Carignan-de-Bordeaux, la Gironde, Aquitaine-Limousin-Poitou-Cha

Carignan-de-Bordeaux, dont les habitants sont appelés les Carignanais, est une commune du département de la Gironde, située dans le sud-ouest de la France en région AquitaineLimousinPoitou-Charentes. Commune de l’aire urbaine de Bordeaux et de son unité urbaine, Carignan-de-Bordeaux est située dans l’Entre-deux-Mers.

Historiquement, la Gaule romaine comprit d’abord trois provinces dont l’Aquitaine, Bordeaux en devint la capitale, les Romains l’agrandirent et construisent de riche « villa ».
C’est à cette époque que la commune prit le nom de « Carinhan – Carenhno  » Ce nom proviendrait de Carinus, empereur romain de 284 à 285. Les Romains s’établirent sur ces terres, édifièrent des constructions sur les sites  » Soney – Roqueys – Cabirac  » où on trouve des vestiges de cette époque.Carignan-de-Bordeaux, la Gironde, Aquitaine-Limousin-Poitou-Cha

Au début du VI siècle, après l’envahissement de la région par les Wisigoths, au Ve siècle, c’est la domination de Clovis. Entre temps le christianisme s’est répandu, et vers les XIe siècle et XIIe siècles, les paroisses rurales se multiplient et Carignan devint « Parrochia de Sant Martinus de Carnaho » et l’Aquitaine prend le nom de Gascogne. En 1137 Aliénor devient l’héritière du duché d’Aquitaine à la mort de son frère Guillaume Aigret, qui lui-même l’avait reçu a la mort de son père Guillaume X. Aliénor mourut en 1204 après 67 ans de règne. A cette époque, Carignan se trouva divisé en trois juridictions :

  • Le Captalat de Latresne :  elle englobait la partie sud de Carignan.
  • La petite prévôté : elle se trouvait dans la juridiction des maires etjurats de Bordeaux et  faisait partie de la banlieue composée de Cenon, Floirac, Bouliac, Tresses, une partie de Latresne, une autre d’Artigues, et la partie nord-ouest de Carignan.
  • La grande prévôté : elle comprenait Créon, Saint-Genès-de-Lombaud, Madirac, Haux, Le Tourne, Tabanac, Baurech, Cambes, Quinsac, Camblanes, Meynac, une partie de Cénac, Saint-Caprais, Lignan, Bonnetan, Fargues, Loupes, Sadirac et la partie nord-est de Carignan.

PATRIMOINE

  • L’église Saint-Martin : datant du XIIe siècle, cet édifice est une église catholique située au centre du bourg.Carignan-de-Bordeaux, la Gironde, Aquitaine-Limousin-Poitou-Cha D’origine romane (XIe siècle), dont subsiste le portail et la corniche de façade du XIIe siècle, l’église a été considérablement restauré au XVIe siècle. La nef, les chapelles latérales et une abside polygonale ont été refaites au XVe siècle en style gothique et voûté en 1543. Les meurtrières date de l’époque des guerres de religion de la seconde moitié du XVIe siècle. Après le tremblement de terre de 1759, le sol est rehaussé et des contreforts placés le long des murs et un clocher construit. En 1791 la foudre a détruit en partie le clocher. Entre 1885 et 1886, l’église a subi une nouvelle restauration.
  • Le château Beaugey : il fut construit au début du XVIe siècle ce qui est attesté par le contrat pour la couverture daté de 1525. La tour d’escalier a été supprimée à la fin du XIXe siècle et remplacée par un escalier monumental intérieur. Au XIIIe siècle, ce domaine s’appelait « Puch de Canteloup », en liaison avec le château Canteloup situé à 1 km au sud-est. En 1489, il s’appelle déjà Beaugey, en l’honneur d’un précédent propriétaire, et est alors décrit comme un Bourdieu entouré de fossés. Le logis a été construit pour le parlementaire Thomas de Cuisinier au début du XVIe siècle. A l’époque tout le vallon de calonne et le versant sud de Vignac appartenaient au château Beaugey. Le tout était planté en vignes. Les vignes diminuèrent si bien que l’on ne vinifia plus que dans les chais et cuviers du château, et non plus au domaine de Calonge, appelé alors « Tour de Calonge ». Au XVIIIe siècle, les documents font mention à Calonge, d’une tour et de bâtiments qui étaient très conséquents, qui couvraient une surface de plus de 1 000 m², ce qui en faisait une des constructions les plus importantes de Carignan. Etant inhabitée, la maison tomba lentement en ruines à la fin du XIXe siècle et de nos jours, il n’en reste plus rien.
  • Le monument aux morts