Cenac, la Gironde, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, France

Cénac, dont les habitants sont appelés les Cénacais, est une commune du département de la Gironde, située dans le  Sud-Ouest de la France, en région AquitaineLimousinPoitou-Charentes. Le village est établi à 65 mètres d’altitude, sur les hautes terrasses alluviales quaternaires de la rive droite de la Garonne, attribuables au pléistocène inférieur. Notre village est constitué de nombreux hameaux et lieux-dits.

HISTOIRE

Cénac fut habité dès la Préhistoire, date révélée par un gisement moustérien attesté par la découverte de silex taillés sur une seule face. Trois périodes chronologiques sont présentes à l’emplacement du square Saint-André :Cenac, la Gironde, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, France

  • L’Antiquité : suite aux fouilles préventives réalisées en 1997, à l’aide essentiellement de céramiques, la datation proposée fait remonter sa première occupation de la deuxième moitié du 1er siècle après J-C à la fin du IVème siècle après J-C. Signalons également, la présence d’une villa de plan classique et d’un hypocauste aux dimensions moyennes de 5,90 m sur 3,20 m.
  • Le Haut Moyen-âge : identification des tessons (VIème siècle – Xème siècle), sans plus de précisions par manque d’éléments de comparaison d’un point de vue local. Le nom du village avec sa terminaison en -ac pourrait donner à penser qu’il trouve son origine dans celui d’un domaine gallo-romain. Dès le Haut Moyen-âge, Cénac, Latresne et Carignan, forment une seigneurie originale érigée en «Captalat», dont le siège était le Château de la Motte-Cénac surplombant la vallée où coule la Pimpine. Des environs de l’an Mil, date l’édification de l’église Saint-André, construction romane sur la route des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, dont les proportions, les murs construits d’un appareil rustique de moellons, le plafond à charpente, illustrent la technique «lombarde» de cet art du premier âge roman.
  • Le Moyen-âge : des vestiges dont la date est comprise dans une fourchette chronologique qui s’étale du XIème siècle au début du XVème siècle.

Localisation actuelleCenac, la Gironde, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, France

Cénac se situe dans l’Entre-deux-Mers, en rive droite de la Garonne, sur la route D 240 Latresne / Saint-Caprais-de-Bordeaux, appartenant à l’aire urbaine de Bordeaux et à son unité urbaine.

CLIMAT

Comme celui de l’Aquitaine, le climat de la commune est de type océanique, qui se caractérise dans le Bordelais par des étés chauds et des hivers très doux. Les précipitations sont fréquentes et réparties tout au long de l’année avec 820 mm d’eau et environ 150 jours pluvieux par an. Les températures moyennes sont de 6,5°C en janvier et de 21°C en août avec une moyenne annuelle de 13,5°C. En été, les températures peuvent dépasser les 30°C sur une période maximum de 20 jours.

TOURISME

Les altitudes sont contrastées, variant de 8m dans la vallée de la Pimpine à 76m au point culminant. Jouissant d’une belle situation, la commune constitue un pôle touristique extrêmement attractif. La mise en service en 1996 de la piste Roger Lapébie par le Conseil Général a en effet considérablement accentué un engouement certain pour un tourisme vert à vocation familiale.

PATRIMOINECenac, la Gironde, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, France

L’église Saint-André de Cénac : église catholique, elle a été édifiée au XIe siècle. Elle se compose d’une simple nef non-voûtée, terminée par une abside en cul-de-four, voûtée en berceau. À l’ouest, se trouve un clocher-mur à deux baies, précédé par un porche. L’archivolte et les voussures en plein-cintre du portail reposent sur des colonnettes, sculptées avec un décor végétal. Les murs de la nef constituent la partie la plus ancienne de l’église, ils conservent de petites baies romanes, d’origine, qui indiquent une construction du XIe siècle. Le chœur a été reconstruit vers la fin du XIIe siècle et le clocher-mur peut dater du XIVe siècle. Au XVIIe siècle, pendant les guerres de Religion, l’église fût fortifiée avec une chambre de tir à meurtrières, au-dessus de l’abside, qui a été endommagée par les troupes du duc d’Épernon pendant la Fronde. Le chœur et les baies de la nef ont été repris au XIXe siècle, une sacristie construite (avant 1860) et, en 1871, la base du clocher-mur a été remaniée et un porche ajouté, sous l’impulsion de Monseigneur Donnet qui jugeait que le clocher « ne convient ni à l’église, ni à la commune ».