Gauchy est une commune du département de l’Aisne située dans la région Picardie en France. Elle se trouve, également, au sud de l’agglomération de Saint-Quentin et bordée par la somme. Elle est la onzième ville de l’Aisne avec 5 463 habitants et 629 hectares de superficie, comme elle est un pôle économique, culturel, sportif et associatif de toute première importance pour l’agglomération Saint-Quentinoise. Ville quatre fleurs avec 40 hectares d’espaces verts, où se conjugue l’architecture moderniste de son cœur de ville et la tradition ouvrière, textile et cheminote, de ses quartiers anciens.
11 000 spectateurs par an, sont accueillis dans la ville. Une école de musique, une maison de la culture et des loisirs, sans oublier des festivals « Voix d’Hiver », « Cinéma Jeune Public », un carnaval réputé, les gasiaquois sont souvent à la fête ! Côté nature, vous apprécierez la promenade autour de l’hôtel de ville, plantée de vivaces, d’aromatiques et d’une collection d’iris, la promenade pédestre du Moulin de Tous vents et le Parc du Millénaire qui vous offrira une vue magnifique sur Saint-Quentin et sa basilique.
HISTOIRE ET PATRIMOINE
Village de l’ancien Vermandois, situé sur la rive gauche de la Somme à 46 km au Nord-Ouest de Laon et à 4 km au Sud-Ouest de Saint-Quentin, Gauchy faisait autrefois partie de la généralité d’Amiens. Le village est mentionné dans une charte pour la première fois en 962, ce qui explique son ancienneté. Dans cette charte de donation, ce village est appelé « Gasiacus ». En 1173, on écrivait « Gasiacum ». En 1189, (dans le cantulaire de l’abbaye d’Isle) « Gauchi » et « Gauci » en 1766 dans un titre du chapitre de l’église Sainte Pécinne. D’après certains auteurs, le village tirerait son nom de sa situation sur la rive gauche de la Somme et dans quelques actes anciens, il serait nommé « Sinistrum » de « Sinister » qui signifie le côté gauche. En 1189, Werry, seigneur de Moy, donna aux moines de l’abbaye d’Isle, la cure de Gauchy avec toutes ses dépendances, plus le tiers de la grosse dîme et un morceau de terre affectée à la dot de l’autel, moyennant l’obligation pour les moines, de construire une église ou une chapelle à Berthenicourt et d’y placer et nourrir un curé à perpétuité. En 1290, Gauchy est mentionné dans un mémoire des moines de l’abbaye de Saint-Prix. Dans un autre document du 30 janvier 1296, émanant du roi Philippe le Bel, on voit figurer un nommé Henri de Gauchi, chanoine de Saint-Martin de Liège. Dans un rôle des tailles levées dans la ville de Saint-Quentin, le jour de la Toussaint de l’an 1302 figure un nommé Gérard de Gauchi, comme un des seize maïeurs d’enseigne en exercice.
Autrefois, pour venir à Gauchy, il n’y avait qu’un sentier tortueux, bordé de fossés et il fallait passer sur des ponts rustiques, mais aujourd’hui, on y accède par une route en venant d’Oestres. Mais Saint-Brice (l’église de Gauchy porte son nom) et les fritures des aubergistes ont fait le renom de Gauchy qui, vers 1835, est encore essentiellement un village rural. Les terres enrichies de loess (sorte de limon particulièrement fertile), irriguées par la Somme se prêtent naturellement à la pratique de l’agriculture. La ville s’appuie au Nord sur ce fleuve et son marais qui dessinent, à l’horizon, une coulée de verdure ininterrompue, sans oublier que l’origine de l’expansion de Gauchy est, sans conteste, due à l’implantation, dans les années 1920, d’une usine de textiles, le Comptoir des Textiles Artificiels (la CTA, aujourd’hui Tergal Fibres) et d’une cité, dotée des dernières modernités de l’époque, pour répondre à la question du logement des ouvriers.
D’importantes entreprises sont fixées sur la commune dont certaines font le renom de la France dans le monde, notamment pour les parfums de luxe et les produits cosmétiques, d’une façon générale.
Avant la première guerre mondiale, Gauchy était surnommée « La Coquette » pour son cadre attrayant et elle a toujours désiré conserver ce label de ville fleurie active et agréable à vivre.
Les monuments
- ÉgliseSaint-Brice
- Monument aux morts
