Beynac-et-Cazenac, la Dordogne, Aquitaine-Limousin-Poitou-Chare

Beynac-et-Cazenac, dont les habitants sont appelés les Beynacois, est une commune du département de la Dordogne, située dans la région AquitaineLimousinPoitou-Charentes en France. Elle est le siège de l’une des quatre anciennes baronnies du Périgord. La commune fait partie de l’association Les Plus Beaux Villages de France. Comprise dans l’aire urbaine de Sarlat-la-Canéda, la commune de Beynac-et-Cazenac se trouve à 10 kilomètres au sud-ouest de Sarlat-la-Canéda, implantée en bordure de la Dordogne.

HISTOIREBeynac-et-Cazenac, la Dordogne, Aquitaine-Limousin-Poitou-Chare

Historiquement, Beynac fut mentionnée depuis 1115, époque où Maynard de Beynac, fait un don aux religieuses de Fontevrault. Simon de Montfort s’emparera du château à la fin du XIIe siècle, mais en 1217, les Beynac le récupèreront grâce à l’intervention de Philippe Auguste. Le château restera en possession de la famille jusqu’en 1761, époque du mariage de Marie Claude de Beynac avec Christophe de Beaumont. C’est avec Marie Claude de Beynac que s’éteindra la branche originelle. L’une de ses descendantes vendra le château en 1961. C’est l’un des plus beaux fleurons de l’architecture médiévale. C’est sous le nom de Beynac-et-Cazenac que les communes de Beynac et de Cazenac ont fusionné en 1827.

PATRIMOINE

  • L’église Saint-Martial de Cazenac : elle a été bâtie au XIIe et XVe siècles et inscrite au titre des monuments historiques le 6 décembre 1948. L’édifice a été restauré en 1989 et décoré avec de nouveaux vitraux représentant la vie rurale et qui ont étéBeynac-et-Cazenac, la Dordogne, Aquitaine-Limousin-Poitou-Chare conçus par Sophie Gaudin. L’église recouverte de lauzes est entourée d’un petit cimetière. Si côté ouest, le portail, surmonté d’un clocher-mur à deux baies ne recélant plus qu’une seule cloche, est de style roman, l’intérieur est typiquement gothique avec des croisées d’ogives dans la nef, le transept et le chœur. Le pignon du chevet plat présente une sculpture animale. Datant du XVIIIe siècle, le tabernacle et la prédelle du maître autel sont classés en tant qu’objets au titre des monuments historiques.
  • L’église Notre-Dame de l’Assomption de Beynac : à l’origine, l’église était une chapelle castrale romane, jusqu’au XIIe siècle, après quoi, l’édifice a été bâti au  à l’intérieur de la première enceinte du château de Beynac. Sur un plan rectangulaire de base datant des XIIe et XIIIe siècles, deux chapelles ont été ajoutées aux XVIe et XVIIe siècles. Etant classé au titre des monuments historiques depuis le 31 octobre 1912, l’édifice est couvert de lauzes, il est orienté selon l’axe traditionnel est-ouest. A l’ouest, un clocher-mur à cinq baies campanaires surplombe le portail à trois voussures, orné de modillons. Se terminant par un chevet plat la nef de l’édifice est à trois travées, les deux chapelles et le chœur sont de style gothique avec des croisées d’ogives ornées de clés de voûtes peintes ou sculptées et reposant sur des culs-de-lampes.Beynac-et-Cazenac, la Dordogne, Aquitaine-Limousin-Poitou-Chare
  • Le Château de Beynac: c’est une construction médiévale, datant des XIIe siècle, XVIIe siècle, d’allure austère, perchée sur le haut d’une falaise calcaire dominant le bourg sur la rive droite de la Dordogne. Classé aux monuments historiques le 11 février 1944, le château présente la forme d’un quadrilatère irrégulier prolongé au sud par un bastion en éperon. Le sévère donjon, garni de créneaux, date du XIIIe siècle. Protégé du côté du plateau par une double enceinte, le château surplombe la Dordogne de 150 m. Monument La Tour de chevalier ; dite tour du couvent de Beynac, construite au XIIIe siècle pour des seigneurs vassaux qui se sont installés dans le bourg.
  • L’ancien couvent d’Abrillac : les ruines et sol du couvent sont classés aux monuments historiques le 5 décembre 1984.
  • La cabane en pierre sèche au Persillier.
  • La Croix discoïdale