Brignais, Auvergne-Rhône-Alpes, France

Brignais, dont les habitants sont appelés les Brignairots et les Brignairotes, est une commune du département du Rhône, située dans la région AuvergneRhône-Alpes en France, se trouvant à 15 km au sud-ouest de Lyon, entre communes urbanisées et villages ruraux, mais aussi entre la vallée du Rhône et les plateaux des monts du Lyonnais. Le Garon est une rivière qui traverse par la commune, qui obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris en 2014.

PATRIMOINE

  • Le Parc et Hôtel de Ville

C’est un espace boisé de trois hectares qui arborait une ancienne maison de maître du XVIIIe siècle, devenue en 1985 l’Hôtel de ville.

  • Les GénoisesBrignais, Auvergne-Rhône-Alpes, France, le parc

Elles sont des frises à double ou triples rangées de tuiles rondes formant une corniche sous un toit ou sur la façade des maisons. Ces ouvrages sont inspirés de l’architecture italienne (Gênes) du XVIIIe et XIXe siècles. Elles ornent les portails d’entrée de nombreuses maisons de village du vieux Brignais, en particulier rue de la Giraudière et rue Casse Froide.

  • Le Presbytère

Ornée par une niche et des fresques, la partie ancienne du presbytère est appelée le Frêne.

  • La Villa de la Giraudière

Cette propriété arborée de 6 000 m2, fut acquise, en 1832, par le docteur en médecine Léonard May. Elle se trouve au sud du centre bourg. En 1838, le terrain est vendu à Jeanne Fayolle. Au décès de cette dernière, en 1866, Pierre Louis Deschet, notaire à Brignais, en hérite. Vers 1890, son fils Auguste Deschet y fait édifier la maison bourgeoise telle qu’on la connaît aujourd’hui, sur l’emplacement d’anciens bâtiments préalablement démolis. En 1903, le parc et la villa deviennent propriété de la famille Hoffmann jusqu’en 1996, date de leur acquisition par la Ville de Brignais. La maison bourgeoise est composée de trois niveaux d’une superficie de 180 m2 chacun. Le sous-sol est constitué de deux caves voûtées. Les curiosités de cette villa sont nombreuses : vitraux « aux iris », collection d’appareillages électriques anciens, moulures, radiateurs en fonte ouvragée (dont un avec chauffe-plat), escalier monumental, mosaïque sur plaque de cheminée, etc. La villa est aujourd’hui dédiée aux associations de la commune.

  • L’Hôpital Guy de Chauliac

Située dans le quartier historique de l’ancien hôpital de Brignais, l’hôpital est nommé du nom de l’illustre chirurgien du Moyen-âge, un des pères de la médecine moderne, a exercé à Brignais vers 1330. Cette infrastructure médiévale, placée hors les murs de la cité, formait un quadrilatère entre les rues Casse FroideGiraudièredu Biefet des Rouliers. Il abritait une pharmacie, une chapelle placée sous le vocable de Sainte-Marguerite, des salles de dépendances ainsi que des cours et jardins.

  • Pont vieux sur le Garon

Il existait déjà au Moyen-âge, et comporte essentiellement deux arches de pierre de quatre mètres de hauteur. Devant les épreuves du temps et la négligence des hommes qui détérioraient le monument, le bailli de Mâcon, sénéchal de Lyon, a contraint en 1399 les habitants de Brignais et de Vourles à verser un impôt pour le réparer. Ce pont possède un sommet en dos d’âne comme beaucoup de ses semblables à l’époque. La chaussée est composée de galets « têtes de chat » et les murs parapets sont couverts de dalles de granit.

  • La Maison Renaissance et nicheBrignais, Auvergne-Rhône-Alpes, France, patrimoine

Elle est l’une des plus anciennes maisons de Brignais (appelée aussi Maison Forte) située au 11 place Gamboni. La première mairie de la commune y aurait été installée en 1792. L’architecture « en escargot » des rues de la ville (rue Colonel Guillaudrue Ronderue des Chapeliers et rue Diot) correspond à l’emplacement des anciens remparts.

  • L’église Saint-Clair

Elle fut édifiée en 1859 à la place de l’église de l’époque féodale et de l’ancien cimetière, consacrée à Saint-Clair (590-660), patron des aveugles et des mal-voyants. C’est grâce à une souscription publique et des fonds de la commune, que cette église a pu voir le jour. L’architecte Clair Tisseur, né à Sainte-Foy-lès-Lyon (auteur du Littré de la Grand’Côte) et l’abbé Rival, curé de la paroisse, président à la construction de l’édifice. Les travaux de gros œuvre s’achèvent en 1862. Le bâtiment constitue tant par son architecture que par son ameublement, un remarquable ensemble du style ogival du XIIIe siècle. Les boiseries (la chaire, les confessionnaux ainsi que les stalles du chœur) sont l’œuvre du sculpteur lyonnais Aubert. La cloche, qui date de 1492, a été classée à l’inventaire des Monuments historiques le 27 novembre 1905. L’orgue est construit en 1972 par des facteursjurassiens, Hartmann et Deloye, pour le monastère des religieuses bénédictines de Pradines (près de Roanne), et reste en service jusqu’en 1995. Il fut acquis par les Amis de l’orgue de Brignais, en partenariat avec la commune. Il comporte vingt jeux, et ses dimensions lui permettent de s’intégrer harmonieusement dans le transept ouest de l’église. Sa restauration a été confiée au facteur Hervé Clénet, de Betcave-Aguin (Gers) et à son assistant Jean Boissonnade, de Sévérac-l’Église (Aveyron). Le montage, après restauration, a été effectué par Jean Boissonnade, assisté de Maurice Crouzet et Jean-Marie Royet, de Brignais. Les cinq grandes verrières du chœur ainsi que les huit plus petites des chapelles latérales furent exécutées par Monsieur Mauvernay, verrier de Saint-Galmier. Les rosaces représentent, l’une les vertus de la Vierge, l’autre les vertus de Saint-Clair. Enfin, des dessins sur les vitraux des basses nefs représentant des scènes de la vie chrétienne.