Dome de Milan, Italie

C’est la troisième plus grande église du monde. Symbole de la ville, le Dome de Milan ou cathédrale de Milan est une des plus célèbres et plus complexes constructions gothiques du monde. La cathédrale de Milan est située sur la Piazza Duomo, en plein centre de la ville. La place est majestueuse et le Dôme spectaculaire, c’est l’une des plus vastes et des plus somptueuses d’Italie. C’est un composé d’architecture gothique, et de quelques parties d’architecture romaine.
L’extérieur de la cathédrale est une véritable dentelle de pierre. La ville de Milan mériterait d’être visitée même pour y admirer uniquement le Duomo. C’est une des plus hautes et plus grandes cathédrales du monde. Seules les cathédrales de Saint Pierre à Rome et celle de Séville sont plus grandes. Le Dome de Milan culmine à cent huit mètres avec la statue qui est devenue un des symboles de Milan : La Madonnina, cette statue en cuivre doré qui semble veiller sur la ville. Les visiteurs peuvent également admirer les deux milles statues de marbre blanc ainsi que les cent trente six flèches ornementales que possède la cathédrale de Milan.
L’intérieur est assez sombre mais la visite est incontournable pour ne pas manquer les trésors qui l’habitent, notamment le crucifix que l’on doit à Léonard de Vinci. Il est possible de visiter les toits, accessibles par escaliers ou ascenceur, qui sont très vastes et qui offrent une vue imprenable sur la ville. Un must pour toute personne qui visite Milan.
Le Dôme de Milan est tout en marbre, sans une seule pièce de bois. C’est un monument qui, malgré toutes ses magnificences, est néanmoins plus extraordinaire que beau. Le plan est une masse qui ressemble assez à Saint-Pierre de Rome.

Architecture:
Le Dome a un plan en croix latine, composé de cinq nefs et trois transept, avec une profond presbytère entouré par un déambulatoire ayant une abside polygonale. À la croisée du transept se lève, comme de coutume, la tour-lanterne. L’ensemble a un remarquable élancement vertical, caractéristique plus française qu’italienne mais ceci est en partie atténué par l’étirement en horizontal de l’espace et par l’écrasante différence de hauteur entre les nefs, typique du style gothique lombard.
Les murs externes sont animés par une masse dense de semi-pilastres couronnés en hauteur, au-dessous des terrasses se trouve une broderie d’arcs polylobés surmonté par des flèches. Les vitraux à arc pénétrant sont assez resserrés en effet ont-elles aussi un rôle portant.

-Architecture externe:
La partie de l’abside est la première à être terminée, elle est découpée par des fenêtres, où apparaît le tableau de Jean Galéas Visconti. Les statues, les contreforts, les lanceurs et les flèches sont en général de l’époque de son successeur : Philippe Marie Visconti. La 400 flèche « Carelli » est la première à être construite.

Dome de Milan, Italie
-Architecture interne:
L’intérieur est à cinq nefs et trois transepts. Le presbytère est profond et encerclé par un déambulatoire à côté duquel s’ouvrent les deux sacristies. La nef centrale est deux fois plus large que les nefs latérales, celles-ci sont légèrement décroissantes en hauteur ce qui permet l’ouverture de petits vitraux à arcs-boutants au-dessus les arches des voûtes illuminent l’intérieur de manière douce et diffuse.

Dome de Milan, Italie, Intérieure

La façade:
La façade témoigne d’elle-même la complexité du Dome, avec ses sédimentations des siècles d’architecture et des sculptures italiennes. Ce qui se voit aujourd’hui est une solution de compromis faite à la hâte au début du xxe siècle, en effet à cette période, il a été conclu que le projet de style néogothique de Giuseppe Brentano (1886-1888) était impossible à réaliser.
Cinq motif font comprendre la présence de la nef et avec six contreforts surmontés par des flèches.
Les portes en bronze sont du xxe siècle. Partant de la Renaissance de Pellegrini au baroque de Francesco Maria Ricchino et au néogothique napoléonien de Acquisti. En 1886 la Grande Fabbrica met en place un concours international pour la façade de style gothique du Duomo et en octobre 1888, le jury choisit comme vainqueur Giuseppe Brentano, un jeune élève de Boito.