphériques (RUP) de l’Union européenne. C’est le seul territoire continental de l’Union européenne en Amérique du Sud, frontalière du Brésil sur 730 km et du Suriname sur 510 km, faisant du Brésil le pays ayant la plus grande frontière terrestre avec la France (Suriname sixième). La Guyane est essentiellement couverte d’une vaste forêt tropicale humide bordée de mangroves côté mer. Le sous-sol est constitué d’un bouclier rocheux ancien, riche en latérite, pauvre et acide, qui forme un relief dit en peau d’orange parsemé d’inselbergs et entaillé par les réseaux de fleuves et rivières. Ces derniers sont les principaux axes de circulation depuis des siècles ou millénaires. Ils constituent 7 bassins fluviaux, 953 masses d’eau et sont alimentés par 2,5 à 4 m de précipitations par an.La Guyane, Amerique du Sud, plage

CLIMAT

Son climat est de type équatorial humide ; la température moyenne est de 25,5 °C. Selon les relevés de Météo France, la précipitation annuelle est en moyenne de 2 816 mm à Cayenne sur la période 1981 – 2010, connaissant une saison humide de décembre à juillet et une période plus sèche durant le reste de l’année. Les précipitations commencent à décroître en juillet (155 mm), avec pour creux les mois de septembre et octobre qui sont dits « mois secs » (respectivement 39 et 51 mm en moyenne), puis remontent dès le mois de novembre (105 mm). Avec une hauteur moyenne des précipitations atteignant 518 mm, Le mois de mai reste le plus humide.

SANTE

Il est important à signaler que pour les visiteurs, la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire quelle que soit la durée du séjour. La fièvre jaune présente un risque significatif, de même que la tuberculose. Des difficultés d’accès à l’eau potable sont rencontrées dans de nombreuses communautés et quelques prises d’eau en rivière destinées à alimenter le réseau d’eau potable peuvent être certaines années non-opérationnelles en raison d’intrusions salines venues de l’océan atlantique. Un manque d’accès au réseau d’eau potable augmente le risque de maladies infectieuses entériques. Le paludisme et la dengue (avec des formes hémorragiques depuis le début des années quatre-vingt-dix, parfois mortelle) ont une incidence élevée en Guyane, qui est aussi le département où la prévalence du sida/VIH est la plus élevée. Selon l’ARS en 2012, « Les Caraïbes sont la deuxième région la plus touchée au monde par le VIH/SIDA après l’Afrique ». Au début des années 2000, la mortalité infantile y était encore élevée, dont par maladies infectieuses et parasitaires (même hors-sida) que dans la métropole française. La mortalité périnatale et la mortalité maternelle dépassaient celles des autres DOM.La Guyane, Amerique du Sud, carnaval

CULTURE ET FESTIVITES

L’un des événements majeurs de Guyane, est le Carnaval qui se déroule, les après-midi de dimanche, entre l’Épiphanie au début de janvier, et le Mercredi des Cendres en février ou mars. Pendant cette manifestation, des groupes déguisés selon la thématique de l’année, y défilent autour de chars décorés, au rythme des percussions et des cuivres. La préparation des groupes dure des mois avant le carnaval. Les groupes défilent devant des milliers de spectateurs qui s’amassent sur les trottoirs et les gradins aménagés pour l’occasion. Puis, au début de soirée, les touloulous se rendent dans les dancing. Des groupes brésiliens identiques à ceux que l’on rencontre au Carnaval de Rio, sont également appréciés pour leurs rythmes et leurs costumes affriolants. La communauté asiatique de Cayenne participe également aux défilés en apportant sa touche caractéristique, avec des dragons. La communauté haïtienne contribue régulièrement en y introduisant le rara, un rythme musical haïtien joué avec un ensemble de « bambous », instruments à vent, tout-à-fait typiques appelés « vaksin », le tambour, des cloches, des maracas, et d’autres instruments à percussion.