Argentat, la Correze, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Fran

Argentat, dont les habitants sont appelés les Argentacois et les Argentacoises, est une commune du département de la Corrèze située dans la région AquitaineLimousinPoitou-Charentes en France. Etant traversée par la rivière Dordogne, la ville est située dans le Massif central, au confluent de la Maronne avec la Dordogne, elle se trouve à l’extrémité sud de la faille d’Argentat. À l’est, la commune est bordée par le Doustre, et à l’ouest elle est arrosée par la Souvigne. La cité d’Argentat se situe aux confins de trois régions, le Limousin, l’Auvergne et le Quercy, sur la Dordogne après que celle-ci ait traversé des gorges profondes de façon impétueuse. Argentat se trouve dans la partie ouest de la Xaintrie petit pays du Bas-Limousin. De cette situation géographique découle l’intérêt de la ville : passage de la Dordogne d’une part, et port de trafic fluvial important vers Libourne et Bergerac.

HISTOIREArgentat, la Correze, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Fran

Dès l’époque gauloise, un oppidum perché sur une hauteur voisine, le Puy-du-Tour, contrôle le gué d’une voie protohistorique reliant l’Armorique à la Méditerranée. Concernant l’époque de l’antiquité, et après la conquête romaine, la villa gallo-romaine du Longour s’établit dans la plaine, c’est un domaine proche de la Dordogne, tourné vers la culture. Au Moyen-âge, aux temps mérovingiens, un atelier monétaire fonctionne et facilite les échanges commerciaux. Tandis que sous les Carolingiens, Argentat est le siège d’une vicairie, circonscription territoriale où sous l’autorité du comte, un vicaire administre la justice. Dès le Xe siècle, Argentat est connu comme prieuré et cure en ville murée. La ville dépend d’un seigneur religieux, le prieur de Carennac et d’un seigneur laïc, le vicomte de Turenne. Avare de ses droits la vicomté ne concède aucune charte de libertés et la communauté locale doit se contenter, jusqu’en 1615, de syndics paroissiaux pour la gérer. Toutefois, les Turenne concédèrent à la ville dès 1263, un marché important le jour de la Saint-André, qui passe pour être la foire la plus ancienne du Bas-Limousin.

Et si nous parlons de l’époque moderne, nous pouvons dire que le village prit parti pour les Huguenots, ce qui induit une situation des plus troubles pendant un demi-siècle. Au XVIIe siècle, avec la Contre-réforme et l’établissement successif des Récollets et des Clarisses vers 1633, des Ursulines en 1637, les luttes s’apaisent peu à peu. À l’annexion de la vicomté à la Couronne (1738), Argentat devint siège d’une subdélégation de l’intendance de Limoges.Argentat, la Correze, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Fran

A l’époque contemporaine, la ville a connu un essor économique important aux XVIIIe et XIXe siècles grâce à la batellerie effectuée par des gabares appelées localement courpet, qui a permis l’acheminement de richesses (essentiellement du bois sous forme de merrain-douves de chêne pour la tonnellerie et de carassonne-échalas de vigne) vers la région bordelaise. Cette activité périclita à la fin du XIXe siècle, à la suite des épidémies de phylloxéra qui ravagèrent les vignobles, et de l’inauguration de la ligne de chemin de fer du PO-Corrèze entre Tulle et Argentat en 1904 (cette ligne resta en activité jusqu’en 1970). Au début du XXe siècle culmina une activité d’extraction, avec l’exploitation de mines de charbon, qui fermèrent dans les années 1930.

PATRIMOINE

  • L’église Saint-Pierre.
  • Le couvent des Récollets: il fut fondé au début du XVII° siècle.
  • La chapelle qui date de la fin du XIXe siècle, sise rue des Clarisses.
  • La Chapelle-aux-Plats: une ancienne paroisse fusionnée avec la commune d’Argentat. Son château appartenait à une branche de la famille de Pestels.
  • La Maison du Patrimoine.
  • La croix des gabariers.
  • Le quai maçonné Lestourgie: lieu pour une jolie promenade, sur la rive droite de la Dordogne.
  • Le couvent des Clarisses, sis rue des Clarisses.
  • L’hôtel de Turenne, la  » Raymondie « , sis 13 rue des Clarisses.Argentat, la Correze, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Fran
  • La maison natale dugénéral Delmas.
  • La maison Filliol (XVIe) : c’est l’ancien relais de poste.
  • Le château Neuville: on l’appelle aussi château Fénelon.
  • Le château du Bac: pigeonnier du XVIe siècle et la façade du XVIIIe siècle.
  • Le château du Gibanel
  • Le manoir de l’Eyrial (1457).
  • Le Barrage d’Argentat 
  • Le Pont sur la Maronne
  • La rue Porte-Basse.